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Toulouse : les grandes crues de la Garonne sous haute surveillance

Toulouse : les grandes crues de la Garonne sous haute surveillance | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’an dernier, le 11, janvier, le pic de crue de la Garonne avait atteint 4,31 m au Pont neuf.

 

Un an après les inondations qui avaient ravagé l’île du Ramier et les abords des Sept-Deniers, à Toulouse, la prévention des risques a été renforcée à l’échelle de la grande agglomération dans 94 communes.

 

C’est le paradoxe de saison ! La Garonne n’a jamais été aussi basse au cœur de l’hiver et pourtant il faut encore se prévenir de ses accès de colère. À Toulouse, le fleuve pyrénéen peut très vite devenir un torrent et déborder une plaine desséchée par la canicule. Un scénario cauchemardesque qui avait marqué l’an dernier le mois de janvier avec une crue exceptionnelle courant de la confluence avec l’Ariège jusqu’à Verdun-sur- Garonne. Maisons et caves inondées, voitures emportées, routes coupées, entreprises sinistrées, restaurants dévastés sur l’île du Ramier ou dans le quartier de Septs-Deniers… Les dégâts chiffrés en millions d’euros ont été importants. Au point de déclencher la procédure d’état de catastrophe naturelle. Et pourtant.

 

Un nouveau programme d'action contre les inondations

Même spectaculaires avec un pic de crue qui a atteint, le 11 janvier, la hauteur de 4,31 m à l’échelle de référence du Pont Neuf, à Toulouse, ces inondations sont encore loin des niveaux attendus pour une crue centennale qui pourrait atteindre 5,60 m. Autre comparaison, celle historique de juin 1875 avait atteint 7,60 m à l’échelle du Pont-Neuf. Un record. Depuis, Toulouse n’a jamais cessé de soigner ses défenses contre la Garonne. Un important programme de rénovation des digues, des vannes et des puits de pompage a été mené entre 2010 et 2020 pour un investissement global de 44 millions d’euros. Et un Plan de prévention des risques inondation (PPRi) régulièrement mis à jour, piloté par les services de l’Etat, réglemente l’aménagement, l’urbanisme et les usages du sol en zone inondable. Quant aux plans communaux de sauvegarde, ils doivent assurer la gestion des phénomènes naturels et technologiques à risque à l’échelle de chaque municipalité. Mais la meilleure arme reste l’action. L’amélioration continue de la surveillance des principaux cours d’eau par le service de prévision des crues s’accompagne, aujourd’hui, d’un programme d’actions de prévention des Inondations (« PAPI ») engagé en 2021 par Toulouse Métropole, en collaboration avec le Muretain Agglo, le Sicoval et la Communauté de Communes du Grand Ouest Toulousain, à l’échelle de 94 communes de l’agglomération.

 

Piéger l'eau avant qu’elle ne nous piège...

« Il s’agit, et c’est la nouveauté, d’acquérir de nouvelles connaissances, notamment sur les phénomènes d’inondations par ruissellement, encore mal connus », explique-t-on au Capitole. C’est justement une des missions de la Société Générale d’évaluation des territoires (SGEVT), qui a développé avec le Cnes et Météo-France un système d’observation satellitaire qui permet de comprendre comment « fonctionnent » les inondations pour mieux les contrer. « Tout compte, assure Arnaud André, le président de la SGEVT. Les haies, le sens des cultures, la nature des terrains. Il faut agir et bâtir des défenses en amont avant que l’eau n’arrive dans la plaine toulousaine ». L’idée est de sensibiliser le grand public, les élus, entreprises, aménageurs, agriculteurs pour faire évoluer les pratiques et les comportements. Pour piéger l’eau avant qu’elle ne nous piège…

 

Un nouveau site internet pour la prévention des risques

Toulouse Métropole vient de mettre en ligne un nouveau site internet afin de comprendre, de s’informer et de se préparer au risque d’inondation sur le territoire :

www.inondations-agglo-toulousaine.fr


Tous concernés par le risque d’inondation, habitants, entreprises et collectivités y trouveront les informations utiles sur les inondations dans l’agglomération toulousaine, les comportements à adopter et les mesures de prévention existantes. Une carte interactive des zones inondables offre à chacun la possibilité de vérifier la situation de son logement face au risque tandis que des conseils pratiques sont recensés pour se préparer aux épisodes d’inondation. Enfin, le site permet de suivre l’avancement des 32 actions du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) et servira d’interface pour la consultation du public qui sera organisée en 2024.

 

Gilles-R. Souillés

 

Jacques Le Bris's insight:

 

Carte des zones inondables

https://carto.toulouse-metropole.fr/adws/app/58886b5e-8fc4-11ec-a867-230b51c691ad/index.html?dummy=1646154384036

 

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Tribune : Requiem pour le PLB, une métropole toulousaine est-elle possible ?

Tribune : Requiem pour le PLB, une métropole toulousaine est-elle possible ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Christian Lavigne

 

Pour Christian Lavigne, premier vice-président de Tisséo de 1977 à 2014 et ancien vice-président du Sicoval chargé des Transports, le dossier PLB illustre l'arrogance toulousaine vis-à-vis des autres territoires composant l'agglomération toulousaine. L'ancien maire PS de Labège estime qu'il est temps d'en finir avec l'éclatement territorial entre Toulouse Métropole, le Sicoval, la Cam et les autres.

 

"C'est fait. Le maire de Toulouse a imposé sa volonté au terme d'une trop longue période de pseudo consultation qui ne trompait que ceux qui le voulaient bien...

Le sud-est toulousain et le Sicoval ne seront pas desservis par la ligne B qui ne sera pas prolongée. C'est un fait concret et tangible, avec ses conséquences immédiates pour les citoyens.

Le reste ? Le reste relève de contours improbables qui caractérisent la politique des actuels responsables de Toulouse Métropole.

On peut aussi constater que depuis mars 2014, les dirigeants du Sicoval ont bien facilité la tâche au maire de Toulouse. Leur unité de façade, y compris sur ce dossier, ne leur permettait pas de dégager la force, la pugnacité voire l'agressivité nécessaires pour résister à la pression de Toulouse. Le retour fracassant de certains se solde finalement deux ans après par "plus de métro" et un transfuge de l'ex-UMP au fauteuil de maire de Labège. Pas vraiment un retour gagnant.

Le temps n'est plus à développer des argumentaires techniques ou politiques. Le temps n'est plus à la négociation car tous les stades de celle-ci ont été épuisés.

