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J'enrage de mes erreurs

J'enrage de mes erreurs | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it


Je le reconnais, je n'ai pas su convaincre les abstentionnistes de sortir de leur léthargie, je n'ai pas su communiquer assez intensément pour repousser la gangrène du rejet de la représentativité politique.

Je n'ai pas su imposer ma crainte de l'abstention, tellement nuisible et anti démocratique car manipulée. J'avais bien des idées mais pas l'ambition d'un leader politique.

Quand je pense que presque la moitié des électeurs toulousains (47,81%) ont refusé de s'exprimer, j'en pleure.

Cela représente quand même 121748 personnes qui laissent:

- perdurer les votes pipés par les sondages et les journalistes qui adhèrent au système actuel

- les instituts de sondage leur dire quoi penser et faire lors des élections

- la facture du dérèglement climatique leur voler leurs économies

- chuter l'emploi et laissent progresser le marasme ambiant

- la première des priorités, l'emploi, dans l'ignorance et l'irrespect

- l'opacité et la pénombre diriger les affaires

- le pouvoir aux incapables au lieu de le reprendre pour eux-mêmes

- la désunion se maintenir alors que le parti du vote blanc voulait justement les rassembler et les souder

-le cercle vicieux pouvoir/finances/magouilles/pouvoir/finances baiser le cercle vertueux pouvoir collectif/redistribution des richesses/ respect concertation/vie communautaire enrichie/pouvoir partagé

- le risque d'une montée des extrêmes et des révoltes anarchistes

- bafouer la LIBERTÉ l'ÉGALITÉ et la FRATERNITÉ et refusent leurs rétablissement

- l'ancien système en place et ne rêvent même pas d'un monde nouveau avec rééquilibrage des pouvoirs

- promouvoir la malhonnêteté et la corruption

- leur désespoir et leur défiance leur cacher que des citoyens comme eux étaient candidats

- se maintenir une démocratie vérolée et infâme aux ordres des UMP et PS tous profiteurs

- la liberté aux corrompus et laissent les malfaçons impunies et prolongeables

- leur santé se dégrader et les risques de mort par accident industriel s'accroître

- une image au monde entier de faiblesse et de défaitisme

- perpétuer un anti humanisme indigne et néfaste, synonyme d'enfer

- l'éventualité assurée que de nouvelles associations comme « Plus jamais ça » verrons le jour

- l'hiver continuer ses conditions de petite mort de la nature et refusent la lumière et la renaissance du printemps

- leur non vote totalement réfractaire à toutes les propositions politiques, même les nouvelles qui émanent de citoyens comme eux. Je conclus qu'ils sont toujours CONTRE et ne passeront jamais POUR et qu'ils manquent d'ambitions et d'imaginations (comme quoi ? des moutons!)

- le monde dans la décrépitude et les magouilles financières

Tout simplement le pendant de mes 23 raisons pour les abstentionnistes d'aller voter, diffusées précédemment à partir du 1° mars.

Bref, des électeurs comme ça me font vomir.

Je ne peux plus vivre SANS HONTE dans une ville où plus de la moitié des électeurs rejettent la république et s'abstiennent de voter. Je prévois le plus tôt possible de déménager. Mon rêve: une ville avec un maire sans étiquette et au moins 70% de votants, au mieux Yerres qui a réélu Nicolas Dupont-Aignan avec plus de 77% de voix sur sa candidature et 61,48% de participation.

Bruno

Jacques Le Bris's insight:


Il faut préciser que notre ami Bruno de Toulouse nous avait donné pas moins de 23 raisons de ne pas s'abstenir le 23 mars 2014 !

http://bit.ly/OVMjBk


Seulement voilà à Toulouse, les médias ne dépendent que d'un seul homme (c'est triste d'en arriver là en 2014') et donc inutile de vous préciser quel écho cet appel à plus de civisme a eu dans les médias locaux.

Agriculture and economy's comment April 6, 2014 3:13 AM
Bravo Monsieur pour cette tirade à la Cyrano, mais avez-vous participé à une liste ? Je ne comprends pas non plus ce chiffre d'abstention et suis très surpris. A-t-on finement analysé les raisons, en faisant parler les intéressés. Effectivement, je n'ai pas vu de "signal d'alarme", à la lecture, très furtive, de notre quotidien local principal local. Les journalistes ne seraient-t-ils pas des enquêteurs et des "lanceurs d'alerte" ? Merci. Un banlieusard.
Jacques Le Bris's comment, April 6, 2014 3:14 AM
Si tu habites Toulouse, demande à ton voisin, il t'expliquera !
Jacques Le Bris's comment, April 6, 2014 4:32 AM
Si tu n'as pas de voisin, je te mets sur sa piste : c'est un Cumulard ardent défenseur du cumul des mandats (on le comprend).
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Municipales J-2 : les grandes incertitudes du second tour à Toulouse et en Midi-Pyrénées

Municipales J-2 : les grandes incertitudes du second tour à Toulouse et en Midi-Pyrénées | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it


Le suspense domine dans la plupart des principales ville de Midi-Pyrénées


À deux jours du second tour des élections municipales, le suspense domine dans la plupart des principales ville de Midi-Pyrénées. De grandes incertitudes planent sur le scrutin à Toulouse, Blagnac, Colomiers, Albi, ou encore Rodez. Revue de détail des situations de chaque ville à quelques heures de la fin officielle de la campagne.

EN HAUTE-GARONNE :

Toulouse

Verdana;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:"Lucida Grande";mso-bidi-font-style:italic">Des résultats serrés sont attendus à Toulouse : le maire sortant Pierre Cohen et son prédécesseur Jean-Luc Moudenc sont au coude-à-coude dans les sondages. Lors d’une conférence de presse mercredi matin, Jean-Luc Moudenc qui avait rassemblé sur sa liste dès le premier tour la quasi-totalité de la droite toulousaine affirmait : "J’attends le choix des Toulousains dans la sérénité qui marque mon caractère".

À gauche, dès le lendemain du scrutin du premier tour, Antoine Maurice, tête de liste EELV, et Pierre Cohen annonçaient un accord concrétisé par la fusion de leurs deux listes. La nouvelle liste : "Rassemblée, Toulouse avance", intègre onze membres de la liste "Toulouse Vert Demain" dont huit éligibles. En revanche, aucun autre candidat de gauche n’a incité à soutenir Pierre Cohen au second tour.

En effet, malgré sa rencontre de mardi matin avec Jean-Christophe Sellin, tête de liste Parti de Gauche, aucun accord n’a été trouvé entre les deux partis. Explications de Pierre Cohen : "Il voulait entre quatre et six places éligibles sur la liste, ce n'est pas conforme à ma vision de ce que doit être le second tour. On ne donne pas des strapontins à des gens dont le seul objet est d’appliquer la politique nationale au niveau local. Moi je veux un accord de solidarité politique". Et Jean-Christophe Sellin de conclure : "Si Pierre Cohen veut aller chercher les voix du Front de Gauche, qu'il se débrouille". Les deux autres listes d’extrême gauche, menées par Ahmed Chouki et Sandra Torremocha, n’ont pas non plus donné de consigne de vote. L’écologiste Elisabeth Belaubre a de son côté écrit une lettre à Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc, les demandant de réagir sur ses propositions, ce qu’ils ont fait. Néanmoins, Elisabeth Delaubre a décidé de ne donner aucune consigne de vote, constatant trop de désaccords. Enfin ni Jean-Pierre Plancade (DVG), ni Serge Laroze (FN) ni Christine de Veyrac (centriste) n’ont donné de consigne de vote pour le second tour.

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Municipales à Toulouse, 6 listes à gauche, un record

Municipales à Toulouse, 6 listes à gauche, un record | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Mélenchon, Jean-Christophe Sellin et Myriam Martin


En 2014 à Toulouse, la gauche sera représentée au 1er tour par pas moins de 6 listes (sur un total de 10). Outre les candidats Pierre Cohen (PS) et Antoine Maurice (EE-LV), la bataille pour convaincre les électeurs a opposé à gauche Jean-Christophe Sellin (FDG), Ahmed Chouki (soutenu par le NPA), Jean-Pierre Plancade (divers gauche) et Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière). Tous les quatre espèrent peser dans le résultat final de l'élection. Pour y parvenir, il faudra chahuter la hiérarchie au 1er tour.


En 2008, l'Union de la Gauche de Pierre Cohen avait réalisé un score de 39 % au 1er tour. Pendant ce temps, aucune liste d'extrême gauche n'atteignait 6 %. En sera-t-il de même dimanche à l'issue des votes ? Selon les derniers sondages, oui. Car ce sont Antoine Maurice et Serge Laroze (FN) qui se classent derrière Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc (UMP) dans les intentions de vote.

Jean-Christophe Sellin, en 5e position (entre 4 % et 6 %), semble le mieux placé pour créer la surprise. Le candidat, issu du Parti de Gauche, présente une liste Front de Gauche à laquelle ne s'est pas joint le Parti Communiste Français. Le PCF, pourtant membre de la coalition politique créée par Jean-Luc Mélenchon, a préféré rallier la liste de Pierre Cohen afin de contrer le retour de la droite. Jean-Christophe Sellin désapprouve. "Le choix du PC de s’allier avec le maire sortant marque une incohérence et un brouillage des cartes au moment où les populations ont le plus besoin d’un débouché politique clair." Tout comme il regrette "le refus d’EE-LV de mener ensemble une grande liste de rassemblement à la gauche du Parti socialiste". Bien qu'affaibli par les divergences au sein de la gauche, le Front de Gauche entend bien "faire le plus grand score possible" au 1er tour.


