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Ahmed Chouki : « Cette campagne électorale est un véritable gachis »

Ahmed Chouki : « Cette campagne électorale est un véritable gachis » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Par David Saint-SerninAhmed, vous étiez en meeting à la salle Mermoz ce lundi 3 mars. Malgré la venue d’Olivier Besancenot, la salle était loin d’être remplie. Est-ce une déception?

Très clairement, vu les conditions dans lesquelles se déroule la campagne et la manière dont les médias relaient nos informations, accueillir 232 personnes, chiffre officiel, est plutôt bien. Besancenot, nous l’a confirmé. Même à Paris, ils ne font pas plus de 500 personnes. On a donc pas à rougir. Vu le nombre de listes à gauche, l’on voit bien qu’il y a un émiettement de la mobilisation des militants. J’attends maintenant avec impatience de voir ce que vont faire les autres candidats dans les mêmes conditions que nous.

La presse serait donc responsable du manque de mobilisation autour de votre liste?

Ce que nous constatons, c’est que nous avons peu de relais médiatique de la part d’une certaine presse qui partage les intérêts de la liste de gauche à Toulouse. Cette presse ne s’intéresse pas à nous. Quand on parle de pluralité et d’indépendance de la presse, l’on voit bien que le besoin est criant dans notre ville.

« À Toulouse, les candidats se comportent comme des enfants dans une cours d’école »

Ce week-end, vous avez également été au centre d’une polémique déclenchée par Jean-Luc Moudenc contre l’entourage de Pierre Cohen. Que pensez-vous de ces attaques personnelles?

Déjà, je laisses les uns et les autres dire ce qu’ils veulent. Mais voir cette campagne tomber aussi bas, c’est vraiment dommage, plus que dommage. C’est du gâchis car on attend depuis six ans de s’exprimer sur les urgences sociales par exemple et pour l’instant, on ne parle que des petites anecdotes qui n’intéressent pas les citoyens…Ce climat est entretenu par l’équipe sortante qui refuse le débat et la contradiction. C’est flagrant lorsque nous apprenons qu’une réunion sur la politique de la Ville s’est tenue récemment à Toulouse avec Claude Bartolone est que tout ceci s’est fait en catimini avec des interlocuteurs triés sur le volet.

Quand on est sortant, que l’on dit tous les jours que ce que l’on a fait est très bien, il faut assumer et ne pas se fermer à la discussion. En ayant l’attitude qu’ils ont, les sortants ouvrent la porte à d’autres considérations que les programmes car les autres candidats doivent exister médiatiquement. Cela se traduit par la mise sur la place publique d’idée farfelues ou par une avalanche de petites phrases. Résultat, les candidats se comportent comme des gamins dans une cours d’école…

Dans un communiqué de presse, vous avez proposé de débattre avec Pierre Cohen et les autres candidats au milieu de la place Abbal, quartier Reynerie, ce jeudi 6 mars à 18h30. Espérez-vous réellement des réponses positives de leurs parts?

J’espère qu’ils vont me dire qu’ils sont prêts à débattre du bilan. Pierre Cohen accepte de débattre quatre jours avant le premier tour (dans le cadre d’un débat organisé par France 3 Midi-Pyrénées, NDLR). Tout cela ne va pas. On ne peut pas laisser cette équipe sortante se pavaner de la sorte jusqu’à trois jours du vote. Nous, on propose un débat clair, net et précis et tout de suite.

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Municipales : Ahmed Chouki lance une liste qui « ne s'arrêtera pas le 30 mars »

Municipales : Ahmed Chouki lance une liste qui « ne s'arrêtera pas le 30 mars » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Depuis vendredi, des membres de L'Issue des Sans Voix, du NPA, de la République du Cœur, de Force Citoyenne et de militants associatifs et syndicaux ont officialisé la création d'une nouvelle liste en vue des élections municipales de Toulouse. Menée par Ahmed Chouki, originaire du quartier de la Reynerie, elle veut « montrer que le changement est possible et que la gestion des affaires de la cité est l'affaire de toutes et de tous ».

