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Depuis le dernier étage de la future Occitanie Tower, la vue portera jusqu’à la frontière espagnole. Ce premier gratte-ciel toulousain incarne la volonté de transformation du secteur Matabiau en quartier d’affaires moderne. Toulouse a choisi l’architecte américain prestigieux Daniel Libeskind et sa tour végétalisée de 150 mètres pour opérer sa mue en ville du XXIe siècle. Une tour comme signature architecturale forte, symbole du rayonnement et de l’attractivité de la capitale d’Occitanie. C’est ce qu’ont choisi SNCF Immobilier, Toulouse Métropole et Europolia pour la ville. L’opérateur immobilier Compagnie de Phalsbourg, associé aux architectes Studio Libeskind de New York et Kardham Cardete Huet de Toulouse, est ainsi lauréat de la consultation lancée en octobre 2016 pour le site stratégique du tri postal à proximité de la gare de Toulouse. Une annonce faite au salon de l’immobilier de Cannes, le Mipim, ce mercredi 15 mars. Le projet retenu, baptisé Occitanie Tower, de 40 étages sur 150 mètres de hauteur, d’une surface de 30.000 m2, propose un mix de 11.000 m2 de bureaux, de 2000 m2 de commerce, 100 à 120 logements, un hôtel Hilton et un jardin public avec un restaurant « roof-top » au sommet, accessible à tous les Toulousains. Une tour végétalisée en harmonie avec le canalDans un mouvement de spirale, étagé par des paliers de jardin, avec une béance en son centre, cette tour polymorphe aux façades en verre présente un « volet végétal de grande ampleur qui a séduit le jury », déclare Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. « Nous avons choisi le parti pris de l’audace et de l’élégance avec son allure élancée. La forte imprégnation végétale de la tour est en harmonie avec le canal du Midi qui coule à ses pieds et la prochaine création de jardin urbain sur les allées Jean Jaurès. Le tout s’intègre parfaitement au cadre de notre dossier de candidature au classement de l’Unesco », poursuit-il. D’ici trois mois, l’acte de vente entre SNCF Immobilier, propriétaire du foncier de 2000 m2, et Compagnie de Phalsbourg devrait être signé. En 2018, le permis de construire sera déposé pour un démarrage des travaux avant fin 2019 et une mise en service en 2022. L’investissement prévu, financé par Compagnie de Phalsbourg et ses partenaires, est de 130 millions d’euros. Totem du nouveau quartier de la gare« Cette première tour de Toulouse signe résolument la transformation de l’espace Matabiau en quartier d’affaires de dimension européenne », souligne Jean-Luc Moudenc. Elle est effectivement la première opération immobilière de Toulouse EuroSudOuest, nom de code du projet de valorisation des quartiers aux abords de la gare et d’extension du centre-ville, pensé par l’urbaniste Joan Busquets, et ce dans la perspective de la troisième ligne de métro et de l’arrivée de la ligne à grande vitesse (LGV). La société publique Europolia, réunissant la communauté urbaine Toulouse Métropole et la Région Occitanie, a été créée en 2010 pour assurer la maîtrise d’ouvrage de Toulouse EuroSudOuest. Un architecte de renommée internationaleToulouse s’offre donc un grand nom de l’architecture contemporaine avec le choix du cabinet américain Studio Libeskind, du nom de son créateur Daniel Libeskind. Auteur du musée juif de Berlin et de la tour « One World Trade Center » de New York, dans le cadre du projet de reconstruction de Ground Zero, le cabinet s’est associé pour son Occitanie Tower aux Toulousains Kardham Cardete Huet, qui ont servi de « traducteur » du territoire occitan. « Au-delà du design, nous leur avons parlé de Toulouse, souligné la nécessaire articulation avec le canal et les allées Jean Jaurès. Cela a donné naissance à cette puissance arborée et à la conception d’un dernier niveau accessible aux Toulousains où la vue s’étendra jusqu’à la frontière espagnole. C’est une magnifique aventure pour nous et les habitants de Toulouse », s’enthousiasme Francis Cardete, co-fondateur de Kardham. Isabelle Meijers