"Éco-socialisme" et volonté de rassemblement
Jean-Luc Mélenchon, hier soir en meeting à Toulouse, a félicité Jean-Christophe Sellin et Myriam Martin (NPA), numéro 2 de la liste, pour leur travail. Dans un contexte de campagne "morne et dépolitisée", ils s’enorgueillissent d'une "campagne de terrain, sans pros de la com'". La politique "éco-socialiste" qu'ils souhaitent mettre en place est essentiellement axée sur l'emploi, la culture, et l'écologie. Leur programme climat-énergie a d'ailleurs été jugé meilleur que celui d'EE-LV par Réseau Action Climat.

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a également profité de l'occasion pour replacer l'élection municipale toulousaine dans le cadre national, fustigeant la "politique de droite" du gouvernement socialiste. L'ancien candidat à la présidence s'est montré très critique vis-à-vis des médias, reprochant le trop faible temps de parole accordé aux candidats Front de Gauche dans toute la France. Au passage, une pique pour "le journal de Baylet, qui ne parle que de ses amis". Mais le principal message de Jean-Luc Mélenchon était un appel au rassemblement de la gauche pour les européennes et les campagnes qui suivront. "On parle la même langue, on a les mêmes repères, rappelle-t-il. Une nouvelle gauche est en train de naître".


Le rassemblement ne fait pas l'unanimité
Les deux listes d'extrême gauche, menées par Ahmed Chouki (Toulouse en marche !) et Sandra Torremocha (Faire entendre le camp des travailleurs) sont respectivement crédités de 2 % et 1 % d'intentions de vote. Le premier a fait des revendications des quartiers populaires son leitmotiv, "mais pas que". La seconde souhaite avant tout la défense des travailleurs face aux "attaques du monde du travail". Tous deux ont rejeté l'union proposée par le Front de Gauche. Ahmed Chouki justifie cette décision par son souhait de peser sur la campagne plus que sur le PS. C'est pourquoi il ne se ralliera pas à Pierre Cohen entre les deux tours. Quant à Sandra Torremocha, la candidate juge le Front de Gauche pas suffisamment contestataire par rapport au gouvernement.

Enfin, Jean-Pierre Plancade, ancien président de Tisséo, a lui, basé sa campagne sur le thème des transports. Crédité d'environ 2 % d'intentions de vote, le sénateur Parti Radical de Gauche n'a pour l'instant pas précisé qui il soutiendrait s'il est absent du second tour.

Par Adrien Serrière


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«Petits candidats» à Toulouse : pourquoi ils y croient

«Petits candidats» à Toulouse : pourquoi ils y croient | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Mesurés à moins de 5 % d’intentions de vote par notre sondage, six des dix candidats toulousains ne sont sûrs ni d’être remboursés de leur frais de campagne, et encore moins d’entrer au Capitole. Tous promettent pourtant d’aller jusqu’au bout.

Mais qu’est ce qui fait encore courir les candidats aux élections municipales de Toulouse auxquels le sondage Ipsos pour «La Dépêche du Midi», «France 3 Midi-Pyrénées» et «France Bleu Toulouse», attribue moins de 5 % d’intentions de vote à un mois du scrutin ? Placés sous un seuil d’étiage qui les relègue au rang de «petits candidats», ils ne sont sûrs de n’être ni remboursés de leurs frais de campagne, et encore moins d’entrer par la petite porte de l’opposition au conseil municipal du Capitole. Leur réservoir électoral sonne creux ? Tous iront pourtant, coûte que coûte, au combat politique.

Jean-Christophe Sellin (FDG) : «Je ne suis pas un petit candidat !». Il a le couteau entre les dents et promet d’utiliser l’arme nucléaire du CSA contre le prochain institut de sondage ou média qui ne respectera pas l’intitulé de sa liste. Car Jean-Christophe Sellin en est convaincu : si Ipsos l’a mesuré à seulement 4 % les 21 et 22 février derniers, c’est parce qu’il a été présenté aux sondés comme le candidat du Parti de gauche. «Or, nous sommes officiellement déclarés en préfecture comme la liste A Toulouse, place au Peuple, Front de Gauche. Et là, ça change tout», considère le mélenchoniste, en rappelant que des précédents sondages respectueux du label FDG avaient évalué sa performance électorale à 10 % et 7 %. «Souvenez-vous que notre organisation a fait descendre plus de 50 000 personnes dans la rue, que Mélenchon a obtenu plus de 15 % à la Présidentielle à Toulouse», ajoute le candidat qui se place plus volontiers dans le camp des poids lourds : «Sérieusement, une liste estampillée FDG, c’est autre chose que de Veyrac ou Belaubre», soupire Sellin, en concluant que «4 %, ça ne correspond à rien. Évidemment, nous serons au-dessus de 5 %».

Christine de Veyrac (SE) : «On ne se bat pas pour des places ou de l’argent». Mesurée à 4 % par Ipsos, l’eurodéputée qui fait désormais campagne en dehors des partis a gagné 1 point d’intentions de vote par rapport au précédent sondage. Mais sa véritable influence politique, Christine de Veyrac la situe plus volontiers sur la qualité du débat électoral. «Nous sommes entrés en campagne sous le double signe de l’ambition et de la proximité, considérant que depuis trop longtemps, Toulouse fait du surplace. Sur bien des sujets, nous avons été aux avant-postes et contraints les autres candidats à venir sur notre terrain. C’est déjà une victoire sur ceux qui, par ailleurs, privilégient l’insulte et l’invective au dialogue. Si le score de 4 % se confirme, nous n’aurons ni élus ni remboursement de nos frais électoraux. Et alors ? C’est un risque que nous prenons en conscience parce que nous faisons de la politique au sens noble du terme. Les électeurs ont le choix : voter pour nous ou pour des étiquettes».

Jean-Pierre Plancade (SE) : «Nous serons au second tour». «Si les sondages faisaient une élection, alors je n’aurais pas consacré ma vie à la politique», déclare, philosophe, le sénateur de Haute-Garonne qui disputera les élections municipales à Toulouse en candidat indépendant. Ipsos lui prête un score de 2 % ? «Je ne sais pas comment travaillent les instituts, mais notre propre outil de mesure nous situe plutôt à 7 % aujourd’hui. Et comme dans toute élection, les derniers quinze jours seront déterminants. Avec un PS auquel les électeurs ont retiré leur confiance et une UMP embourbée dans les affaires, nous franchirons mécaniquement le seuil des 10 % et nous serons les arbitres du second tour», pronostique Plancade. Et s’il se trompe ? «Je n’aurais aucun regret. J’aime cette ville et ç’aurait été une grande frustration de ne pas aller au combat électoral».

Ahmed Chouki (NPA) : «Zéro regret». A 2 % d’intentions de vote, le candidat du NPA n’est pas déçu : «C’est autant que Plancade dont le budget de campagne est cinq fois supérieur au nôtre, et pas beaucoup moins bien que Sellin», constate Ahmed Chouki. «Nous avons réussi à constituer une liste, la plus jeune à Toulouse, à imposer les quartiers comme une thématique de campagne transversale. Si nous perdons de l’argent, ce n’est pas grave. Nous n’aurons pas perdu notre temps et nous nous serons fait entendre. Je pense cependant que dans l’intérêt du débat démocratique, les petits candidats devraient bénéficier d’un dispositif de soutien financier spécifique. Parlons-en aux parlementaires qui dans leur grande majorité défendent le principe du vote utile», ironise Chouki.

Sandra Torremocha (LO) : «Minoritaires, et alors ?». La candidate de Lutte Ouvrière ne se fait pas d’illusion. «Nous savons que nous sommes minoritaires et que nous ne serons pas élus. Mais dans un contexte de crise politique où l’électorat ouvrier ne sera pas épargné par l’abstention, il importe qu’à travers nous, ceux qui veulent exprimer leur révolte ou leur colère soient représentés».

Elisabeth Belaubre (RC) : «En campagne pour gagner». La candidate du Rassemblement Citoyen de Corinne Lepage n’a jamais fait mystère des raisons qui l’ont conduite à se présenter. Troisième adjointe de Pierre Cohen, son mandat a comme un goût d’inachevé. Elle qui aurait voulu faire beaucoup plus prend donc son destin politique en main. Et ce n’est pas le score de 1 % évalué pour elle par Ipsos qui entamera sa détermination : elle est en campagne pour la gagne.

Jacques Le Bris's insight:

Bonjour,

La Dépêche a raison.
Je le confirme ici, je suis une petite candidate.
En effet, en m'étirant bien le matin, je mesure 1,52m :)
Mais je n'ai pas les idées courtes.
Je suis fière de présenter avec mon équipe de Citoyennes et de Citoyens, tous issus de la société civile, 45 projets concrets, 100% possibles, 100% nécessaires et créateurs d'emplois.
http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/2014/01/le-rassemblement-citoyen-municipales-2014-toulouse.html#Pro


De quoi redonner espoir à nos concitoyens qui se trouvent face à notre République en pleine déliquescence ; une vraie République bananière comme l'a indiqué Corinne Lepage venue le 10 mars soutenir notre liste.

Notre démarche pragmatique, loin de toute idéologie de droite ou de gauche, consiste à mettre en place le plus rapidement possible ce qui fonctionne par ailleurs en l'adaptant aux conditions toulousaines ; tout simplement pour mieux vivre à Toulouse.
Ceci devrait rassembler toutes les Toulousaines, tous les Toulousains et tous les Usagers de La Ville Rose (de jour comme de nuit).