Arrogance toulousaine et rapport de force

Si je devais tirer un enseignement de 37 ans d'expérience, ce serait la conviction que sur les questions d'agglomération, Toulouse, quel que soit le bord politique qui la gouverne, ne connaît que le rapport de force. C'est ce rapport qu'il faut tenter d'inverser. C'est peut-être encore possible, mais les tenants du PLB le voudront-ils ? En auront-ils le courage ?

Avec sa décision sur le PLB, le maire de Toulouse s'inscrit dans l'incapacité historico-génétique de ses prédécesseurs de proposer un projet d'agglomération véritablement partagé et assumé par toutes les composantes de ce territoire. Il reste droit dans cette arrogance toulousaine de vouloir toujours faire prévaloir ses intérêts sur toute autre approche.

C'est la contestation radicale de cette attitude qui devrait inspirer la contre offensive et, au-delà, les propositions concrètes pour changer la donne. Afficher cette ligne politique peut se décliner à court terme par plusieurs mesures :

  • Remise en cause des financements du Département et de la Région des projets "toulousains" hors du champ de leurs compétences obligatoires : transports en commun, développement économique (parc des expos.), etc.
  • Examen objectif de la part du Sicoval de son rôle et de son utilité au sein de Tisséo, en relation si possible avec les partenaires membres hors Toulouse Métropole.

À moyen terme, il s'agit de repenser l'organisation territoriale de l'agglomération métropole.

Il est à craindre qu'aujourd'hui ces collectivités ne soient pas prêtes à de telles positions et que nous nous acheminions après quelques joutes politiciennes vers un classement sans suite de ce dossier.

En finir avec l'éclatement territorial

Je voudrais cependant évoquer en vue de débats futurs - mais proches je l'espère - une question qui semble ne préoccuper personne, et qui pourtant me semble une voie, si ce n'est la voie, pour régénérer la gouvernance de notre agglomération. Je veux parler d'en finir avec son éclatement territorial en entités multiples : Toulouse Métropole, Sicoval, CAM, Save au Touch et deux ou trois autres.

Cette situation est la cause de nombreux et importants dysfonctionnements qui sont autant de freins à un véritable décollage de ce territoire à son image nationale et internationale, à son développement économique et culturel, au total au bien-être de ses habitants.

Le dossier du PLB vient après beaucoup d'autres. On peut citer sans être exhaustif :

  • Le Scot, dont l'accouchement a été difficile et la mise en œuvre pire avec récemment le conflit CAM/Toulouse.
  • La candidature de Toulouse comme capitale européenne de la culture, pas vraiment portée par l'ensemble de l'agglomération, en grande partie du fait de l'attitude de Toulouse.
  • La compétition pour l'accueil de grandes entités économique et globalement dans l'ensemble du secteur du développement économique.
  • La compétition et la concurrence cachées dans des dossiers d'infrastructures tels que la gare TGV, le nouvel aéroport, etc.
Un enjeu démocratique

Mais c'est peut-être au niveau de la vie démocratique, de la "respiration citoyenne" de ce territoire que l'impact est le plus nocif.

La situation présente génère automatiquement des lieux de pouvoir, des baronnies et sous baronnies qui n'ont de cesse de s'autojustifier avec le gaspillage financier et la compétition des égos qui en découlent. Cela prive une importante partie de nos concitoyens de la capacité à peser par leur opinion et leur vote sur des décisions majeures pour leur devenir.

Personne ne conteste que les grands enjeux politiques dans des domaines comme les transports publics, les investissements structurants, le développement économique, la culture, le développement urbain doivent se décider et se réguler au niveau de l'agglomération.

Aujourd'hui, l'éclatement de ce territoire fait que tous les habitants hors de Toulouse Métropole n'ont aucune possibilité d'influencer démocratiquement ce processus du fait de la prééminence de Toulouse via l'actuelle métropole.

Le sud-est, le sud-ouest, une grande partie de l'ouest et du nord toulousain sont dans cette situation. Or, il ne s'agit pas de zones "rurales", mais souvent de "villes intenses" au sens du Scot.

Il est grand temps d'installer une gouvernance politique démocratiquement désignée couvrant l'ensemble de ce territoire. C'est à ce niveau que doit se tenir le débat, c'est à ce niveau que tous doivent accepter de le mener, de faire ou défaire des majorités, de décider des politiques à suivre.

C'est la seule voie pour susciter un véritable sentiment d'appartenance, une vraie responsabilité partagée.

Cela signifie-t-il la disparition du Sicoval, de la Cam et autres ? Oui sans doute. Du moins dans leur contour actuel. Pour les communes concernées et leurs habitants, c'est cela ou la marginalisation.

La loi actuelle sur les intercommunalités prévoit de profonds changements à l'échéance de 2020 sur la désignation des organes exécutifs. Le champ démocratique va s'élargir. Rester dans la situation actuelle serait une faute politique et une atteinte à la démocratie locale.

À ce stade, beaucoup de choses restent à clarifier. Il faut préciser notamment les modes de fonctionnement de ces collectivités pour palier leur étendue. Une raison de plus pour s'engager rapidement dans cette direction et déblayer le terrain.

Je crois que nos concitoyens verraient là une volonté de rompre positivement avec les pratiques du passé.

Il ne faut pas minimiser les difficultés. L'absence de ce sujet dans le débat politique local, quel que soit le bord, n'est pas bon signe. La situation actuelle peut arranger, protéger le jeu actuel des pouvoirs locaux, leurs domaines réservés, leur notabilité, ou simplement leur majorité. Le conservatisme a souvent des racines bien mesquines, loin des affichages idéologiques. Il faudra bien que la classe politique locale sorte enfin de la grisaille et se revivifie à l'adrénaline du défi.

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Toulouse et son agglomération victimes d’un manque de vision

Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox à Labège, écrit une lettre ouverte concernant le prolongement du métro à Labège. Il dénonce un manque de vision pour Toulouse et son agglomération.

 

Ludovic Le Moan est en colère. Le CEO de Sigfox et président de l'IoT Valley, dont l’entreprise est basée à Labège, ne digère pas l’annonce faite cette semaine : il n’y aura pas de prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège. Dans une virulente tribune publiée ce vendredi 4 mars, il interpelle directement Jean-Luc Moudenc, estimant que "Toulouse et son agglomération sont victimes d’un manque de vision". Jean-Luc Moudenc a répondu en début de soirée.

 

Après la colère des élus du Sicoval, c'est au tour des chefs d'entreprise de monter au créneau après la mise à l'arrêt cette semaine du projet de prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège.

