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Elections régionales 2015 2nd Tour à Toulouse pour LRMP

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retrouvez toutes les informations concernant les élections régionales de 2015. Les candidats et les résultats
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Régionales 2015 : Dominique Reynié dit craindre un "krach territorial"

Régionales 2015 : Dominique Reynié dit craindre un "krach territorial" | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Selon le candidat Les Républicains, sur les 50 Mds € d'économies annoncés par l'État d'ici 2017, les régions devront supporter 28 Mds €. Face au "choc budgétaire" à venir, il dévoile, dans un entretien accordé à Objectif le 26 août, une série de solutions qu'il défendra dans la campagne.

  

Sans déflorer son programme pour les élections régionales des 6 et 13 décembre, qu'il compte présenter en octobre prochain, Dominique Reynié lève un coin du voile, pour Objectif Languedoc-Roussillon, sur ses propositions en matière budgétaire et fiscale. Le candidat Les Républicains annonce en effet un "krach territorial" à venir, lié directement selon lui à l"affaissement financier de l'État".

"L'endettement de l'État atteindra 100 % du PIB au moment même où se tiendront ces élections régionales, note Dominique Reynié. C'est sans précédent. L'État étant coincé, il entend basculer sur les collectivités territoriales un effort budgétaire considérable : sur les 50 Mds € d'économies annoncés pour 2017, celles-ci devront en apporter 28 Mds €... alors qu'elles assurent 70 % de l'investissement public en région ! Un krach territorial va se produire, car les régions n'ont pas les outils de gestion pour compenser cet effort. Elles ne peuvent plus augmenter les impôts, en raison du ras-le-bol fiscal, et elles ne peuvent pas réduire leur masse salariale, en raison du statut de la fonction publique territoriale. D'où l'effondrement auquel on assiste, avec l'explosion du chômage, un encours de dette colossal, etc."

Une nouvelle "puissance publique régionale"

Face à ce contexte budgétaire de plus en plus contraint, Dominique Reynié souligne assez classiquement le besoin de "fédérer les efforts locaux", de "mutualiser les ressources", en citant en particulier les budgets des Conseils départementaux.

"Face au budget de la future grande région, qui atteindra environ 3 Mds €, on met souvent en balance les 33 Mds € de la Catalogne, ou les 40 Mds € d'un länder allemand, indique-t-il. Ce n'est pas la bonne optique. Il faut mesurer la puissance de la région en fonction de son organisation. Comptablement, il faut la consolider en faisant remonter les budgets départementaux - une organisation dont la Catalogne est dépourvue. Car, selon moi, le krach territorial poussera les collectivités à multiplier les alliances, qu'il faudra bien piloter. Sous cet angle, la future région serait redessinée comme une sorte de puissance publique régionale."

Questionné sur les nouvelles ressources à trouver, Dominique Reynié souligne la nécessité de "se bagarrer pour aller chercher les investisseurs et les créateurs de richesse", y compris en Europe : "On a déjà laissé filer 70 M€ d'aides européennes pour l'agriculture et l'élevage, et 17 M€ pour le bio", déplore-t-il.

Dans un entretien accordé en 2014 à Objectif Languedoc-Roussillon, avant qu'il n'annonce sa candidature aux élections régionales, Dominique Reynié citait, parmi les nouveaux gisements de financement disponibles pour les collectivités territoriales, le plan Juncker, lancé l'an passé par le président de la Commission européenne, et doté de 1 300 Mds €, dont 500 Mds € sous trois ans.

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Élections régionales. Les trois grandes mesures économiques du programme de Dominique Reynié

Élections régionales. Les trois grandes mesures économiques du programme de Dominique Reynié | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le candidat de la droite et du centre a présenté quelques lignes de son programme pour la future grande région.