Ils exprimeront d'ailleurs concrétement leur confiance retrouvée grâce à une politique fondée sur une base solide le 23 mars à la grande surprise des maîtres es-sondages bidonnés de la Capitale qui tentent d'entretenir un système agonisant.
Construisons nous-mêmes Demain !

Cordialement
Elisabeth Belaubre

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Rassemblement citoyen anti-abstention massive à Toulouse le 10 mars 2014

Rassemblement citoyen anti-abstention massive à Toulouse le 10 mars 2014 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
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Ahmed Chouki : « Cette campagne électorale est un véritable gachis »

Ahmed Chouki : « Cette campagne électorale est un véritable gachis » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Par David Saint-SerninAhmed, vous étiez en meeting à la salle Mermoz ce lundi 3 mars. Malgré la venue d’Olivier Besancenot, la salle était loin d’être remplie. Est-ce une déception?

Très clairement, vu les conditions dans lesquelles se déroule la campagne et la manière dont les médias relaient nos informations, accueillir 232 personnes, chiffre officiel, est plutôt bien. Besancenot, nous l’a confirmé. Même à Paris, ils ne font pas plus de 500 personnes. On a donc pas à rougir. Vu le nombre de listes à gauche, l’on voit bien qu’il y a un émiettement de la mobilisation des militants. J’attends maintenant avec impatience de voir ce que vont faire les autres candidats dans les mêmes conditions que nous.

La presse serait donc responsable du manque de mobilisation autour de votre liste?

Ce que nous constatons, c’est que nous avons peu de relais médiatique de la part d’une certaine presse qui partage les intérêts de la liste de gauche à Toulouse. Cette presse ne s’intéresse pas à nous. Quand on parle de pluralité et d’indépendance de la presse, l’on voit bien que le besoin est criant dans notre ville.

« À Toulouse, les candidats se comportent comme des enfants dans une cours d’école »

Ce week-end, vous avez également été au centre d’une polémique déclenchée par Jean-Luc Moudenc contre l’entourage de Pierre Cohen. Que pensez-vous de ces attaques personnelles?

Déjà, je laisses les uns et les autres dire ce qu’ils veulent. Mais voir cette campagne tomber aussi bas, c’est vraiment dommage, plus que dommage. C’est du gâchis car on attend depuis six ans de s’exprimer sur les urgences sociales par exemple et pour l’instant, on ne parle que des petites anecdotes qui n’intéressent pas les citoyens…Ce climat est entretenu par l’équipe sortante qui refuse le débat et la contradiction. C’est flagrant lorsque nous apprenons qu’une réunion sur la politique de la Ville s’est tenue récemment à Toulouse avec Claude Bartolone est que tout ceci s’est fait en catimini avec des interlocuteurs triés sur le volet.

Quand on est sortant, que l’on dit tous les jours que ce que l’on a fait est très bien, il faut assumer et ne pas se fermer à la discussion. En ayant l’attitude qu’ils ont, les sortants ouvrent la porte à d’autres considérations que les programmes car les autres candidats doivent exister médiatiquement. Cela se traduit par la mise sur la place publique d’idée farfelues ou par une avalanche de petites phrases. Résultat, les candidats se comportent comme des gamins dans une cours d’école…

Dans un communiqué de presse, vous avez proposé de débattre avec Pierre Cohen et les autres candidats au milieu de la place Abbal, quartier Reynerie, ce jeudi 6 mars à 18h30. Espérez-vous réellement des réponses positives de leurs parts?

J’espère qu’ils vont me dire qu’ils sont prêts à débattre du bilan. Pierre Cohen accepte de débattre quatre jours avant le premier tour (dans le cadre d’un débat organisé par France 3 Midi-Pyrénées, NDLR). Tout cela ne va pas. On ne peut pas laisser cette équipe sortante se pavaner de la sorte jusqu’à trois jours du vote. Nous, on propose un débat clair, net et précis et tout de suite.

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Municipales: Jean-Luc Moudenc (UMP) est-il allé trop loin ?

Municipales: Jean-Luc Moudenc (UMP) est-il allé trop loin ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Moudenc s’est lâché vendredi devant quelques journalistes invités à déjeuner pour une discussion à bâtons rompus censée nourrir du «off». Avec une virulence inhabituelle, le candidat UMP à la mairie de Toulouse a attaqué le maire sortant Pierre Cohen (PS) qu’il a qualifié de «pétochard» mais aussi «d’idéologue méprisant et arrogant» qui ne cesserait «d’humilier ses adjoints». «Je l’ai vu, rapporte l’ancien maire, humilier Antoine Maurice et Régis Godec (élus Verts, N.D.R.) qui baissaient la tête et n’osaient rien dire. C’est avec eux qu’il va devoir se rabibocher entre les deux tours. Je promets des nuits difficiles à Pierre Cohen.»

«L’autoritarisme cohénien ne convient pas à Toulouse» a ajouté Jean-Luc Moudenc, qui s’en est aussi pris, sans les nommer, aux «aboyeurs professionnels» Joël Carreiras et François Briançon, adjoints au maire. Il a enfin affirmé que «le commissaire politique de service» (François Briançon) aurait tenté de dissuader Ahmed Chouki, tête de liste de Toulouse en marche, de présenter une liste en échange d’une subvention plus importante pour son association sportive. Hier, M. Briançon a démenti catégoriquement ce qu’il qualifie «d’accusation diffamatoire et délirante». M. Chouki n’a pu être contacté. De son côté, Pierre Cohen a dénoncé «des attaques honteuses» et une «perte de sang-froid inquiétante» : «Il a usé de la menace et de l’injure à mon égard dans des termes indignes des responsabilités auxquelles il aspire. Son comportement et ses propos ne sont pas sans rappeler les méthodes chères au Front national». Enfin, Jean-Louis Ducassé, colistier de Pierre Cohen et directeur du Samu 31, a reproché à Jean-Luc Moudenc ses «attaques ad hominem » dans une longue lettre qu’il lui a adressée hier : «Je ne pensais pas que vous auriez besoin de vous abaisser à ce point en attaquant les valeurs personnelles du maire de Toulouse pour espérer avoir un pseudo-argument dans un débat démocratique qui mérite une autre tenue que celle vers laquelle vous semblez souhaiter aller». S.M.

Jacques Le Bris's insight:

[NDC] Certes non ! JLM n'est pas allé trop loin, il suffit de lire les Chroniques du Capitole, le roman des Municipales à Toulouse,  pour s'en rendre compte

http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/tag/Chroniques%20du%20Capitole/


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Antoine Maurice, l'archétype du candidat à handicap

Antoine Maurice, l'archétype du candidat à handicap | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Depuis le 28 septembre, les militants écologistes toulousains connaissent leur tête de liste pour les élections municipales de 2014. En effet, les 85 adhérents ayant participé au vote ont confié à Antoine Maurice la direction de la liste autonome d'Europe Écologie Les Verts. Retour sur ce choix et sur la personnalité de celui-ci avec Julien Faessel, ancien secrétaire d’Europe Ecologie les Verts à Toulouse. (Chronique publiée la première fois le 31 octobre 2013)

 

« Les Verts raffolent des candidats à handicap. Il faut entendre par là des candidats qui cumulent des caractéristiques qui leur porteront préjudice durant la campagne. Il s'agit d'une certaine façon de mettre en avant la différence, l'originalité et le « courage » d'un parti vert qui donne à ces occasions des arguments à ses détracteurs. EELV est en effet souvent présenté comme étant coupé de la population et constitué d'hurluberlus. Le choix d'Eva Joly par rapport à Nicolas Hulot est symptomatique de ce phénomène. Tout le monde est d'accord pour dire que Hulot est écologiste et bon communicant, cela était donc fort suspect pour le parti vert. Il était même ouvert à la discussion, quelle hérésie ! Au contraire, la méconnaissance des questions écologistes et un faible niveau de français, faisaient de la candidate à lunettes rouges un porte drapeau idéal pour être sûr d'aller droit dans le mur. Cela leur permet de se voiler la face, en rejetant sur un candidat boiteux l'échec d'une dynamique électorale d'ensemble. En effet, les Verts font habituellement des campagnes désastreuses, où l'idéologie, le dogmatisme et l'ethnocentrisme prennent le pas sur la réalité et sur l'objectif principal, qui est d'avoir un maximum de voix.

Qu'en est-il d'Antoine Maurice dans tout ça ? Les Verts n'avaient qu'un seul candidat valable pour Toulouse (Onesta). A partir du moment où ce dernier ne se présente pas, il semble évident qu'une liste autonome est suicidaire pour EELV et pénalisante pour le PS. Celle-ci s'est tout de même montée, et est dirigée de surcroit par un parfait inconnu. Un blog local avait d'ailleurs penché au printemps du côté d'antoine Maurice au prétexte de « tant qu'à prendre un parfait inconnu ». Nous pouvons toutefois douter de la capacité de ce dernier à mobiliser les Toulousains. Vrai bobo de centre-ville vivant le long des allées Jean Jaurès, Gersois d'origine mais n'en ayant ni l'accent ni la carrure et toujours bien habillé, Antoine Maurice a un profil qui n'en doutons pas fera fureur place Saint Pierre. Quel dommage que cette population soit trop jeune (ou encore trop saoule le dimanche) pour aller voter.