Ce vendredi 4 mars, le CEO de Sigfox et président de l'IoT Valley, Ludovic Le Moan sort de son silence dans une tribune intitulée "Toulouse et son agglomération victimes d'un manque de vision !".

Il exhorte Jean-Luc Moudenc de "lancer cette prolongation de la ligne B du métro" et s'interroge : "Comment peut-on, aujourd'hui, imaginer vivre avec une vision aussi étriquée des enjeux économiques et écologiques ?"

 


 

 

Pour rappel, le Sicoval a confirmé ce mardi 1er mars l'arrêt des négociations avec Toulouse Métropole sur le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège. Très remontée après l'abandon du projet, la collectivité a lancé une campagne sur les réseaux sociaux à l'encontre de Jean-Luc Moudenc, le président de la métropole toulousaine.

Ce dernier a rendu public mercredi le courrier envoyé la veille à Jacques Oberti, président du Sicoval. Dans cette lettre, le président de Toulouse métropole y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège et propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège avec une arrivée du métro prévue en 2024.

La réponse de Jean-Luc Moudenc

Dans un courrier envoyé à Ludovic Le Moan ce vendredi soir, Jean-Luc Moudenc s'étonne de constater que le CEO de Sigfox "puisse se laisser berner par une campagne politicienne de désinformation".

Il assure que l'accusation selon laquelle il cherche à freiner le développement économique de Labège "relève du fantasme" et rappelle que sa proposition pour desservir le sud-est toulousain passe par une troisième ligne de métro et un téléphérique urbain.

Le maire de Toulouse termine son courrier en invitant Ludovic Le Moan à échanger directement avec lui : " la porte du Capitole vous est ouverte".

Une réunion organisée par Georges Méric lundi

Le président du Conseil départemental de Haute-Garonne Georges Méric a annoncé qu'il tiendra une réunion ce lundi "avec toutes les parties prenantes sur le dossier". Mardi, il avait estimé que Jean-Luc Moudenc commettait "une erreur politique" en privilégiant la troisième ligne de métro car "le projet du PLB est financé et prêt à être lancé et répond à l'urgence de désenclaver le sud-est toulousain".

 

Source : La Tribune Toulouse

http://objectifnews.latribune.fr/entreprises/soutien-et-financement/2016-03-03/arret-du-plb-le-pdg-de-sigfox-ludovic-le-moan-exprime-sa-colere-dans-une-tribune.html

 

  

  

 

 

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Toulouse. Le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège dans l'impasse

Toulouse. Le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège dans l'impasse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le comité syndical de Tisséo qui devait aborder mercredi la question du prolongement de la ligne B a été reporté. Le point de discorde entre Toulouse Métropole et le Sicoval porte sur la priorité à donner entre ce projet et la troisième ligne de métro.

 

Le prolongement de la ligne B (PLB) entre Ramonville et Labège ne se fera pas. En tous les cas pas dans sa version souhaitée et désirée depuis de longs mois par les élus du Sicoval. ces derniers rêvaient de relier le terminus de la ligne B depuis Ramonville à la zone d’activités de Labège en 2020 ou 2021 avec la création de quatre stations supplémentaires.

Le comité syndical de Tisséo qui devait se tenir mercredi afin de rendre son avis sur les travaux a été reporté : or il avait jusqu’au 7 mars pour rendre sa décision afin de respecter le délai de six mois suite à l’avis favorable de la commission d’enquête sur l’utilité publique.

 

Entre pessimisme résigné et espoir de compromis

Et les nombreuses réunions de négociations qui se sont tenues ces derniers jours entre les élus de Toulouse Métropole et du Sicoval n’ont visiblement pas réussi à aplanir les différends. Si au sein de Tisséo, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc n’a pas souhaité s’exprimer, les autres acteurs de cet épineux dossier oscillent entre pessimisme résigné et espoir de compromis.

Arnaud Lafon, maire MoDem de Castanet-Tolosan et partisan de la PLB, se montre catégorique : « Faute d’accord financier, il n’y pas de conciliation entre les deux projets, et comme c’est Toulouse Métropole qui tient les cordons de la bourse… ». Pour rappel, la troisième ligne de métro pèse 1,7 milliard d’euros et est prévue pour 2024, tandis que le prolongement de la ligne B devrait coûter 400 millions d’euros et serait livré d’ici quatre ou cinq ans.

Le projet d’aérotram refusé par le Sicoval

Alors que le Sicoval a revu ses ambitions à la baisse et mis sur la table un projet de « PLB bis », une ligne plus courte à deux stations connectée à la troisième ligne de métro (TAE) au niveau du centre commercial Labège, la proposition semble avoir été retoquée par le maire de Toulouse au profit d’un projet d’aérotram entre Ramonville et le site de l’INPT. « Nous avons refusé le tramway ou le bus, ce n’est pas pour accepter une solution qui est moins efficace en terme de déplacements », déplore Emmanuel Auger, directeur de cabinet de Jacques Oberti président du Sicoval. « Alors que nous avions réussi à faire l’unanimité politique avec le Conseil départemental et la Région, on se sent un peu méprisés. C’est un sale coup ! », assène encore Emmanuel Auger.

Dans les rangs des personnes persuadées qu’un accord peut encore être trouvé, on retrouve Henri Arévalo, conseiller communautaire du Sicoval. Pour ce dernier, l’espoir est permis « tant que le maire de Toulouse n’a pas dit officiellement qu’il rejetait le prolongement de la ligne B. S’il veut la troisième ligne, il a intérêt à ne pas mettre à la poubelle un projet comme le PLB. Et puis ça serait ridicule d’avoir deux lignes de métro distantes de 500 mètres … sans connexion entre elles ! ». Le feuilleton de la desserte du sud-est de Toulouse n’est pas terminé.

 

Philippe Font

Jacques Le Bris's insight:

En tant que simple Citoyen et malheureusement contribuable, je dois vous exprimer mon profond ras-le-bol de ces structures qui n'ont qu'une "utilité" : puiser des ressources dans le Trésor Public.

 

Le Pape François nous dit qu'il préfère voir construits des ponts plutôt que des murs. Or, ce projet est bien la caricature de cette France aux mains de l'oligarchie et des partis politiques qui entretiennent le clivage Gauche-Droite complètement stérile.

Ce Prolongement de la ligne B qui devrait être un trait d'union entre deux pôles économiques, est transformée en un glacis entre deux Baronnies.

Combien de temps encore vos électeurs vont supporter cette situation d'un autre âge ?