 

Dominique Reynié, le candidat des Républicains et du centre aux élections régionales, a dévoilé les grandes orientations de son programme. Entourée de ses colistiers, l’économiste Marc Ivaldi, professeur à la Toulouse Business School (TBS), et Élisabeth Pouchelon, conseillère régionale sortante, la tête de liste a plaidé pour une région « prospère, généreuse et fière ». Zoom sur trois propositions.

  

Choc d’investissement pour l’emploi

« A l’échelle de notre grande région, le chômage bat tous les records avec 12.5% », assure le candidat de la droite. « Je veux un choc d’investissement en faveur de l’entreprise et de l’emploi et créer les conditions de la croissance ». Pour y parvenir, il veut dégagersur le budget de la future grande région - 2.5 milliards d’euros en 2016 - une enveloppe de 650 millions d’euros par an pour ce choc d’investissements.

Cette manne annuelle aura divers objectifs : un plan route de 200 millions d’euros par an pour accompagner les projets départementaux et lutter contre la paupérisation des territoires ruraux ; la création d’un fond d’investissement territorial de 200 millions par an pour chercher et aider des investisseurs privés ; la mise en place d’un plan pour favoriser l’accession à la propriété de 100 millions par an, par le biais de 10.000 primes de 10.000 euros pour l’accession au logement des primo-accédants bénéficiaires du prêt à taux zéro ; et 150 millions pour la formation professionnelle, la filière voiture propre et un fonds de garantie envers les risque climatiques d’une provision de 3 millions d’euros chaque année.

  

Développement de l’économie bleue

Dominique Reynié veut développer « l’économie bleue », c’est-à-dire combiner croissance et écologie, notamment dans le traitement des déchets. « Il faut une recomposition de l’appareil productif pour la décarboner, pour qu’elle contribue à dépolluer la nature », souligne le candidat. « C’est ce que j’appelle l’économie bleu, chère à Gunther Pauli qui a déclaré : ’ce n’est pas à la nature de produire comme nos usines, c’est à nos usines de produire comme la nature’ ». La tête de liste des Républicains cite notamment « le recyclage du marc de café usagé ».

  

Création de bourses de cotations régionales

Dominique Reynié veut également créer deux bourses de cotations régionales, basées à Toulouse et Montpellier, pour attirer des investisseurs cherchant à placer leurs ressources. Elles seront spécialisées en fonction des forces des métropoles : par exemple l’aéronautique et l’agroalimentaire pour Toulouse, la santé, l’agronomie et le numérique pour Montpellier.
Julie Rimbert

Jacques Le Bris's insight:

Un candidat inéligible ?

Selon France 3 Midi-Pyrénées, Dominique Reynié pourrait connaître un problème d’éligibilité. La chaîne régionale publie une copie du bail de location du candidat de la droite qui montre qu’il est locataire d’une chambre individuelle au domicile de sa mère à Onet-le-Château, dans l’Aveyron, depuis le 1er mars 2015. « Le bail de Dominique Reynié a été signé postérieurement à la date limite d’inscription sur les fichiers fiscaux », souligne France 3}, rappelant que, pour justifier d’une attache dans le département, « il aurait dû être signé avant le 1er janvier 2015 ».

Des accusations réfutées par Dominique Reynié dans un communiqué : « Il n’y a aucun doute possible, je réponds aux conditions de l’éligibilité définies par l’article L.339 du code électoral. Je mets au défi ceux qui contestent mon éligibilité de saisir immédiatement les tribunaux compétents. Ces tentatives de déstabilisation ne font que renforcer ma détermination à poursuivre le combat pour ma région ».

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Le candidat de la droite Dominique Reynié veut "suspendre la fusion" entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

Le candidat de la droite Dominique Reynié veut "suspendre la fusion" entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le candidat Les Républicains (ex-UMP) à la présidence de la future grande région, Dominique Reynié, a annoncé aujourd'hui à Toulouse qu'il "demande la suspension de la fusion des régions" jusqu'aux élections de décembre prochain. Il fustige en effet le déroulement de la fusion, pointant notamment "les discussions entre socialistes auxquelles les autres candidats ne sont pas associés". Il désignera néanmoins 13 "référents départementaux" lors d'une réunion à Narbonne dans quelques jours.