En interne de son parti, le désormais candidat Vert a su se rapprocher rapidement du sommet. Ami personnel de la « grand-chef » Duflot (tyran Duflot disent ses détracteurs, probablement des aigris), il a su montrer une efficacité certaine lors des congrès internes, où vote par procuration et langue de bois sont rois. Élu au « parlement interne » national d'EELV, Antoine Maurice a bien entendu soutenu les parachutages de ses copains, le non respect des statuts du parti (ceux qui imposent la proportionnelle d'habitude tant vantée), les pratiques douteuses de l'organisme de formation des élus verts, en gros, tout ce que décidait la chef. En contrepartie de cette docilité, il a dans son carnet d'adresse des ministres et des députés. J'entends d'ici des rabat-joies qui vont dire que tout ce beau monde a été élu avec le logo et les voix du PS. Volonté de nuire assurément, n'oubliez pas que les Verts présentent une liste autonome, preuve (parait-il) qu'ils ne sont pas un PRG vert. Mais quand on voit que même un sénateur PRG veut présenter sa liste à Toulouse, on se dit qu'il ne faut plus s'étonner de rien. Je suis néanmoins prêt à parier qu'antoine Maurice poussera sa liberté d'action jusqu'à attendre 22h15 du dimanche soir du 1er tour des Municipales pour appeler à voter PS. Et oui, quand on est un vrai radical c'est jusqu'au bout, on ne se refait pas.

Pour l'avoir côtoyé quelques temps, je pense pouvoir affirmer qu'antoine Maurice n'a pas un mauvais fond. D'ailleurs, je ne sais pas s'il s'est fâché avec grand monde ces dernières années. Sa présence naturelle, qu'il met si bien en valeur lors des conseils municipaux et communautaires pour féliciter le maire-président du succès de sa politique, en font un concurrent direct du fils Cujives au poste envié de meilleur cireur de pompes du Capitole. Les comptes rendus du groupe vert de ces conseils sont éloquents (disponibles sur leur site internet). On en vient à arrêter de chercher les divergences au vu d'une telle communion du groupe à « célébrer les beaux succès », à « l'auto félicitation », aux « réjouissances », devant «les initiatives saluées » et autres « approbations » qui remplissent ces comptes rendus. Notons toutefois pour être complet et pointilleux, qu’Antoine Maurice s'est fendu dernièrement d'une prise parole sans concession sur le projet de loi relatif aux métropoles, dénonçant (tenez-vous bien) « une réforme au milieu du gué ». Peut-être se voit-il député et a-t-il confondu l'Arche Marengo avec l'Assemblée Nationale pour produire une critique d'un projet de loi ? Mais à n'en pas douter, Pierre Cohen tremble encore aujourd'hui devant une telle radicalité dans le propos d'un de ses sujets qui d'habitude est si sage. Sinon pas de trace de critique, voire de réserve, par rapport à la politique municipale.

D'une certaine manière, avec un bilan personnel qui tient sur un demi post-it, Antoine Maurice serait gonflé de critiquer un maire qui lui a tout de même donné une vice-présidence de la métropole, et qui depuis n'a pas été trop regardant sur le travail réalisé. En réalité, ses véritables adversaires étaient ses propres collègues verts Élisabeth Belaubre et Philippe Goirand, qui ont amené le bio dans les cantines toulousaines et construits des pistes cyclables. Ces petits arrogants et leurs bilans sont heureusement aujourd'hui partis du groupe des élus verts. Ce groupe d'élus est d'ailleurs passé de 8 à 5 membres sous la présidence d'un Régis Godec bombardé directeur de campagne, et qui sera troisième de la liste. On a déjà donné des preuves plus convaincantes de la capacité à savoir bien s'entourer.

Personnellement, je pensais que la décroissance concernait l'économie, et non la taille des groupes politiques ou des scores électoraux. »

 

Chronique signée par Julien Faessel, ancien secrétaire d’Europe Ecologie les Verts à Toulouse que vous retrouverez un jeudi sur deux sur Toulouse Infos
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▶ Municipales Toulouse 2014 // L'emploi // Liste "A Toulouse place au Peuple" // Sellin - YouTube

Publiée le 11 févr. 2014

Quatrième film de la campagne du Front de Gauche pour les élections municipales de 2014.
Avec Myriam Martin, Hafid Saïdi et Jean-Christophe Sellin.

Réalisation : Clément Elbaz

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Interview de Sandra Torremocha - [Portail de Lutte Ouvrière]

Interview de Sandra Torremocha - [Portail de Lutte Ouvrière] | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

"http://www.lutte-ouvriere.org/index.php?page=player&id_article=32573"

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Grenouillage - Le Rassemblement Citoyen

Grenouillage - Le Rassemblement Citoyen | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Grenouillage et sabordage sont les deux mamelles de la Politique Socialiste
   

Dès le début de mon mandat, j'ai un gros dossier sur le bureau : celui des antennes de téléphonie mobile. C'est un sujet que je connais depuis longtemps. Je sais quels sont les enjeux économiques, et je sais aussi que le principe de précaution doit s'appliquer aux ondes électromagnétiques. J'ai rencontré des gens inquiets, et d'autres qui sont malades à cause de ces ondes. Je sais aussi le lobbying intense qui peut s'exercer dans ce domaine.

En accord avec Pierre Cohen, je pose un moratoire sur l'installation de toute nouvelle antenne, et je commence un travail de rapprochement des Associations (Antennes 31, Robin des toits...) et des opérateurs (SFR, Bouygues, etc.), ainsi que des riverains inquiets mobilisés. Mon idée est de rédiger en commun une Charte de bonne conduite, qui garantisse aux Toulousains une information totale et limpide et des niveaux électromagnétiques maîtrisés, et aux opérateurs un fonctionnement convenable des réseaux. Cela prend du temps, mais il y a de la bonne volonté de part et d'autre.

Nous nous mettons d'accord sur un maximum de 0,6 volts/mètre, sur l'obligation d'une information et d'une concertation avec les riverains lors de l'installation d'une nouvelle antenne, et sur l'interdiction de toute nouvelle installation dans les endroits où il y a déjà un champ important.

C'est alors que Pierre Cohen me demande de reporter des réunions. Puis il veut reprendre lui-même la négociation. Il nous fait perdre du temps… Puis il charge Daniel Borderie, un de ses conseillers (PS bien sûr), de diriger les discussions, et s'arrange pour que je puisse de moins en moins m'en occuper. Et peu à peu les opérateurs se désengagent et annoncent qu'ils ne signeront pas la Charte que j'élaborais avec eux...

Je résiste comme je peux : À défaut de Charte, j'obtiens la création d'une Commission de Concertation, mais avec des objectifs moins ambitieux : On passe à environ 1 volt/mètre, toutefois il reste l'obligation d'information et de concertation. Je finis par me dire que c'est toujours ça de pris.

Par la suite, cette Commission se met à dériver aussi : je constate que les comptes-rendus ne reflètent pas exactement les propos qui y sont tenus. Je vois que les Services techniques, qui doivent être au service des élus, délivrent sans mon accord des autorisations pour de nouvelles antennes. J'alerte Pierre Cohen, qui, le plus souvent, fait le sourd. Daniel Borderie (je rappelle qu'il n'est pas élu et ne représente pas les citoyens) ne répond pas aux mails que j'envoie pour signaler les anomalies et les inquiétudes des habitants. Je suis sans pouvoir ! La démocratie, qui donne le pouvoir aux élus, est bafouée.

Je bataille pour sauver ce qui peut l'être, difficilement. Je reste loyale avec Pierre Cohen et la Majorité, parce que j'ai aussi d'autres dossiers importants (cantines scolaires, Légumerie, Régie agricole …) que je ne veux pas abandonner. C'est pour le moins désolant.

Or, le pire n'est pas encore arrivé : on annonce la 4G. Je crains une explosion des champs électromagnétiques. Je réussis à faire admettre à Pierre Cohen qu'il ne faut pas autoriser la 4G tant qu'on n'aura pas la garantie que les champs resteront dans les limites fixées par la Commission (« environ » 1 volt/m). Arrive la réunion où on doit exiger cette garantie : Il y a là Pierre Cohen, les opérateurs, les représentants des Associations de défense des habitants et moi-même. Au moment de discuter la 4G, le représentant d'une des Associations présentes déclare qu'il n'y a pas besoin de garantie, qu'on n'a qu'à l'installer et faire les contrôles après. Les autres représentants d'association ne disent rien.

Je ne comprends plus : Pourquoi sont-ils là ? Qu'est-ce qui les a retournés comme ça ?

Évidemment, Pierre Cohen et tous les autres embrayent au quart de tour, et la décision est prise sans discussion : on fait la 4G tout de suite. Pour les précautions, on verra plus tard...

Je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire : Si les associations de défense des habitants elles-mêmes se débinent, si les services techniques ne veulent travailler que dans l'intérêt des industriels, comme le Maire, alors je ne vois pas comment je peux agir, malgré ma conviction que la santé publique est en cause.

Cependant je peux témoigner, comme aujourd'hui. Pour que chacun vote en sachant qui fait quoi, y compris dans les Associations. Les élus ont beaucoup de pouvoir, et le Maire reste le chef absolu. Si j'avais été Maire, nous aurions désormais une charte, et des niveaux de champ électromagnétique bien contrôlés. Ce n'est pas le cas, par choix du Maire Pierre Cohen, contre mon avis ! 

Heureusement, le 23 mars 2014 nous pouvons encore voter...


Elisabeth Belaubre

@EBTlse

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Vol de nuit

Vol de nuit | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Toulousaines, Toulousains, on nous a déclaré quelques vols de nuits...