Isabelle Pélissié's comment, March 2, 2016 8:00 AM
"l'oligarchie et des partis politiques qui entretiennent.." aussi l'égo et le confort de leurs représentants, dans des visons à court terme.
Isabelle Pélissié's comment, March 2, 2016 8:02 AM
avec en plus un joli lapsus fort à propos : "vison" pour "vision" !
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«Jouons gagnant-gagnant»

«Jouons gagnant-gagnant» | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jacques Oberti, président du Sicoval



«Jouons gagnant-gagnant» Le président du Sicoval a réagi avant d'avoir pris connaissance du communiqué de Jean-Luc Moudenc. 


  

Quelle est votre réaction à cet avis favorable ?

C'est d'abord le résultat d'un gros travail des élus et des services mais aussi d'une mobilisation des citoyens. Comme on le voit sur d'autres grands projets structurants, je pense à la LGV, rien n'est jamais acquis. En l'occurrence, cet avis est conforme à nos souhaits et à notre désir.

 

La commission soulève cependant des réserves…

Je trouve très bien qu'elle ne soit pas tendre. ça éprouve le projet. C'est important que l'on soit certain de son intérêt général. Je rappelle que c'est Tisséo qui est décisionnaire et que les réserves s'adressent à Tisséo. Ces questions ont été posées et des réponses apportées. Pour moi, la commission a voulu qu'elles figurent dans le dossier pour l'asseoir. Les questions techniques peuvent être évacuées. Plus tôt les marchés seront lancés, meilleure sera la visibilité sur le calendrier et le financement. Pour moi, la mise en service est possible en 2020.

 

Qu'attendez-vous à présent de Jean-Luc Moudenc ?

Nous nous sommes croisés lundi. Nous défendons l'idée d'une vision pour la grande agglomération. Ce qu'il faut jouer, c'est du gagnant-gagnant. Tous les citoyens ont besoin de liens entre Blagnac et Matabiau et d'accès au Palays et à l'Innopole. On va laisser nos vestes sur un portemanteau et, une fois dans la pièce, nous servirons l'intérêt général.

 

Et si ça coince ?

On envisage toutes les hypothèses… Même si aujourd'hui, nous sommes sous le coup de l'avis favorable. Le prolongement du métro sera la seule réalisation majeure en matière de transport sur le mandat. Si ça venait à se tendre, le Sicoval ne serait pas seul. Tous les projets se font grâce à la contribution du département.

 

Prolongement et 3e ligne peuvent-ils se faire de pair?

Les deux projets ne sont pas concurrents. Et les échelles de valeurs financières sont complètement différentes.

Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole«Il y a trop d'incertitudes»

En visite à Pin-Balma dans l'après-midi, Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, a réagi par un communiqué.

«Au préalable, je rappelle que je considère indispensable la desserte de Labège par le métro. Le projet de prolongement de la ligne B, que j'avais initié en 2006, n'a pu aboutir sous l'ancienne mandature. Au stade actuel, il est nécessaire de desservir les grands pôles économiques actuels et futurs de notre agglomération.

«Un avis réservé»

Force est de constater que, dans son avis réservé, la commission formule des critiques sur des aspects fondamentaux du projet : calendrier, coût réel, garanties en cas de dépassement… La commission, dans un deuxième volet du rapport, sur les parcelles foncières, émet même un avis défavorable.

«Aléa sur les finances»

Aussi, il ne serait pas responsable, en tant que gestionnaire des deniers publics, qu'une collectivité locale prenne une position favorable au projet en l'état, car la faisabilité financière est soumise à l'heure actuelle à un aléa risquant de peser trop lourdement sur les finances de Tisséo-SMTC ou du Sicoval. Il y a trop d'incertitudes mises en lumière par cet avis réservé.

«Une étude minutieuse»

Il faut donc lever ces incertitudes techniques en trouvant les garanties nécessaires, en particulier sur le financement.

Pour cela, la grosse cinquantaine de pages du rapport doit être étudiée avec minutie et sans précipitation. Je sais que Tisséo-SMTC y veillera dans le cadre d'un travail technique et de fond à conduire en étroite coopération avec Toulouse Métropole, le Sicoval, et le Conseil départemental si ce dernier le souhaite.

«D'ici la fin de l'année»

C'est à la lumière de ce travail d'une part, de la seconde étude sur le tracé précis de la 3e ligne de métro bouclée d'ici la fin de l'année d'autre part, que la décision devra être prise sur la desserte la plus efficace de Labège par le métro.»

Réactions

Georges Méric >«Le temps de la clarification». À la suite de l'avis favorable de la commission d'enquête publique, le président du conseil départemental, Georges Méric, s'est dit «très satisfait de l'avancée positive d'un projet très attendu et déterminant pour le développement de la métropole toulousaine et du Sud-est du département. Les conclusions de l'enquête publique confirment l'intérêt et la nécessité de ce projet. Le développement des transports collectifs est une priorité pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques de notre territoire, confronté à une forte expansion démographique. Nous franchissons une étape importante. Il est temps maintenant pour tous les acteurs de clarifier leurs intentions. Je souhaite qu'un dialogue constructif s'engage rapidement afin de conforter ce projet et qu'il se concrétise dans les meilleures conditions.»

 

Jean-Michel Lattes >«L'analyse des réserves». Président du SMTC Tisséo, Jean-Michel Lattes, considère qu'il «appartient désormais aux collectivités et institutions en charge du dossier d'analyser ces réserves pour dégager la meilleure solution possible dans l'intérêt public. Le SMTC, de son côté, procède à une étude complète de ce rapport pour participer pleinement à cette réflexion en lien avec sa stratégie Mobilités 2025-2030.»

 

kader arif >«Jouer la montre serait inacceptable». Pour le député PS Kader Arif, «cette décision est une étape majeure. Dans ce dossier, jouer la montre serait inacceptable, car cela n'aurait comme seul but d'entrer ce projet et d'oublier l'intérêt général. Je veux rappeler qu'il n'y a aucune concurrence entre la 3e ligne de métro souhaitée par le maire de Toulouse et le prolongement de la ligne B. Elles ne s'inscrivent pas dans le même temps. La seule urgence aujourd'hui est d'assurer une mise en service du PLB en 2020.»


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En 2016 dans le sud-est de Toulouse, sortir sa poubelle trop souvent pourrait coûter cher !

En 2016 dans le sud-est de Toulouse, sortir sa poubelle trop souvent pourrait coûter cher ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

A partir du 1er Janvier 2016, les habitants des 36 communes du Sicoval paieront leur facture de ramassage des poubelles en fonction du volume de déchets qu'ils auront produit. Ils ont reçu début juillet une facture à blanc pour les habituer au nouveau système. Cette nouvelle facturation au volume de déchets est loin de faire l'unanimité.

