Les marchés boursiers s'envolent à l'ouverture comme pour saluer l'accord que les 27 ont réussi à boucler jeudi matin dans la douleur. Ce plan anticrise est censé assurer sa survie au prix d'une une forte réduction de la dette de la Grèce, d'une recapitalisation des banques et de la contribution de pays émergents comme la Chine.
Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, ont dû intervenir personnellement dans la nuit pour trouver un compromis avec les banques, alors que les discussions étaient enlisées. Les négociations ont été "très dures", aux dires de M. Papandréou. Finalement en échange de l'effort demandé au secteur bancaire (autour de 106 milliards d'euros), un accord a été trouvé pour recapitaliser les établissements qui en auraient besoin...