Ladepeche.fr, dans son article en ligne du 7 janvier 2010, nous le rappelle : Le Maire Pierre Cohen avait promis pendant sa campagne électorale de 2008 d'agir pour supprimer les vols de nuit à l'aéroport de Toulouse Blagnac. Il faut dire qu'ils sont quelques cent mille Toulousains et « grands-Toulousains » qui ne dorment jamais une vraie nuit de sommeil, car réveillés par les avions qui décollent ou atterrissent. L'Organisation Mondiale de la Santé insiste sur la nécessité de périodes de sommeil continues, sans bruit, sous peine de troubles de la santé importants.  Le journaliste de ladepeche.fr rappelle aussi que pour les Associations, comme pour les élus, l'argument économique des gestionnaires de l'Aéroport ne tient pas puisque déjà de nombreux aéroports sont fermés la nuit (Orly, Beauvais, Strasbourg, Genève, Zurich…) sans problème économique majeur.

Dans cette logique, le 18 décembre 2009, sur proposition du groupe Communiste, Républicain et Citoyen, le Conseil municipal de Toulouse a voté un vœu, c'est à dire un engagement à agir pour cesser les activités aéroportuaires entre 0 heures et 6 heures du matin. Avec mes amis Verts, je soutiens ce vœu, et le Maire Pierre Cohen le vote aussi, comme l'ensemble des élus PS. Il n'y a eu que 7 abstentions. Les citoyens ont été entendus...

Signalons au passage que le Conseil Général et le Conseil Régional se sont aussi prononcés contre les vols nocturnes.

Mais il y a des gens dont la parole donnée ne vaut visiblement pas grand-chose. En effet, le 4 novembre 2010, la Préfecture réunit une « Commission consultative de l'environnement de l'aéroport de Toulouse Blagnac » qui vote un « plan d'action » prévoyant le maintien des vols de nuit, par amour de la Sainte Économie, comme d'habitude.[1] C'est Régine Lange, adjointe socialiste chargée du Développement durable, que Pierre Cohen a désignée pour le représenter dans cette commission. Qu'a donc voté Régine Lange, au nom de la Communauté Urbaine, après avoir voté un vœu contre les vols de nuit au Conseil Municipal ? Elle a voté pour. Je suppose que Pierre Cohen savait ce qu'elle faisait...

Mais je ne lâche pas l'affaire et je présente un nouveau vœu demandant l'arrêt des vols de nuit, le 19 novembre 2010[2]. Ce vœu est rejeté. Pierre Cohen s'y oppose, contrairement à ses engagements répétés ! Il refuse aussi une concession que nous proposons, de maintenir juste un seul vol, pour le service postal.

Il s'engage cependant à revenir à l'interdiction, s'il n'y a pas d'amélioration d'ici un an (donc novembre 2011).

Depuis quatre ans, que croyez-vous qu'il arriva ? Le nombre de vols de nuit a augmenté, tout simplement !

Les avions n'empêchent pas le Maire de dormir. Ni les insomnies de ses administrés.

Ce n'est pas ma façon de voir le rôle du Maire. Il faut du courage politique, et partager la ville.

C'est sur les actes, pas sur les promesses, qu'on choisit ses élus.


Elisabeth Belaubre

@EBTlse

 

[1]Or sur cette période de 0 heure à 6 heures, seuls sept vols étaient concernés. Pas de quoi couler l'économie de la Région...

[2] Le vœu a été proposé cette fois devant le Conseil Communautaire de la Communauté Urbaine (la Métropole), au nom du groupe écologiste EELV et du groupe Communiste, Républicain et Citoyen.

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Sur France Bleu Toulouse, on cause des élections municipales

Sur France Bleu Toulouse, on cause des élections municipales | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Pierre Cohen au micro de France Bleu Toulouse


La radio toulousaine mobilise ses équipes et ses micros pour le suivi continu des élections municipales à Toulouse. Sur 90.5 mhz.

Jusqu’au 30 mars, date du deuxième tour des élections municipales, France Bleu Toulouse propose un suivi continu de l’actualité de la campagne électorale à Toulouse.

Déjà pleinement au rendez-vous de l’actualité politique tout au long de l’année, avec notamment Jean-Marc Pérez (rédacteur en chef) et Stéphanie Mora (journaliste politique), la radio toulousaine va déployer, à partir de ce vendredi 7 février, une programmation vraiment spéciale.

Avec Voix du Midi et les médias locaux

A partir de ce vendredi 7 février, France Bleu Toulouse propose de faire le point sur les enjeux des élections municipales avec ses confrères de la presse toulousaine. Chaque vendredi de 18h05 à 18h30 et, à tour de rôle, les journalistes politiques ou rédacteurs en chefs de France 3 Midi-Pyrénées, La Dépêche du Midi, 20 minutes, Métro, TLT et Voix du Midi Toulouse débattront avec Stéphanie Mora.

Le rédacteur en chef de Voix du Midi, Pascal Pallas, interviendra les 14 février et 7 mars avec 20 minutes et le 21 mars aux côtés de La Dépêche du Midi.

A partir du 17 février, la rédaction de France Bleu Toulouse proposera son « Journal des municipales», du lundi au vendredi, à l’occasion des flashs infos de 7h et 9h. Au programme: tous les échos de la campagne mais aussi un retour sur les fondamentaux des élections municipales. Quelles sont les missions d’un maire ? A quoi sert un conseil municipal ?

Dès le 24 février, la rédaction se penchera sur les préoccupations des habitants et fera le tour des enjeux des municipales des principales villes de l’agglomération dans son « Vu d’ici, spécial campagne», du lundi au jeudi, à 6h50 et 9h20.


Soirées et matinales spéciales

Deux soirées spéciales sont par ailleurs programmées les 23 et 30 mars, à l’occasion des deux tours du scrutin. La rédaction fournira résultats en temps réel et premières réactions des têtes de liste de l’agglomération toulousaine. En complément, la rédaction de France Bleu Réseau interviendra via un flash information toutes les 30 minutes pour suivre l’évolution des résultats de l’élection de tous les points chauds de France et les réactions des leaders politiques.

Le lendemain de chaque tour, la matinale animée par Alban Forlot sera par ailleurs consacrée pleinement aux résultats de la veille.

France Bleu propose également des suivre l’actualité des élections dans un dossier spécial sur www.francebleu.fr.

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Elections municipales et communautaires 2014 Toulouse 2e Tour

Elections municipales et communautaires 2014 Toulouse 2e Tour | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
retrouvez toutes les informations concernant les élections municipales de 2014 : par département et commune. Les candidats et les résultats
Jacques Le Bris's insight:

Le nouveau maire doit être modeste dans sa victoire,

obtenue avec 28,95% des inscrits

face à 42,34 % d'abstention et 2,05 % de votes Blancs

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Elections municipales 2014 Toulouse

Elections municipales 2014 Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
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A Toulouse, une campagne en ville

A Toulouse, une campagne en ville | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Réunion pour les militants de la liste d'Élisabeth Belaubre, à Toulouse./ Photo DDM

«Bonjour ! ça concerne les transports !» La jeune femme prend le papier et se plonge dans la lecture du tract avant de s’enfoncer dans la bouche du métro. Il est 18 heures et il fait encore bon du côté de la place des Carmes à Toulouse où les «Jeunes avec Jean-Luc Moudenc» ont décidé de mener une action.

À quelques jours du premier tour, les écuries mobilisent leurs troupes pour le forcing de la dernière ligne droite. Et elles sont sur le terrain… «Aujourd’hui», explique Yoann, qui est le responsable des «Jeunes avec Jean-Luc Moudenc», «nous distribuons des tracts sur la thématique des transports. Nous avons aussi préparé des tracts spécifiques pour chaque quartier, que nous allons proposer pour en discuter avec la population.»

Yoann était déjà le responsable des Jeunes Populaires (le mouvement des jeunes UMP), et c’est tout naturellement qu’il a suivi le candidat de son parti, Jean-Luc Moudenc. Depuis deux mois, dès qu’il quitte son travail de juriste à Websourd, il consacre tous ses loisirs à battre la campagne. «Mais, il y a des personnes qui viennent d’horizons différents, de la jeune chambre économique, de l’UDI, du MoDem, de l’UNI…»

À ses côtés, Valentin, 18 ans, étudiant en économie : «Le plus sympa, ce sont les rencontres avec les gens. L’accueil est plutôt favorable, plutôt chaleureux.»

Valentin réalise aussi des vidéos qu’il poste sur les réseaux sociaux, Twitter, Facebook… Étudiant en Sciences Po et École de Commerce, Elliott, 20 ans, explique qu’il milite «pour des valeurs, pour l’idée qu’on se fait de Toulouse…»

«Quand on se promène avec Jean-Luc Moudenc, il y a beaucoup de gens qui pensent qu’il est le maire !», raconte Valentin. «Alors il répond ‘’Non, je suis l’ancien maire…. et le futur maire !’’»

Photo, BD, Twitter

Le maire actuel, c’est Pierre Cohen, PS, et il peut lui aussi compter sur des troupes jeunes et fraîches pour appuyer sa candidature. Ceux-ci se sont d’ailleurs rassemblés l’autre soir place du Peyrou, une place qui autrefois était plutôt d’ailleurs le lieu de ralliement des étudiants de droite : les temps changent. Là, Pierre Cohen, accompagné d’un de ses lieutenants, François Briançon, est accueilli à La Fabrique, par les jeunes militants.