  

C'est la nouvelle tarification de vos poubelles. Le Sicoval , la communauté de communes du Sud Est Toulousain (qui regroupe 36 communes, 70.000 habitants), a décidé d'adopter à partir du 1er janvier prochain un nouveau système de facturation du ramassage et du traitement des déchets ménagers. La facture sera calculée en fonction des déchets que vous aurez produit. Concrètement, chaque bac est équipé d'une puce électronique qui permet de savoir à quelle fréquence vous le sortez, et combien de déchets vous apportez au camion poubelle.

Le tarif est calculé à la fois sur le volume du conteneur et sur la fréquence du dépôt de vos poubelles

Le but est d'inciter à davantage trier les déchets, et ainsi réduire le coût du retraitement des déchets ménagers qui ne cesse de grimper pour la collectivité. Le budget du retraitement des déchets qui augmente de 26% par an, comme l'explique le vice-président du Sicoval, Georges Saleil qui a mis au point ce nouveau système de tarification des poubelles, inédit dans le Sud Ouest.

Nouvelle taxe poubelle - Le vice président du Sicoval Georges Saleil   
 

Pour que tout le monde s'habitue à cette nouvelle "redevance incitative" sur les déchets, une facture comparative a été envoyée début juillet aux habitants des 36 communes du Sicoval. Une facture qui en a fait bondir plus d'un !

Nouvelle taxe poubelle - la réaction des habitants du Sicoval  

 

Passer de 209 à 190kg de déchets par an et par habitant

L'objectif est de passer de 209 kilos de déchets par an et par habitant, à 190 kilos dans les 2 ans, puis à terme à 160 kilos. Mais malgré vos efforts, la facture de vos poubelles ne devrait pas baisser pour autant. Selon nos calculs, pour un bac de 120 litres déposé tous les 15 jours en moyenne, vous paierez 199, 60€ à partir du 1er Janvier 2016, contre 182, 31€ actuellement.

A noter que le bac jaune, celui du tri papier et plastique, n'est pas concerné par cette nouvelle tarification.

Le Sicoval a mis en place un numéro spécial pour vous répondre, le : 05 81 76 24 85. Il est ouvert jusqu’au 31 Juillet 2015, de 8h30 à 18h.

Il est possible de calculer votre prochaine facture de déchets ménagers, grâce à un simulateur sur le site internet du Sicoval.

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Le métro dope les projets d’urbanisme du Sicoval

Le métro dope les projets d’urbanisme du Sicoval | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Lors de ses vœux ce 17 janvier à Labège, le président du Sicoval François-Régis Valette a annoncé qu’un « projet d’intérêt général » allait être présenté à l’Etat d’ici l’été.

La gare de Labège Innopole va déménager, de nouvelles zones d’activité vont être créées sur lesquelles seront négociés des droits à construire, destinés à financer une partie des investissements du métro.

Des contacts sont en cours avec Vinci, Bouygues et Eiffage.

(...)

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Troisième ligne de métro : le Sicoval veut un début des travaux avant les municipales

Troisième ligne de métro : le Sicoval veut un début des travaux avant les municipales | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jacques Oberti, président du Sicoval, reste attentif au cheminement du projet amenant la troisième ligne du métro au sud-est de Toulouse.

 

Le président du Sicoval, Jacques Oberti, s’est voulu confiant quant à l’arrivée du métro dans le sud-est de Toulouse, durant sa conférence de rentrée, mardi 11 septembre. Il attend que la desserte soit déclarée d’utilité publique afin de rendre le projet irréversible avant les prochaines élections municipales.

 

L'heure est à l'apaisement du côté du Sicoval en ce qui concerne la mobilité. Lors de la conférence de rentrée de la communauté de communes du sud-est toulousain, mardi 11 septembre, son président, Jacques Oberti, s'est montré confiant sur l'arrivée du métro sur son territoire. "Le Sicoval sera desservi par deux lignes de métro, la troisième ligne jusqu'à la gare de Labège, La Cadène, et l'interconnexion entre les stations de Ramonville et l'INPT, avec la prolongation de la ligne B", a expliqué le président du Sicoval.

Cependant, il tient à ce que la décision de faire venir le métro dans le sud-est de Toulouse soit marquée dans le marbre rapidement.

"Il faut absolument qu'avant les échéances (municipales, ndlr) de mars 2020, nous ayons franchi un certain nombre d'étapes qui rendent ce projet irréversible. Ce sont toutes les étapes de développement du projet jusqu'à la déclaration d'utilité publique, comme des signatures de réserves foncières ou le démarrage de certains travaux de préparation des infrastructures", a précisé le président du Sicoval.

La troisième ligne de métro était l'une des promesses de campagne de Jean-Luc Moudenc lors des municipales de 2014. Depuis, le projet a bien avancé. Lors du comité syndical du 11 juillet dernier, Tisséo a dévoilé le tracé qui sera soumis à une enquête publique courant 2019. Le début des travaux est envisagé en 2019-2020 pour une mise en service en 2024-2025.

Jacques Oberti explique qu'"il y a eu beaucoup de réunions d'échanges au niveau politique et au niveau technique de manière à tenir l'échéance des décisions avant les prochaines municipales et faire en sorte d'inviter le préfet à signer la déclaration d'utilité publique. Toutes les conditions pour servir ces objectifs nous semblent aujourd'hui réunies". En ajoutant tout de même : "dire qu'on est pleinement rassurés serait sans doute une mauvaise vision des choses et risquerait de donner l'impression que la messe est dite".

Jusqu'à sept millions d'euros par an

En début d'année, un rapport de la Commission d'enquête publique préconisait de réaliser les travaux de la troisième ligne de métro en deux temps, jusqu'en 2030. Cette suggestion avait été rejetée par le président du Sicoval qui déclarait : "On ne peut pas valider la conclusion de la commission d'enquête publique. Un tel choix ferait remonter à la surface la hache de guerre".

Lire aussi : Le président du Sicoval exige "sa" troisième ligne de métro en 2024

 

Il faut dire que la communauté de communes investira lourdement dans le budget annuel du réseau de transport en commun Tisséo pour avoir le métro sur son territoire : sept millions d'euros à l'horizon 2025-2030 contre 1,5 million aujourd'hui. "Le Sicoval construit une réserve pour pouvoir prendre part au projet", selon Jacques Oberti. La troisième ligne de métro nécessite au total 1,3 milliard d'euros d'investissements à l'ensemble des acteurs du dossier.