C'est le véritable acte symbolique de la naissance d'une nouvelle grande région. Ce jeudi 29 septembre, après validation par le Conseil d'Etat, l'adoption du nom Occitanie a été publié au Journal Officiel, sur fond de contestation. C'est officiel, la nouvelle région créée par la fusion du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées s'appelle l'Occitanie. Ce jeudi 29 septembre, l'adoption de ce nouveau nom a été publié au Journal officiel, véritable acte de naissance de cette nouvelle région. Son chef-lieu, comme attendu, a été fixé à Toulouse. Décision du Conseil d'Etat Selon nos sources, le Conseil d'État, qui devait rendre son avis le 1er octobre, l'aurait fait il y a quelques jours à peine, sans que le verdict soit rendu public. Le gouvernement n'était de toute façon pas contraint de suivre l'avis du Conseil d'État. ce dernier peut même s'être opposé au choix d'Occitanie. "On est serein, le Premier ministre a toujours dit que le nom s'appuyait sur une consultation citoyenne", assurait déjà ce mercredi l'entourage de la présidente Carole Delga. Vaine contestation La Région fait face, depuis des semaines, à une opposition catalane. Le 10 septembre, une manifestation appelant à rajouter “Pays catalan” au nom “Occitanie” avait rassemblé près de 10 000 personnes. Certains occitanistes contestaient aussi à la nouvelle région de s'appeler ainsi, estimant que le territoire de l'Occitanie est bien plus large que le périmètre géographique de la nouvelle grande région. La contestation sera restée vaine. Le recours du FN Retoqué De plus, le FN avait déposé un recours contre cette dénomination. Le tribunal administratif l'a rejeté ce mercredi "au motif que la consultation citoyenne que nous dénoncions n'était pas une décision définitive mais juste un avis donné au conseil régional" affirme France Jamet, chef de file du groupe FN à la Région. La Région a cependant promis d'accoler les termes "Pyrénées-Méditerranée". Une pirouette pour tenter de satisfaire le plus grand nombre.
Des Directions Générales Déléguées ont été stabilisées, la structuration des Directions a été posée, la notion de Directeur et Directrice Délégué-e introduite, Et enfin l’encadrement supérieur a été, pour une large part, désigné. Pour chaque direction, le contexte, les enjeux et les propositions d’évolutions ont été précisés. La prochaine étape consistera à définir l’organisation interne aux Directions. Conformément à la demande de la Présidente Carole Delga, l’ensemble du processus d’organisation de l’administration régionale s’est accompagné d’une concertation avec les équipes et avec les représentants du personnel : La préparation du projet a fait l’objet de temps d’informations intermédiaires entre les partenaires sociaux et la Direction Générale ; la concertation dans les services, pilotée par les Directrices et Directeurs Généraux Délégué-e-s, s’est traduite par la multiplication des temps d’échange et d’information avec les équipes (réunions d’information, rencontres entre équipes des différents sites, échanges individuels et collectifs...). Voici la nouvelle organisation de l’administration régionale et des services de la Région : - Une organisation qui incarne plusieurs grands axes du projet de la collectivité
Priorité à l’Emploi et à la Formation, à l’Economie, à l’Innovation ; incarnation dans l’organisation de l’ambition maritime de la Région (avec la création d’une Direction de la Mer) mais aussi en faveur de l’attractivité des territoires (ruralité, montagne) et des solidarités territoriales (tourisme, TIC) et humaines (avec la création d’une Direction des Solidarités); une nouvelle ambition pour l’éducation (avec la création d’une Direction Maîtrise d’Ouvrage Educative) et la jeunesse (culture, sports, éducation populaire) ; un objectif clairement posé en faveur de la transition énergétique et écologique, et de la mobilité collective ; un enjeu majeur pour l’attractivité internationale. - Une organisation plus innovante et transversale, qui tient davantage compte des besoins des bénéficiaires et des entreprises, intègre de nouvelles pratiques managériales, renforce la notion de délégation et prévoit le développement de missions transversales (création de Directeurs-trices de projets ; animation de missions transversales par les Directrices et Directeurs Généraux Délégués :
- Mission Développement de l’Emploi et compétences, mission Aménagement durable et équilibré des territoires, mission institutionnelles et sécurisation, mission transverse Performance et Innovation).
Réduction globale du nombre de direction par la fusion de certaines d’entre elles aux thématiques communes : 44 directions auparavant contre 30 aujourd’hui. - Mise en place de directions multi-sites dans un souci d’équilibre et de proximité,
- Mise en avant d’une fonction de maîtrise d’ouvrage renforcée, pour une construction plus économe, performante en énergie, innovante et favorisant l’économie de proximité
- création d’une inspection générale des services.