«Ce soir, nous allons lui présenter des œuvres qui ont été réalisées par des jeunes artistes toulousains, et qui sont exposées ici : photo, bande dessinée, peinture, vidéo…», explique Grégoire, jeune militant socialiste. «Ces œuvres illustrent des parties du programme de Pierre Cohen qui ont été réalisées, c’est une sorte d’hommage à son action de maire.» Grégoire passe pas mal de temps lui aussi dans cette campagne : «On distribue des tracts, mais on tente également d’instaurer un dialogue, on parle du bilan de l’action du maire. Et puis nous assurons une présence massive sur Facebook et Twitter.» «Beaucoup de terrain !», confirme Stéphane Bonzom, secrétaire général des jeunes socialistes, étudiant en Droit. «On va sur les marchés pour discuter, recueillir les avis…»

Des moyens réduits

Pierre Cohen ou Jean-Luc Moudenc, les deux poids-lourds toulousains, peuvent compter sur des centaines de militants. Pour Élisabeth Belaubre, qui mène la liste «Rassemblement citoyen», avec le soutien de la députée européenne Corinne Lepage, le nombre est beaucoup plus restreint, les moyens aussi, mais la ferveur est bel et bien là ! Dans son local de la rue Palaprat, ce soir-là, c’est une réunion stratégique. Une trentaine de personnes, des plannings, des tâches que l’on se répartit… Tout le monde, colistiers compris, met la main à la pâte, comme Jean-Félix Honorine, président de Forces citoyennes. «Je laisse mes enfants à l’école, et après, je vais distribuer les tracts !», indique ce papa.

«Un petit point sur l’affichage», signale Élisabeth Belaubre. Elle énumère : «Kattia, c’est fait ! Pierre, c’est fait ! Camille et Cécile, c’est fait !… Qui a besoin de renfort ?»

«Ce qui nous a séduits, c’est le côté atypique d’Élisabeth», souligne Vincent. «On n’a pas l’impression de parler à une politique : elle est simple, directe, pragmatique… Les gens qui écoutent son discours sont tout de suite intéressés.»

Pragmatique ? Ni métro, ni tram, l’équipe propose une flotte de minibus adaptés aux besoins de la ville.

Jacques, qui est l’homme de la communication, jongle avec les réseaux sociaux. Il est ravi de cette aventure bon enfant, pleine de diversités revendiquées.

«Et tout ça avec un budget zéro !», dit-il.


Dominique Delpiroux

Jacques Le Bris's insight:


Je corrige :

 j'ai dit BBZ Budget Base Zéro, nuance :)

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Municipales 2014. Toutes les listes déposées à Toulouse

Municipales 2014. Toutes les listes déposées à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Tous les candidats officiellement déclarés aux élections municipales de Toulouse ont bien déposé leur liste avant la date butoir, fixée ce jeudi 6 mars à 18h. Seront ainsi en lice les 23 et 30 mars : Pierre Cohen (PS, maire sortant), Jean-Luc Moudenc (UMP), Antoine Maurice (EELV), Jean-Pierre Plancade (divers gauche), Christine de Veyrac (centriste indépendante), Jean-Christophe Sellin (FG), Elisabeth Belaubre (Rassemblement citoyen), Sandra Torremocha (LO), Ahmad Chouki (NPA) et Serge Laroze (...)
Jacques Le Bris's insight:

Bonjour,

Parmi les 10 listes en présence,

  • une seule s’adresse clairement aux Abstentionnistes, ces déçus du système UMP & PS
  • une seule propose, pour la première fois à Toulouse, non pas de voter CONTRE la Gauche ou la Droite, mais POUR des projets concrets, 100% possibles, 100% nécessaires
  • une seule s’adresse aux jeunes pragmatiques qui, au delà des polémiques stériles du clivage Gauche-Droite, vont voter tout simplement pour mieux vivre à Toulouse

Toulousaines, Toulousains venez la rencontrer ce lundi 10 mars dès 18h30 Salle du Sénéchal

Le Rassemblement Citoyen se poursuit jusqu’au final en apothéose le 23 mars.
Citoyennes, Citoyens soyez au rendez-vous de l’histoire.

Cordialement
Le RC_TMP

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Municipales : Elisabeth Belaubre sera bien là

Municipales : Elisabeth Belaubre sera bien là | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Candidate à la mairie de Toulouse depuis fin décembre, l'adjointe au maire sortante, Elisabeth Belaubre, a déposé mardi sa liste en préfecture. Soutenue par le Rassemblement Citoyen de Corinne Lepage et accompagnée du Collectif force citoyenne, elle est parvenue à boucler sa liste à temps, « et même avec deux jours d'avance ».

 

On lui donnait peu de chance de réussir à boucler sa liste, elle se sera payé le luxe de la déposer deux jours avant la date limite. Pourtant, ce n'était pas gagné pour l'actuelle adjointe en charge de la santé environnementale et de la restauration et ancienne membre d'EELV. Non conservée par Pierre Cohen et fâchée avec son parti de toujours, Elisabeth Belaubre a su « se retourner » et a trouvé un partenaire politique pour lui permettre d'être présente au premier tour de l'élection. « J'ai rencontré madame Belaubre lors d'un débat à la maison de quartier de Bagatelle et nous avons de suite trouvé des points communs entre le Rassemblement Citoyen et le Collectif Force Citoyenne dont je fais partie », se souvient Nejia Ben Abdelhafidh, membre du collectif. « Nous avons la même logique, mais pas sur le même terrain », résume Jean-Félix Honorine, numéro deux de la liste. « On s'est créé en septembre dernier pour faire reconnaître les personnes handicapées comme des individus souhaitant se faire entendre autrement que par des associations et ne pas se laisser marginaliser du fait de leur handicap ou leur faiblesse », explique le président du collectif. 45 colistiers du Rassemblement Citoyen, 24 du Collectif Force Citoyenne, « nous sommes une des seules liste à avoir des handicapés dessus », souligne Jean-Félix Honorine qui trouve ça anormal. Riche de cette diversité et « représentative de tous les quartiers de Toulouse », la liste « Rassemblement citoyens » a étoffé son programme pour faire une place à ses nouveaux alliés.

 

Le handicap et les quartiers s'invitent au programme

« Maillage des quartiers avec des microbus en arrêt à la demande, arrêt des vols de nuit entre minuit et 6h du matin, restauration scolaire 100% bio, passage en régie municipale de l'eau et arrêt immédiat du traitement de l'eau potable aux sels d'aluminium, déménagement de l'usine Héraklés, création de 10 000 jardins partagés ou familiaux en ville... », depuis début 2014, la candidate a tenu plusieurs réunions publiques pour présenter son programme. Un projet qui s'est étoffé depuis le ralliement du Collectif Force Citoyenne qui entraine la candidate sur le terrain du handicap et celui des quartiers populaires. « Nous réclamons le développement de moyens d'intégration des personnes en situation de handicap », explique Jean-Félix Honorine qui veut « favoriser l'accessibilité de la ville et l'insertion sociale et professionnelle ». Coté quartiers populaires, Nejia Ben Abdelhafidh veut agir sur le chômage, l'échec scolaire et la jeunesse. « L'insertion des jeunes et l'accompagnement à l'emploi doivent être nos priorités », résume-t-elle. Reste maintenant deux semaines à cette liste pour les électeurs et en particulier « les abstentionnistes ».

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Débat interactif avec Elisabeth Belaubre


Diffusée en direct le 4 mars 2014


Assistez au débat enregistré en direct entre Elisabeth Belaubre, candidate du Rassemblement Citoyen à la mairie de Toulouse, et des internautes.


Jacques Le Bris's insight:

Retrouvez les projets de l'équipe Belaubre2014 pour mieux vivre durablement à Toulouse :

http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/2014/01/le-rassemblement-citoyen-municipales-2014-toulouse.html#Pro


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Municipales à Toulouse : Pierre Cohen précise ses projets urbains et réagit au sondage de mardi

Municipales à Toulouse : Pierre Cohen précise ses projets urbains et réagit au sondage de mardi | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Toulouse Euro Sud Ouest, parc toulousain du Ramier, centre-ville : Pierre Cohen a précisé ce mercredi quelques points emblématiques de son programme en termes d’urbanisme. Un programme "ambitieux et qui a du sens" a-t-il répété. Au lendemain d’un sondage qui montre que l’écart se resserre entre lui et le candidat UMP Jean-Luc Moudenc, le maire sortant veut "mobiliser l’électorat de gauche".

Il veut tenir la cadence d’une rencontre avec la presse chaque semaine. Pierre Cohen a donc réuni les journalistes ce matin pour développer son programme en termes d’urbanisme. Il a prévenu :  "je ne me prêterai pas au concours Lépine pour donner l’impression qu’on a une bonne idée". Le socialiste estime que ses projets sont ambitieux, et qu’ils ont du sens. "Nous sommes d’ailleurs les seuls à proposer un projet global", annonce-t-il.

11 projets pour la ville-métropole
Pierre Cohen développe son projet urbain sur 11 axes : Canal Garonne, Toulouse Euro Sud Ouest, Toulouse centre, Parc toulousain du Ramier, Grand projet de ville, Toulouse Montaudran Aerospace, Quartier des sciences, Oncopole, nouveau Parc des expositions, Cité de la danse, et Borderouge-Izards.

Ce matin le candidat a décidé de faire un focus sur trois de ces projets.

- Toulouse Euro Sud Ouest : "Toulouse est prête à assumer son statut de métropole", affirme Pierre Cohen, fier de ce projet "qui reliera la gare à l’aéroport en 25 minutes grâce au futur tramway". Le projet, dont les travaux doivent commencer en 2015, s’étale sur un périmètre de 450 hectares. Pierre Cohen espère "en faire un poumon économique d’envergure".