"Je demande la suspension de la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon jusqu'aux prochaines élections, et le retour aux affaires courantes." Dominique Reynié (candidat de la droite aux régionales de 2015, investi par l'UMP en avril dernier) a organisé une conférence de presse ce vendredi matin à Toulouse, pour faire cette annonce. Son argument : "la démocratie".

"Je ne trouve pas légitime qu'un État en fin de mandat s'arroge le droit, avant la consultations des électeurs, de déterminer la configuration future du pouvoir régional. Cela n'est pas recevable. Les conseils régionaux doivent travailler à la gestion des affaires courantes. Ils n'ont pas, avant l'été et en catastrophe, à formaliser une région qui n'est à fonder qu'après l'expression de la souveraineté populaire. Nous devons dire aux citoyens comment nous souhaitons travailler et les laisser choisir, et non pas les mettre devant le fait accompli quand plus rien ne pourra bouger."

Pour le candidat néanmoins, cette suspension ne concernerait pas le travail des préfets préfigurateurs, seulement les conseils régionaux. "Que les services de l'État continuent leur travail de proposition, cela ne pose aucun problème." Interrogé sur l'énorme chantier déjà mis en place par les services des conseils régionaux, le candidat balaye le problème d'un revers de main :

"L'état d'avancement du chantier est tellement pitoyable qu'il ne sera pas difficile de le suspendre. On sait déjà que le travail d'harmonisation des services ne sera pas prêt à temps."

 "Mettre les candidats à égalité"

Autre argument avancé par Dominique Reynié : le PS ne joue pas fair-play.

Le politologue-candidat n'a pas été invité à Carcassonne quand François Hollande s'y est rendu le 19 mai, et il le fait savoir :

"Il y a des discussions entre Alary, Delga et Hollande, des discussions entre le gouvernement et les candidats socialistes, sans que jamais aucun autre candidat ne soit invité à débattre. La majorité sortante prépare la fusion dans des réunions privées, c'est inacceptable. Pourrait-on mettre tous les candidats à égalité ? Cette campagne est un match de tennis où l'un des joueurs a les yeux bandés."

Calendrier et programme

Dominique Reynié demande la suspension du processus de la fusion, mais accélère quand même le rythme de sa campagne. Hier, à Toulouse, le candidat a tenu une première réunion "avec des experts, des élus et la société civile" sur l'élaboration de son programme. Son principal cheval de bataille : mettre l'accent sur les ressources financières de la future région et se déplacer en personne à l'étranger pour convaincre les investisseurs de venir sur le territoire. Il a également assisté au meeting de François Fillon. Ce matin, il a tenu une conférence de presse, la première depuis sa désignation à Sète le 25 avril, et prévoit l'ouverture d'un bureau à Toulouse ("pas un local de campagne mais un bureau pour réfléchir", précise-t-il).

Prochaine étape le 13 juin prochain lors d'une réunion à Narbonne : Dominique Reynié y annoncera ses 13 référents départementaux. "Ils ne seront pas forcément candidats eux-mêmes, ce sont des personnes qui connaissent le territoire et qui proposeront des listes départementales", affirme-t-il. Un calendrier plus précis de la campagne sera également annoncé le 13 juin.

Embarras à Toulouse

À Toulouse, la section locale de Les Républicains (ex-UMP) semble quant à elle embarrassée par la conférence de presse donnée ce matin par le candidat (qui confirme avoir sa carte du nouveau parti). "Nous savions qu'il y aurait une conférence de presse mais nous ne savions pas quand. Dominique Reynié autogère sa campagne", affirme une source. "Il aurait pu nous inviter, mais il a six mois pour s'améliorer", souffle un autre cadre du parti.

 

Sophie Arutunian

@SoArutunian

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