Pour voir ce projet se concrétiser, le président du Sicoval avait notamment rencontré le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc et le président de Tisséo-Collectivités Jean-Michel Lattes. Ils se sont mis d'accord sur les infrastructures de transports en 2016 et sur le montage financier en 2017. Des accords qui contribuent également à rendre irréversible le projet amenant le métro sur le territoire du Sicoval.

 

Bryan Faham           

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Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros

Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Et pour une poignée d'euros en plus, le métro irriguerait parc du Canal, INPT, Innopole et La Cadène/DDM Bécus

Il manque 50 millions d'€ pour arriver au compromis proposé par Georges Méric pour une desserte de Labège par la ligne B et la 3e ligne. Tisséo s'en tient à l'aérotram.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. La réunion de conciliation organisée hier par Georges Méric au Département entre représentants de Toulouse Métropole, du SMTC Tisséo, de la Région et de l'Etat a échoué pour quelques millions d'euros.

«Il ne restait que 50 millions d'euros à ajouter par Tisséo pour arriver au compromis entre les deux attitudes raisonnables du Sicoval, qui acceptait un prolongement à deux stations (au lieu de 5) se branchant sur la 3e ligne et Tisséo, qui s'engageait à ce que la 3e ligne aille jusqu'à Labège-La Cadène», a assuré Georges Méric.

Le président du conseil départemental réagissait ainsi à l'issue de la réunion exceptionnelle tenue hier après-midi, à son initiative, pendant une heure, entre Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole représentant Jean-Luc Moudenc, Francis Grass, président de la Smat (société pour la mobilité de l'agglomération toulousaine) représentant Jean-Michel Lattes, président du SMTC Tisséo, autorité organisatrice des transports de l'agglo, Jacques Oberti, président du Sicoval, communauté d'agglo du Sud-Est toulousain, Michel Guarrigues représentant Carole Delga, présidente de la Région et le représentant de l'état.

«Je ne comprends pas ce refus de Tisséo qui se lance par ailleurs dans une 3e ligne de métro à deux milliards», poursuit le patron du Département, qui détaille le montage financier discuté lors de cette «réunion de la dernière chance» : «Francis Grass a confirmé que la prolongation du métro à deux stations (parc technologique du Canal et INPT) coûtait 220 millions d'€, soit 180 millions de plus que la desserte par aérotram (entre 40 et 45 millions). Avec les aides de l'état (20 M€), du Département (60), du Sicoval (30) et de la Région (20), il reste 50 M€ à apporter. Tisséo s'en tient à l'aérotram alors que Francis Grass a envisagé lui-même, à terme, une liaison métro entre ligne B et 3e ligne, quitte à démonter le téléphérique. J'espère un compromis dans les six mois qui viennent».

«L'aérotram est moins cher que le PLB et peut être réalisé rapidement», maintient Sacha Briand. Une position qui sera défendue aujourd'hui à 14 h 30 par Jean-Luc Moudenc lors d'une conférence de presse à Toulouse Métropole.

La 3e ligne : 2024 ou 2028 ?

Jean-Luc Moudenc l'a affirmé dans ses deux récents courriers à Georges Méric et à Ludovic Le Moan, patron de Sigfox (nos récentes éditions) : le patron de la Métropole assure à celui du Département que la 3e ligne arrivera à Labège en 2024, soit deux ans seulement après le PLB (2022). Le maire de Toulouse précise même par écrit au patron de l'entreprise emblématique de Labège que la 3e ligne sera dans sa commune «sur un délai de réalisation identique» au PLB. Renseignement pris, c'est bien toujours l'objectif d'une mise en service de Toulouse Aerospace Express (TAE), nom de la 3e ligne, en 2024, qui est poursuivi par les ingénieurs de Tisséo et de la Smat. «Il faut dix ans entre l'idée d'une ligne de métro et sa mise en service», affirme Francis Grass (patron de la Smat), qui table sur une mise en service de TAE en 2024. Georges Méric préfère parler de 2028, soit 14 ans après le lancement de l'idée de la 3e ligne, soit le même délai que pour la ligne B, dont l'idée remonte à 1993 et la mise en service en 2007 !

 

Ph. E.
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Lettre de Jean-Luc Moudenc à Jacques Oberti

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Échange concernant le raccordement de Labège au métro dans l'agglomération toulousaine.

 

Source : La Tribune Toulouse

http://objectifnews.latribune.fr/politique/debats/2016-03-02/plb-que-dit-la-lettre-de-jean-luc-moudenc-a-jacques-oberti.html

 

 

Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, a rendu public ce mercredi 2 mars le courrier qu’il a envoyé hier (le 1er mars) à son homologue du Sicoval Jacques Oberti. Jean-Luc Moudenc y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège. Pour rappel, c’est le Sicoval qui a annoncé la nouvelle de l’arrêt du projet, et Jean-Luc Moudenc n’avait pas souhaité s’exprimer avant, malgré une avalanche de réactions. Dans cette lettre, Jean-Luc Moudenc propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège. Découvrez-là dans son intrégralité.

Après les déclarations du Sicoval mardi 1er mars au sujet du dossier PLB, Le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc contre-attaque.

Dans un communiqué, Toulouse Métropole rappelle que "les deux collectivités concernées étaient convenues de ne pas médiatiser leurs négociations afin de préserver un climat apaisé favorable aux discussions". En réaction aux "déclarations unilatérales faites dans la presse depuis 48 heures", Jean-Luc Moudenc a décidé de rendre publique la lettre qu'il avait envoyé à Jacques Oberti, le président du Sicoval, mardi 1er mars.

Le président de Toulouse métropole y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège et propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège.

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Toulouse. Le Sicoval met la pression pour prolonger le métro B vers Labège

Toulouse. Le Sicoval met la pression pour prolonger le métro B vers Labège | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La communauté d'agglomération du Sicoval et le conseil départemental ont posé symboliquement la première pierre du prolongement de la ligne B du métro toulousain jusqu'à Labège. Une manière de redire avec force que tout est prêt pour remettre le projet sur les rails.


« Le prolongement de la ligne B du métro vers Labège peut démarrer, tout est prêt. Il ne reste plus qu’à prendre une décision politique. » Pour Jacques Oberti, le président du Sicoval, la communauté d’agglomération du sud-est toulousain, tout comme pour Georges Méric, le président du conseil départemental, « l’heure n’est plus à la diplomatie mais à l’offensive. » Entourés de nombreux élus, ils ont réaffirmé leur détermination pour faire aboutir ce projet. Ce mercredi 2 décembre, écharpes en bandoulière, ils ont posé symboliquement la première pierre du futur viaduc qui doit relier Ramonville-Saint-Agne à Labège.