- Le parc toulousain du Ramier : Inscrit dans le "grand programme canal-Garonne", le réaménagement de l’île du Ramier doit faire du lieu (débarrassé du Parc des expos) "le poumon vert de Toulouse, l’endroit où les gens viennent pique-niquer, faire du sport, se retrouver". Ce parc doit également pouvoir accueillir des événements comme Rio Loco selon Pierre Cohen, qui rappelle, à destination de ses adversaires, que "rien ne peut-être construit, la zone est inondable". Jean-Luc Moudenc souhaite de son coté installer sur l’île du Ramier un complexe comprenant "mur d'escalade, saut à l'élastique, sports de glisse, fosse de plongée sous-marine, et canyoning".

- Le centre-ville : un axe piéton du Capitole à Matabiau via la rue Bayard, une révision du schéma de circulation sur les allées Jean-Jaurès, un réaménagement des boulevards, etc. Pierre Cohen veut poursuivre la mue de Toulouse. "Il faut que les boulevards cessent d’être une enceinte que l’on ne franchit pas", estime-t-il, souhaitant ainsi élargir l'hyper-centre. Fier de son bilan, le maire sortant annonce également la mise en valeur de la place Belfort, et reconnaît que l’avenir de Compans Cafarelli est une question qui se pose.

Le sondage du 25 février

Hier, un sondage (réalisé par Ipsos Public Affairs Steria pour France Bleu Toulouse, France 3 Midi-Pyrénées, la Dépêche du Midi) a révélé un écart de plus en plus faible entre Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc en ce qui concerne les intentions de vote des Toulousains. Au 2e tour, le maire socialiste l'emporterait avec 51 % des voix contre Jean-Luc Moudenc (49 %). Au premier tour, les deux hommes seraient au coude-à-coude : 36% d'intentions de vote pour Pierre Cohen et 37% pour Jean-Luc Moudenc.

"J’ai toujours dis que le précédent sondage qui me donnait 56 % était irréaliste. Là on s'approche de la réalité. Je constate que Les Verts n’ont pas décroché (7 % NDLR), et que Jean-Christophe Sellin fait 4 % au lieu des 10 % qu’il annonçait. Il est évident qu’il faut mobiliser l’électorat de gauche, mais selon ce sondage nous sommes encore la liste qui donne le plus de satisfaction" a réagi ce matin Pierre Cohen.

Sophie Arutunian

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Municipales à Toulouse : à gauche, les candidatures se multiplient

Municipales à Toulouse : à gauche, les candidatures se multiplient | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Sandra Torremocha, Ahmed Chouki et Élisabeth Belaubre


Au même titre que les deux grands favoris, ils se sont lancés dans la bataille des municipales à Toulouse. Le point sur les candidatures récentes d’Élisabeth Belaubre (Rassemblement citoyen), Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière) et Ahmed Chouki ("¡ Toulouse en Marche !").

Ils ont deux points communs. Ils se situent à gauche de l’échiquier politique - voire à l’extrême gauche, pour certains d’entre eux - et se sont lancés tout récemment dans la bataille des municipales toulousaines. Mais les ressemblances s’arrêtent là. C’est sous les couleurs du Rassemblement citoyen, mouvement politique qu’elle a contribué à fonder aux côtés de Corinne Lepage, qu’Élisabeth Belaubre a choisi de faire campagne. Un choix mûrement réfléchi pour celle qui a travaillé durant six ans au sein de l’équipe de Pierre Cohen, en qualité de troisième adjointe déléguée à l’environnement, à la santé, à la restauration, à la régie agricole et aux relations avec la chambre d’agriculture. "Cette campagne n’est pas une balade, mais un engagement très fort, assure-t-elle. Durant tout le mandat de Pierre Cohen, je me suis énormément investie. De cette expérience, je ressors confortée dans mon idée que la politique sert réellement à quelque chose."

L’élue ne cache cependant pas son amertume. "J’ai multiplié les propositions et les projets, et à chaque fois, le maire ne m’a pas entendue, regrette-t-elle. On ne m’a pas accordé la confiance nécessaire. Nous pouvions faire beaucoup plus..." Désormais candidate, Élisabeth Belaubre souhaite proposer "une politique concrète de projets, notamment dans les domaines des transports, de la culture et de l’éducation". Si, en cas de réélection du maire sortant, la candidate se dit "prête à travailler avec lui", elle assure être entrée en campagne "pour gagner".

"Manifester notre riposte à la hauteur des attaques"
À la gauche de la gauche, deux nouvelles candidatures ont également été officialisées récemment : celle de Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière) et celle d’Ahmed Chouki ("¡ Toulouse en Marche !", liste composée de l’Issue des sans voix, du NPA, de la République du cœur, du collectif Force citoyenne et de militants associatifs et syndicaux). Pour Sandra Torremocha, se lancer en campagne relève de l’ "évidence". "Face aux attaques contre le monde du travail, aux licenciements et à l’action du gouvernement, les travailleurs doivent avoir la possibilité d’exprimer leur colère, estime-t-elle. Nous devons réagir de façon collective. Les licenciements pleuvent tous les jours, même à Toulouse. Nous devons manifester notre riposte à la hauteur des attaques que nous recevons."

De son côté, Ahmed Chouki, à la tête de la liste "¡ Toulouse en Marche !", souhaite représenter "les quartiers", dont il est originaire, mais pas seulement. "Je suis un habitant de la Reynerie et c’est là que j’ai grandi, confie-t-il. Mais, impliqué depuis plusieurs années dans la vie associative, j’ai fait le constat qu’il fallait apporter des solutions plus globales. C’est pourquoi j’ai décidé de descendre dans l’arène politique. Afin de porter les revendications des quartiers populaires tout en proposant des solutions qui englobent l’intégralité de la ville." Faisant le constat d’une "iniquité de traitement sur le territoire", le candidat, qui ne se réclame d’aucun parti, plaide pour davantage de codécision et d’action participative.

Une réserve de voix pour Pierre Cohen ?
Le phénomène de la multiplication des listes de gauche et d’extrême gauche est encore plus marqué qu’en 2008. Face au PS et à Europe Écologie-Les Verts, il faut désormais compter sur ces trois nouveaux candidats, mais aussi sur Jean-Christophe Sellin ("Place au peuple" avec le Front de gauche) et sur l’ex-PS et ex-PRG Jean-Pierre Plancade, qui se présente sans étiquette à la tête d’une liste plurielle, mais se définit lui-même comme "un homme de gauche, un radical-socialiste". Cet éclatement des listes de gauche ne pourrait-il pas constituer une précieuse réserve de voix au second tour pour Pierre Cohen ? "Tout ce que je répondrais, c’est que cela permet une dynamique évidente", glisse le maire sortant.

Alexandre Léoty

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Elisabeth Belaubre balance !

Elisabeth Belaubre balance ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La candidate Rassemblement citoyen, Elisabeth Belaubre, a présenté vendredi les grands axes de son projet, avant de s’exprimer lors de sa première réunion publique. L’ancienne adjointe au maire en a profité pour sortir quelques cadavres des placards du Capitole…

Elisabeth Belaubre ne décolère pas. Evincée par Pierre Cohen de la liste socialiste and co, elle est déterminée à aller jusqu’au bout de cette campagne. Même si les 69 noms ne sont pas encore trouvés, et malgré un budget très limité : «Nous avons réuni une somme de 5000 euros pour débuter, puis s’il faut abonder, on abondera», lance-t-elle. Peu importe les moyens, Elisabeth Belaubre et son équipe ont «beaucoup d’énergie», et une foi à toute épreuve : «Si je ne suis pas élue maire, j’espère être adjointe à l’éducation», prévoit-elle en imaginant déjà les discussions d’entre-deux-tours et en supposant la victoire du maire actuel. «Il y aura tellement de gens qui vont voter pour moi que Pierre Cohen n’aura pas le choix, il devra me reprendre», s’énerve-t-elle avant de poursuivre : «J’avais un bureau avec une vue magnifique sur le Capitole. Quand j’arrivais, on m’appelait “Madame Belaubre”. Oui j’étais au chaud, et ça ne m’a pas empêché de contrer Pierre Cohen.» Aujourd’hui, elle n’a qu’une idée en tête : intégrer la prochaine majorité afin de défendre ses idées.

Des microbus, une culture accessible, et des repas scolaires 100% bio

Le projet d’Elisabeth Belaubre se traduit en «une trentaine d’actes concrets réalisables tout de suite.» Parmi les priorités, favoriser l’agriculture biologique locale et instaurer une restauration scolaire 100% bio (aujourd’hui à 33%, ndlr). La culture occupe également une place de choix dans le projet de la candidate, avec notamment la mise en gratuité de la moitié des places du théâtre du Capitole et de la Halle aux Grains. Au niveau des transports, Elisabeth Belaubre propose de venir à bout des embouteillages grâce à «un maillage complet» de microbus, qui desservirait à la fois les quartiers de Toulouse et les villes périphériques. Elle compte en outre, «redonner une place aux vélos», avec un service de location «très bon marché» pour les jeunes, dans l’objectif d’être plus «pratique» et plus «accessible» que le VéloToulouse.

Dans un tout autre domaine, elle souhaiterait relancer le projet de studios de cinéma à Toulouse, « dans le cadre de la diversification économique » de la ville. Au moment de l’affaire, elle s’est «inquiétée» de voir Pierre Cohen peu «emballé» par le projet.