Il y a des candidatures qui ambitionnent le pouvoir et d'autres qui veulent simplement faire avancer les choses. C'est le cas de la liste « Toulouse en marche », menée par Ahmed Chouki. « Depuis les révoltes urbaines de 2005, beaucoup de collectifs se sont montés dans les quartiers, mais rien n'a changé. Ce constat, qui est le même depuis 30 ans, montre l'échec des institutions et des partis en place. On a donc décidé d'entrer dans l'arène politique pour faire avancer les choses », raconte le nouveau candidat. Titulaire d'un DUT et d'une Licence de gestion ainsi que d'un Master de finance, « j'ai bien réussi, et je pourrais me laver les mains de la situation de ces quartiers. Pourtant, tout me lie à eux, ma famille, mes amis, mon affect », explique ce dernier. Entouré de L'Issue des Sans Voix, du NPA, de la République du Cœur, de Force Citoyenne et de militants associatifs et syndicaux, Ahmed Chouki concède « ne pas avoir réponse à tout » et promet un programme « co-construit avec les Toulousains ». « Aujourd'hui, nous faisons des propositions sur l'emploi, le logement, la solidarité, la démocratie, le sport, la culture et l'éducation populaire. Mais nous allons mettre en place des commissions où toutes les bonnes volontés seront accueillies pour faire avancer le projet.

Une campagne difficile mais ambitieuse

Malgré des « tentatives de dissuasion », « Toulouse en marche » est bien lancée et ne « s'arrêtera pas le 30 mars ». « On veut aller à la rencontre des Toulousains », explique Ahmed Chouki qui ambitionne une « campagne dynamique et la plus large possible ». « Nous allons mettre en place un camion plateau qui tournera dans toute la ville. On veut que ça bouge et que ça discute », révèle le jeune candidat qui annonce également « un concert de soutien le 14 février et un grand meeting salle Mermoz le 3 mars ». Estimée entre 20 000 et 25 000 euros, cette campagne « sans paillette » est toutefois ambitieuse. Comparée aux Motivé (e)s, « Toulouse en marche » assure être « un mouvement différent », mais « si on peut faire le même score (12,46%), je signe des deux mains ». « Nous ne sommes pas les Motivé(e)s mais nous sommes motivés », termine Ahmed Chouki.

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Municipales à Toulouse : à gauche, les candidatures se multiplient

Municipales à Toulouse : à gauche, les candidatures se multiplient | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Sandra Torremocha, Ahmed Chouki et Élisabeth Belaubre


Au même titre que les deux grands favoris, ils se sont lancés dans la bataille des municipales à Toulouse. Le point sur les candidatures récentes d’Élisabeth Belaubre (Rassemblement citoyen), Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière) et Ahmed Chouki ("¡ Toulouse en Marche !").

Ils ont deux points communs. Ils se situent à gauche de l’échiquier politique - voire à l’extrême gauche, pour certains d’entre eux - et se sont lancés tout récemment dans la bataille des municipales toulousaines. Mais les ressemblances s’arrêtent là. C’est sous les couleurs du Rassemblement citoyen, mouvement politique qu’elle a contribué à fonder aux côtés de Corinne Lepage, qu’Élisabeth Belaubre a choisi de faire campagne. Un choix mûrement réfléchi pour celle qui a travaillé durant six ans au sein de l’équipe de Pierre Cohen, en qualité de troisième adjointe déléguée à l’environnement, à la santé, à la restauration, à la régie agricole et aux relations avec la chambre d’agriculture. "Cette campagne n’est pas une balade, mais un engagement très fort, assure-t-elle. Durant tout le mandat de Pierre Cohen, je me suis énormément investie. De cette expérience, je ressors confortée dans mon idée que la politique sert réellement à quelque chose."

L’élue ne cache cependant pas son amertume. "J’ai multiplié les propositions et les projets, et à chaque fois, le maire ne m’a pas entendue, regrette-t-elle. On ne m’a pas accordé la confiance nécessaire. Nous pouvions faire beaucoup plus..." Désormais candidate, Élisabeth Belaubre souhaite proposer "une politique concrète de projets, notamment dans les domaines des transports, de la culture et de l’éducation". Si, en cas de réélection du maire sortant, la candidate se dit "prête à travailler avec lui", elle assure être entrée en campagne "pour gagner".