Les appels d’offre peuvent être lancés

Le Sicoval abrite un tronçon prototype du futur ouvrage de cinq kilomètres sur lequel doivent circuler les rames du futur métro qui sera aérien sur la quasi-totalité du tracé. Sur cette « vraie-fausse » rampe de lancement d’un projet qui n’en finit pas de dérailler, Jacques Oberti a clamé : « C’est un projet de la grande agglomération toulousaine, il est attendu par les 35.000 futurs voyageurs qui en ont vraiment marre des bouchons. Après l’avis favorable rendu en septembre dernier à l’issue de l’enquête publique, les appels d’offres peuvent être lancés. Il va être difficile au président de la Métropole, Jean-Luc Moudenc, et à Tisséo-SMTC (l’autorité organisatrice des transports dans l’agglomération, NDLR), de trouver de nouveaux prétextes pour ne pas démarrer. »

Déjà remis en cause par la précédente municipalité socialiste toulousaine de Pierre Cohen, puis validée à la fin de son mandat, le projet est sorti de nouveau des rails lorsque le maire Les Républicains de la Ville rose Jean-Luc Moudenc a annoncé son abandon en février dernier. Le nouveau patron de la Métropole préfère miser sur une troisième ligne de métro reliant Colomiers au sud-est toulousain. « Incompréhensible et inacceptable », ont alors crié les élus du Sicoval qui n’ont cessé de se mobiliser, avec l’appui du Département.

 

« Un acte politique grave »

Jacques Oberti a souligné que les réserves émises par la commission d’enquête publique - tracé, acoustique, parc à vélos sécurisés, sécurisation du financement, calendrier - étaient levées et que la préfecture venait d’émettre un avis favorable au démarrage des travaux.

L’investissement, de 362 millions d’euros, est lui aussi calé : 141 millions par le Sicoval, avec le concours de l’État et de la Région, 141 millions par Tisséo-SMTC et 80 millions par le conseil départemental. 15 millions d’euros ont déjà été engagés pour les études et prototype, et le budget recadré à 363,35 millions d’euros hors maîtrise d’ouvrage en raison des retards.

Pour Georges Méric, « il ne s’agit plus d’une décision technique mais d’une volonté politique de Jean-Luc Moudenc ». Ce projet, qui pourrait aboutir en 2022, est essentiel pour l’équilibre du territoire et l’égalité citoyenne face aux transports. Les entreprises du BTP l’attendent, il impactera fortement l’économie locale. Le choix de la troisième ligne est un acte politique grave. Nous voulons le prolongement de la ligne B en 2022, avant un nouveau métro en 2035. Les deux projets ne sont pas incompatibles », a prévenu le patron du Département. La décision définitive doit être prise avant le 7 mars 2016 par Tisséo-SMTC.


Marc Pouiol

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Métro à Labège : l'avis favorable qui met les politiques au pied du mur

Métro à Labège : l'avis favorable qui met les politiques au pied du mur | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it








Comme quand il franchit le périph, le métro serait aérien entre Ramonville et Labège./ Photo DDM archives








La commission d'enquête sur le prolongement du métro à Labège a rendu hier un avis favorable au projet. Elle renvoie finalement la balle aux politiques : la polémique reste à trancher.

Serpent de mer des transports publics toulousains, le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège sera-t-il un jour réalisé? Depuis l'élection de Jean-Luc Moudenc au Capitole et à la présidence de la métropole, le principal financeur du syndicat mixte des transports en commun, ce projet vieux de plus de dix ans, fait à nouveau l'objet d'un bras de fer. Le maire de Toulouse milite clairement pour sa troisième ligne de métro quand la communauté d'agglo du Sud-est, le Sicoval, défend mordicus un choix déjà largement avancé.

Dans ce contexte tendu, l'avis de la commission d'enquête, remis hier à la préfecture et dont nous révélons aujourd'hui les conclusions, est un élément important qui était attendu de part et d'autre pour étayer ses positions. Selon nos informations, les commissaires enquêteurs ont rendu un avis favorable au projet. C'est le point essentiel : cela signifie que le prolongement du métro présente à leurs yeux, à l'issue de la concertation organisée en avril et mai, un intérêt public.

Cinq réserves

Sur le fond, cette position, au vu de l'immense majorité d'avis positifs recueillis, n'est guère une surprise. C'est du côté des réserves, qui accompagnent traditionnellement la prise de position, que le danger pouvait venir pour les tenants du projet. Jean-Luc Moudenc a annoncé qu'il y sera attentif. Or, en résumé, les cinq réserves formulées renvoient finalement la balle dans le camp des décideurs.

La commission d'enquête demande d'abord que soit reprécisée la date de mise en service. Le planning évoquait jusqu'à présent une ouverture en 2019. Aujourd'hui, ce serait plutôt 2020 voire 2021 qui serait envisageable. Jean-Luc Moudenc qui annonce la troisième ligne, ou tout au moins un premier tronçon, pour 2024 ne devrait pas manquer de redire là qu'à son sens, le Sicoval peut attendre.

Avec la deuxième réserve, il est demandé au maître d'ouvrage, c'est-à-dire le SMTC-Tisséo, de s'engager sur un plan de financement. A ce jour, celui-ci est calé. Le projet coûte 362 M€. Le SMTC est censé apporté 141 M€, le conseil départemental 80 M€ et le Sicoval 141 M€ avec l'aide de l'État (20,50 M€), de la région (10 M€) et de ressources propres. Il suffit aux décideurs, pour lever ce point de doute, de donner des assurances. Avec ces deux réserves, la position de la commission revient à dire aux politiques, en somme, qu'il leur appartient, à eux, de décider ce qu'ils veulent faire, quand et comment.... La polémique reste donc à trancher.

Les trois autres réserves sont plus techniques et ne devraient pas poser problème. Il est demandé que le tracé soit modifié au droit d'un immeuble proche du lac de l'Innopole, que les projections acoustiques à proximité du Gaumont Labège soient améliorées et que les parcs à vélo soient sécurisés. Les cinq réserves ne surprendront pas les élus du SMTC, chargés à présent de répondre. Ce sont celles qui avaient été émises, de façon provisoire, avant l'été. La préfecture devrait notifier aujourd'hui le rapport.