- Préservation des logiques de sites (équilibre dans la nomination des directrices et directeurs à part égale issus des sites de Toulouse et de Montpellier : 15/15)
- Absence de mobilités forcées,
- Création d’opportunités pour la mobilité souhaitée, dès l’encadrement supérieur (une vingtaine de postes publiés en interne dans le cadre du processus de désignation en cours), et qui se prolongera pour l’ensemble des agents cet automne,
- Maintien de deux Directions des Ressources Humaines pour accompagner au mieux les agents…
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Carole Delga l'annoncé lundi 25 février 20198, au Salon de l'agriculture à Paris : à la rentrée 2019, les emballages plastiques disparaîtront des cantines des lycées d'Occitanie. Carole Delga, présidente de la région Occitanie, l’a annoncé lundi 25 février 2019, lors de sa visite au Salon de l’agriculture à Paris : un changement majeur se prépare dans les restaurants scolaires des lycées de la région, puisqu’à la prochaine rentrée, les emballages plastique seront totalement bannis. Pacte pour une alimentation durable Cette annonce intervient dans le cadre du « pacte pour une alimentation durable » adopté par la Région en fin d’année 2018. Un pacte qui prévoit entre autres la tenue du premier Printemps de l’alimentation et les premières assises régionales de la distribution, qui doivent inciter les grandes enseignes à augmenter leurs volumes d’approvisionnement en produits locaux. Anti-gaspillage et produits locaux Le volet « zéro plastique en Resto’co » doit lui permettre d’accompagner les établissements scolaires d’Occitanie vers la suppression de tous les emballages dans les cantines et les restaurants scolaires. Un dispositif qui viendra compléter le plan des gestions des déchets des restaurants scolaires de la région : un guide de bonnes pratiques anti-gaspillage a ainsi récemment été édité et distribué aux élèves. En parallèle, la Région s’est fixé pour objectif de porter à 40% la part des produits locaux dans les cantines. À la rentrée 2019, 9 millions de repas sur les 25 millions servis annuellement respecteront ce principe. Lire aussi : Les cantines de Toulouse vont tester les barquettes végétales pour remplacer les plats en plastique Lucie Fraisse
Le TGV arrivera-t-il à Toulouse en 2024 ? La LGV Bordeaux-Toulouse s'invite à nouveau dans l'actualité. Après les déclarations du PDG de la SNCF remettant en cause le projet, les élus et les défenseurs du GPSO se mobilisent à Toulouse. La Mairie vient par exemple de lancer une pétition pour défendre l'arrivée du TGV à Toulouse. Où en est-on précisément sur ce dossier ? Explications. Véritable serpent de mer dans la Ville rose, la LGV Bordeaux-Toulouse, attendue depuis de nombreuses années, a fait son retour dans l'actualité ces derniers jours. Les déclarations du PDG de la SNCF sur France Inter le 14 mars dernier ont en effet relancé les débats. Interrogé sur le chantier Tours-Bordeaux qui va relier la capitale aquitaine à Paris en 2h15, Guillaume Pepy a assuré que ce chantier serait "le dernier pour le moment" concernant la LGV. De quoi remettre en cause l'arrivée du TGV à Toulouse pour 2024 ? Pas le moins du monde pour Jean-Louis Chauzy, président d'Eurosud Transport et ardent défenseur de la LGV. "Guillaume Pepy n'est pas Premier ministre, ironise-t-il. La SNCF n'est pas un financeur du projet et des décisions ont été prises. Il y a eu une déclaration d'utilité publique de la ligne, suite à l'avis favorable émis par le Conseil d'État." Selon lui, le PDG de la SNCF s'est "un peu trop avancé". Des élus mobilisésMalgré tout, ces propos ont suscité l'émoi dans le milieu local et les élus ont décidé de se mobiliser. C'est notamment le cas de la Mairie de Toulouse, qui compte sur l'arrivée du TGV pour booster le futur quartier Toulouse Euro Sud Ouest dont elle vient de présenter cette semaine l'un des éléments phare au Mipim, l'Occitanie Tower. La municipalité a ainsi lancé aujourd'hui une pétition pour "soutenir la réalisation de la ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux avec une mise en service en 2024". L'objectif affiché est ainsi de créer une mobilisation citoyenne pour faire pression sur les différents acteurs du dossier également interpeler les candidats à l'élection présidentielle. "Toulouse et sa Métropole, qui enregistrent la plus forte croissance démographique française et détiennent le record de création d'emplois privés, qui séduisent de plus en plus de grandes entreprises et de start-up ne peuvent rester plus longtemps à l'écart du réseau ferroviaire à grande vitesse. Je me bats depuis des années pour soutenir ce projet et défendre les intérêts de notre territoire. (...) J'appelle les habitants à nous rejoindre dans ce combat : il est urgent que les pouvoirs publics et les futurs responsables nationaux qui seront élus au printemps entendent la voix des Toulousains", ainsi déclaré Jean-Luc Moudenc.