"Manifester notre riposte à la hauteur des attaques"
À la gauche de la gauche, deux nouvelles candidatures ont également été officialisées récemment : celle de Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière) et celle d’Ahmed Chouki ("¡ Toulouse en Marche !", liste composée de l’Issue des sans voix, du NPA, de la République du cœur, du collectif Force citoyenne et de militants associatifs et syndicaux). Pour Sandra Torremocha, se lancer en campagne relève de l’ "évidence". "Face aux attaques contre le monde du travail, aux licenciements et à l’action du gouvernement, les travailleurs doivent avoir la possibilité d’exprimer leur colère, estime-t-elle. Nous devons réagir de façon collective. Les licenciements pleuvent tous les jours, même à Toulouse. Nous devons manifester notre riposte à la hauteur des attaques que nous recevons."

De son côté, Ahmed Chouki, à la tête de la liste "¡ Toulouse en Marche !", souhaite représenter "les quartiers", dont il est originaire, mais pas seulement. "Je suis un habitant de la Reynerie et c’est là que j’ai grandi, confie-t-il. Mais, impliqué depuis plusieurs années dans la vie associative, j’ai fait le constat qu’il fallait apporter des solutions plus globales. C’est pourquoi j’ai décidé de descendre dans l’arène politique. Afin de porter les revendications des quartiers populaires tout en proposant des solutions qui englobent l’intégralité de la ville." Faisant le constat d’une "iniquité de traitement sur le territoire", le candidat, qui ne se réclame d’aucun parti, plaide pour davantage de codécision et d’action participative.

Une réserve de voix pour Pierre Cohen ?
Le phénomène de la multiplication des listes de gauche et d’extrême gauche est encore plus marqué qu’en 2008. Face au PS et à Europe Écologie-Les Verts, il faut désormais compter sur ces trois nouveaux candidats, mais aussi sur Jean-Christophe Sellin ("Place au peuple" avec le Front de gauche) et sur l’ex-PS et ex-PRG Jean-Pierre Plancade, qui se présente sans étiquette à la tête d’une liste plurielle, mais se définit lui-même comme "un homme de gauche, un radical-socialiste". Cet éclatement des listes de gauche ne pourrait-il pas constituer une précieuse réserve de voix au second tour pour Pierre Cohen ? "Tout ce que je répondrais, c’est que cela permet une dynamique évidente", glisse le maire sortant.

Alexandre Léoty

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Ahmed Chouki veut mettre «Toulouse en marche»

Ahmed Chouki veut mettre «Toulouse en marche» | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Pour Ahmed Chouki (second en partant de la droite), «c'est la force du collectif qui crée la citoyenneté et l'engagement»./

 

Ahmed Chouki, porte-parole de «L’Issue des Sans Voix» ou encore de la «Coordination locale d’action citoyenne pour les quartiers», se lance pour la première fois en politique à l’occasion des prochaines élections municipales. Il conduit la liste «Toulouse en marche», soutenue par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Cet ingénieur en informatique, sous-traitant pour Airbus, nous explique pourquoi.

Comment un financier peut-il être à la tête d’une liste où figure, entre autres composantes, le Nouveau parti anticapitaliste ?

Financier, le terme est un peu fort. J’agis en France et à l’étranger auprès des comptables afin d’installer des systèmes d’information pour mettre en place des sociétés, en tenant compte des spécificités des règles nationales face à celles internationales.

Votre liste s’intitule «Toulouse en marche». Considérez-vous donc que cette ville est endormie ?

Évidemment et dans de nombreux domaines ! Certains disent que «Toulouse avance» (le nom de la liste de Pierre Cohen, N.D.L.R.), mais c’est sans nous, tous ces citoyens qui sont oubliés, et notamment ceux des quartiers, et il y en a dans Toulouse ! Deux exemples : le sport, où seulement 3 % des subventions vont aux quartiers, et les seniors, totalement oubliés à la Reynerie où il n’existe pas de club du 3e âge.

Qu’espérez-vous en vous présentant et face aux huit autres listes déjà déclarées ?

On veut juste faire bouger les lignes. À Toulouse comme ailleurs, nous sommes confrontés à une alternance de la droite et de la gauche qui démontrent chaque fois leur échec à satisfaire nos aspirations sociales.

Recueilli par Xavier Hurtevent

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