RepèresLe chiffre : 362

millions d'€> Le coût du projet. Le prolongement de la ligne B du métro sur cinq kilomètres jusqu'à Labège coûte 362M€ selon le plan de financement du SMTC-Tisséo.

La commission d'enquête demande notamment, dans une de ses réserves, « que le maître d'ouvrage s'engage sur un plan de financement ».

Prolongement du métro et 3e ligne : les deux projets

Le projet de prolongement de la ligne B prévoit cinq stations sur un peu plus de cinq kilomètres. Le métro resterait sous terre après Ramonville, le temps de franchir le canal du Midi et l'avenue Latécoère. Il serait ensuite aérien sur tout le reste du parcours. La première station est prévue dans le parc technologique du canal, à Ramonville, puis, après avoir franchi le périphérique, le métro arriverait dans le parc d'activité de Labège-Innopole pour s'arrêter dans les quatre stations suivantes : Institut national polytechnique, Innopole (devant le centre commercial), Diagora et Labège, le terminus qui serait un pôle d'échange avec de vastes parkings voitures et vélos, une connexion avec une halte sur la voie ferrée et un terminus de bus. 35 000 à 38 000 voyageurs par jour sont attendus, selon les chiffres du SMTC- Tisséo. Le Sicoval assure que sa part de financement de 141 M€ (sur 362 M€) est «bouclée et sécurisée». Après Claude Ducert, le président Jacques Oberti l'a dit en juillet.

Le projet de troisième ligne de métro, porté pendant la campagne des municipales à Toulouse par Jean-Luc Moudenc, est dans sa phase de définition. Quatre fuseaux sont envisagés pour le tracé, de Colomiers et à Malepère (aux portes de Saint-Orens), voire Labège, en passant par Matabiau. Une décision doit être prise à la fin de l'année. Le coût est évalué de 1,4 à 1,7millard d'€. Le financement doit être présenté début 2016. Jean-Luc Moudenc envisage le début des travaux en 2020.

Jean-Noël Gros et Lionel Laparade
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Métro à Labège : « Il faut prendre notre temps… »

Métro à Labège : « Il faut prendre notre temps… » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Alors que le prolongement de la ligne B vers Labège va être discuté en enquête publique, le président du Sicoval Claude Ducert se veut serein.

 


Dans de récentes déclarations, Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, a semblé plus motivé par la 3e ligne de métro que par l’idée de prolonger la ligne B du métro jusqu’à Labège, un projet pourtant bien avancé. Qu’en pensez-vous ?

Je crois qu’il faut relativiser ce qui se dit, notamment dans la presse. L’enquête publique sur le prolongement de la ligne B va bientôt être lancée et, dans ce cadre, il va être question des deux projets. À ce sujet, j’ai récemment dit à Jean-Luc Moudenc que la 3e ligne est une bonne idée car ce n’est pas stupide de relier l’aéroport à Labège.

Reste que le prolongement de la ligne B est un dossier prêt dans lequel certaines collectivités comme le Conseil général se sont engagées et pour lequel l’État a confirmé apporter la somme de 20,5 millions d’euros. De plus, c’est un projet espéré par nos entreprises de travaux publics, qui ont besoin de chantiers.

Jean-Luc Moudenc annonce que la 3e ligne de métro pourrait être livrée 3 ans après le prolongement de la ligne B vers Labège (2021). Vous y croyez ?

Cela se discute et il y a peut-être même des solutions intermédiaires à ces projets. Nous allons en discuter calmement car nous ne sommes pas là pour nous affronter, seulement pour voir quelles sont les meilleures solutions pour l’agglomération.

C’est ce que le Sicoval vient de faire sur le plan économique en adhérant à l’établissement public foncier local (EPFL) de Toulouse. On collabore ensemble de façon positive et je suis confiant sur le fait que ce dialogue nous permettra d’aboutir à des solutions sur le dossier du métro.

Quid du financement, qui repose notamment sur la vente de foncier sur le site du futur terminus du métro à Labège ?

Entre la vente de ces terrains, les ressources supplémentaires qui vont arriver quand de nouvelles entreprises se seront installées (Thalès, CEA Tech…), l’agrandissement du centre commercial, un emprunt à un taux très bas et les 20,5 millions de l’État, c’est un projet financé et raisonnable à ce niveau. Par le passé, lors de la création d’Innopole, les risques étaient bien supérieurs…

Qu’attendez-vous de l’enquête publique qui va démarrer, et des prochains mois de discussions ?

On a quelques mois pour discuter et nous verrons bien ce qu’il va se passer. Dans ce dossier, il faut prendre notre temps, être positif et ne pas tirer de conclusions à l’avance. Les deux projets, la 3e ligne et le prolongement de la ligne B ne s’opposent pas. À terme, tout ça est même cohérent. Reste donc à régler le problème du phasage…

 

Propos recueillis par David SAINT-SERNIN
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Labège. TIC Valley : un petit air de Californie

Labège. TIC Valley : un petit air de Californie | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
- La Dépêche :

La commune de Labège apris un petit air de Californie avec l'inauguration d'un nouveau local de la TIC Valley, pour TIC comprenez les technologies de l'information et de la communication.

Ce réseau de jeunes entreprises, qui ont toutes moins de cinq ans et moins de 30 salariés, a été lancé en 2009 par Ludovic Le Moan, fondateur de Goojet et de SigFox Wireless. « Un projet né d'une réflexion qu'il manque dans le monde de l'innovation un accompagnement fait par des entrepreneurs pour les nouvelles entreprises en leur fournissant autant des conseils techniques que des réseaux ou des détails sur des questions juridiques. Nous nous engageons aussi pour que les membres puisse se rencontrer quatre fois par an et échanger des idées ».

Un réseau innovant
Une dizaine d'entreprises participent en 2011 à cette expérience du Sud-est toulousain. En effet, les entreprises concernées sont toutes implantées sur le centre Innopole Labège. Seules deux dérogent à cette règle : les bureaux de Wiseed sont à Toulouse tandis que ceux de Global Vision Systems, éditeur de logiciels, sont à l'entrée de Ramonville au parc technologique du canal.

La TIC Valley est partenaire de la communauté d'agglomération du Sud-est toulousain, le Sicoval. Son premier vice-président chargé de la communication et de l'animation économique, Alain Sérieys explique cet engagement : « Sur le territoire du Sicoval sont regroupés 25 % des entreprises TIC de toute la région toulousaine soit 300 entreprises. Aujourd'hui, le Sicoval met à la disposition de la Tic Valley une salle de réunion et de restauration ». Ces locaux sont maintenant situés au 70 rue Ampère à Labège.
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