"Le Sud ne peut pas être ainsi méprisé"Du côté de la Région, Carole Delga partage cette détermination. "L'engagement doit être tenu. Je ne lâcherai rien, affirme-t-elle. La LGV doit arriver jusqu'à Toulouse : c'est une question majeure pour l'attractivité de la métropole, des départements concernés, de notre région. C'est aussi une question d'équité territoriale car concernant la LGV en France, nous sommes ici toujours en pleine zone blanche. C'est inacceptable. Le Sud ne peut être ainsi méprisé et, n'en déplaise à Guillaume Pepy, dans cette région et les villes concernées - pas depuis Paris-, nous croyons en l'avenir des territoires." Selon elle, "le patron de la SNCF ne peut pas parler d'impact positif sur l'emploi, de croissance, d'attractivité de certains territoires reliés à la LGV et dans la phrase d'après, affirmer que la ligne Bordeaux-Toulouse ne se fera pas pour le moment. Un peu de cohérence !"
Guillaume Cros, vice-président du Conseil régional, défend lui aussi l'arrivée du TGV à Toulouse mais son positionnement est différent sur le GPSO. "On entend dire que Toulouse ne peut pas rester en dehors du réseau LGV européen. Mais elle peut y être sans le GPSO." S'il reconnaît qu'il y a "évidemment une responsabilité de faire arriver rapidement le TGV à Toulouse", il propose une solution alternative pour "ne pas attendre 20 ans". "Selon nous, la meilleure solution est l'aménagement de l'existant, sinon on ne tiendra pas l'existant. Pourquoi ne pas étudier cette proposition financièrement ?" Le président du Ceser Occitanie reste lui convaincu que le GPSO est l'unique solution viable. Et, même s'il affirme qu'il ne reste aujourd'hui à régler que la question du montage financier, l'argument financier n'a pour lui "aucun sens" pour s'opposer au projet. "Quand on a fait le TGV jusqu'à Strasbourg uniquement pour sauver le Parlement européen, on ne s'est pas posé la question du prix. Il n'y a que les écologistes qui y sont opposés. Il n'y a pas d'alternative, sinon de ne rien faire", assure Jean-Louis Chauzy. Privilégier Montpellier-Barcelone ?Bien au contraire, Guillaume Cros estime que, sans même parler des aspects environnementaux, "si l'on s'en tient uniquement à la bonne gestion des fonds publics, on voit que le financement de la LGV est très compliqué. Le montage financier en public-privé est très difficile à mettre en place." Il ressent par ailleurs moins d'enthousiasme du côté du président de la Région Nouvelle Aquitaine qu'il assure "avoir connu plus virulent" sur le sujet. Il rappelle par ailleurs un accord de mandat entre le PS et les écologistes en Nouvelle Aquitaine autour du non-financement de la LGV. Il est selon lui essentiel de préserver les trains du quotidien, qui sont aussi une priorité de Carole Delga. Et, s'il défend un projet de LGV, c'est celui reliant Montpellier à Barcelone. "Elle est totalement justifié car le réseau est saturé, qu'il y a beaucoup de fret et une nécessité de mettre les camions sur les trains." Un débat qui se poursuivra lors de la dernière table ronde duSommet Économique Occitanie Nouvelle Aquitaine qui se tiendra le 23 mars prochain à Toulouse. Pour vous inscrire, c'est ici. @paul_perie
Vendredi 8 juillet, une fresque géante a été réalisée place du Capitole, à Toulouse, par l'artiste Emmanuel Flipo, pour fêter l'Occitanie et le rapprochement des régions. (...)
Midi-Pyrénées... Languedoc Roussillon... Notre histoire est commune. Tout comme notre culture. Auparavant c'est une même langue qui nous unissait sous une même bannière, un état d'esprit, des traditions. Aujourd'hui c'est important pour nous tous de nous réunir sous une identité commune. Nous sommes fiers. Nous sommes sudistes. Nous sommes au centre de la terre d'Occitanie. Faisons honneur à Jean-Jaures... Nous voulons que le nom de notre région soit "Occitanie" !
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