Chroniqueuse de choc

En présentant son projet, Elisabeth Belaubre en a profité pour raconter quelques anecdotes de ses six années passées au Capitole, «des anomalies auxquelles j’ai été confrontée», précise-t-elle. Sur son site internet, elle a publié des “chroniques du Capitole”, où l’on retrouve l’histoire de l’usine Herakles (dont elle propose le déménagement) qui «déverse chaque jour 1kg de perchlorate dans la Garonne» entre autres récits de mésaventures…

Difficile d’y voir clair dans la posture d’Elisabeth Belaubre, elle qui balance sur la municipalité actuelle, elle qui s’est (selon ses dires) souvent opposée au maire, mais qui n’a jamais songé à démissionner et mieux, se bat aujourd’hui pour retourner œuvrer auprès de lui dans sa potentielle future majorité… Tout en affirmant à qui veut l’entendre, qu’en cas de victoire, elle «n’est pas sûre de reprendre Pierre Cohen» dans son équipe. Comprendra qui pourra.

Coralie Bombail

Jacques Le Bris's insight:

Chère Coralie,

Les Toulousaines et les Toulousains eux comprendront.
Il y a actuellement un grave problème de représentativité, couplé à un problème de gouvernance au sein même de la municipalité à Toulouse.
C’est aux Citoyennes et aux Citoyens de décider si oui ou non, il est temps de procéder à bon coup de balai lors de ce nettoyage de printemps qui s’annonce.
Il n’y a plus qu’à donner par le bulletin de vote du 23 mars le feu vert pour agir sur des projets concrets pour mieux vivre à Toulouse.
Si le nombre de feux verts est important, les projets eux n’attendront pas le bon vouloir d’un ex-Maire qui s’y est opposé arbitrairement.
Vous voyez ce n’est pas si compliqué que cela de le comprendre.

Cordialement
@JMFLB

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Rassemblement citoyen : Elisabeth Belaubre insiste

Rassemblement citoyen : Elisabeth Belaubre insiste | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Elisabeth Belaubre fait de la résistance. Snobée par les sondeurs - son nom n’apparaissait même pas dans la dernière enquête BVA -, tournée en dérision par ses homologues du conseil municipal et ses anciens amis d’Europe Ecologie-Les Verts, la troisième adjointe au maire de Toulouse s’arc-boute à la campagne électorale. Certes, l’égérie locale du Rassemblement citoyen de Corinne Lepage n’est pas encore en mesure de présenter une liste de 69 noms - «Je suis en train de la compléter» concède-t-elle. Mais elle a ouvert un local de campagne, rue Palaprat, propose un programme et annonce un meeting le 11 mars salle du Sénéchal avec Corinne Lepage et une réunion publique le 19 mars avec Coline Serreau, la réalisatrice de «La Crise» et de «La Belle Verte», marraine du réseau «Pour une restauration collective saine et savoureuse» (2RC2S).

Ses critiques de l’action politique locale, Elisabeth Belaubre les consigne dans ses «Chroniques du Capitole», des textes satiriques comme «La Petite cuillère dans la piscine», sur la pollution au perchlorate de la Garonne, ou «La Rumba du pinceau», récit des rejets de l’incinérateur du Mirail.

Elle annonce trente-six «projets concrets pour Toulouse» comme la restauration scolaire en 100 % bio ; le maillage des quartiers de Toulouse et de l’agglomération par un service de microbus à la demande ; le déménagement de l’usine Héraklès (ex-SNPE) ; ou la réinstallation des concierges dans les bâtiments sociaux. Elle trouve aussi «choquant que les places du théâtre du Capitole ne soient accessibles qu’à une minorité de privilégiés», le théâtre étant «fortement subventionné». Aussi propose-t-elle la gratuité de 50 % des places du Capitole et de la Halle aux Grains. Elle parle de relancer le projet de studios de cinéma, «à Francazal ou ailleurs». Et se rêve en arbitre de l’entre deux-tours : «Si je gagne beaucoup de voix, Pierre Cohen sera obligée de négocier avec moi…»

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Municipales. Allez jouer plus loin, vous nous cassez les oreilles !

Municipales. Allez jouer plus loin, vous nous cassez les oreilles ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
A 40 jours des élections municipales, la marmaille militante des candidats à Toulouse multiplie les gamineries et tutoie l'insupportable.

Par Pascal Pallas

Que l’on nous pardonne ce léger mouvement d’humeur, mais quand c’est trop c’est Tropico !

Quoi ? Elle est nulle cette blague piquée à la devise d’un philosophe publicitaire ? Mille excuses.

Mais, à quarante jours des élections municipales, après cinq mois d’efforts, il est devenu difficile aux commentateurs de ne plus se mettre au niveau déplorable où des acteurs bien mal inspirés ont rejeté cette campagne électorale.

Peut-être par naïveté, nous avions pourtant espéré un débat intéressant autour du triptyque thématique de cette campagne – emploi, mobilité, sécurité – dans le respect d’autrui et surtout des Toulousains, porté au public par des mots fascinants, des idées originales, des convictions entraînantes.

Le maire sortant, candidat à sa réélection, nous avait lui-même rassuré, l’été dernier. Nous invitant à petit-déjeuner, il avait déclamé, une main sur les Pépito, l’autre sur le jus d’orange que « je veillerai à ce que cette campagne ne tombe pas dans le caniveau».

Nananèreuhhh !

Raté ! N’est-ce pas jusque sur les bancs du conseil municipal que la gauche a fait l’immonde publicité d’un tract tout aussi immonde des Jeunes Populaires, section des jeunes de l’UMP disant que « le maire n’était pas très net».

A la décharge du maire, il est vrai que les Jeunes populaires sont pour le moins agaçant pour le PS. Ces jours-ci, leur porte-parole a fusillé par les mots le jeune colistiers de Cohen, Romain Cujives, lui reprochant « la mèche de cheveu» et un père entretenant de solides réseaux au PS.

Dans le même temps et dans le même camp, d’autres portes-flingues du candidat Moudenc ont distillé des communiqués de presse tout aussi capitaux pour l’avenir de la métropole toulousaine. Comme lorsqu’on dénonçait tous, dans nos belles enfances, le voisin de table copiant notre devoir de math à la maîtresse, quelqu’un de chez Moudenc a accusé Cohen d’avoir pompé l’idée de prolonger l’ouverture du métro jusqu’à trois heures du matin.

Selon l’écrivaillon qui s’y colle, ces communiqués ne passent pas le niveau CM1 ou CM2.

Mais Jean-Luc Moudenc étant de formation littéraire et repérant facilement les fautes de subjonctif, la droite garde peut-être un longueur d’intellect d’avance.

Chez le candidat Cohen, on atteint péniblement le niveau CE2 avec Vincentella de Comarmond accouchant d’une missive de deux pages pour dire que « le Metronum ? Moudenc l’a fait miroiter, Cohen l’a fait !». C’est pas lui, c’est nous, nananèreuhhh !

Avec son « Mais il est où ? Mais il est où l’projet Moudenc ?» publié sur son blog, Joël Carreiras, grand argentier de la mairie de Toulouse, a presque assuré son passage en CM1 d’autant qu’il embellit son texte d’une citation de La Fontaine pour saluer que son mentor a rendu sa copie électorale avant Moudenc…

Que dire de la sortie, plus récente, de Cécile Ramos et Jean-Jacques Rouch accusant Moudenc de mépriser la condition féminine parce qu’il n’a assisté à aucun rassemblement pour dénoncer la nouvelle loi anti-avortement espagnole.

Selon ce raisonnement philosophique, un candidat oubliant de caresser ces prochains jours le chat de Madame Michu, rue de la Colombette, s’exposera sans doute à ce que ses adversaires réclament pour lui de la prison ferme selon la jurisprudence installée par le bourreau du chat Oscar, jeté récemment contre un mur à Marseille…

Entrons, s’il vous plaît, dans un beau débat

On épargnera à nos lecteurs, les échanges entre chaque camp sur Twitter, souvent sous couvert de pseudonymes d’ailleurs, selon la recette popularisée par les portes-valises de la candidate Christine de Veyrac il y a six mois. Comme on taira quelques anecdotes de coulisses bien peu à l’avantage de chacun.

A l’approche de la dernière ligne droite de cette campagne, nous leur demandons solennellement de se taire. Allez jouer ailleurs, vous nous cassez les oreilles !

Nous sentant même dans le devoir de remettre un peu d’ordre dans cette cour de récréation mal famée, nous leur conseillons, sur le ton le plus professoral qui soit, de ne pas oublier que l’abstention, en constante hausse depuis trente ans, sera la clé de la victoire à Toulouse.

Il est grand temps d’intéresser et d’impliquer les électeurs. Entrons, s’il vous plaît, dans un beau débat portant sur les problématiques de Toulouse et des Toulousains.

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Le centre sinistré de la « ville rose »

Le centre sinistré de la « ville rose » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La singularité politique de Toulouse, ville « rose » plébiscitant la gauche aux élections nationales avant d'offrir les clés du Capitole à des maires centristes, est-elle à classer dans les manuels d'histoire ? Même dans ses rêves les plus secrets, Pierre Cohen, le socialiste qui a mis fin à près de 40 ans de mandature ininterrompue du centre-droit depuis Pierre Baudis (1971), ne pense pas égaler le score (62,54%) obtenu par François Hollande face à Nicolas Sarkozy. Le maire sortant se prépare plus prosaïquement à affronter un candidat UMP qui a méthodiquement préparé sa revanche. Battu pour seulement 1.209 voix en 2008, Jean-Luc Moudenc a gagné son billet pour le match retour face à Pierre Cohen en décrochant l'unique siège de député qui a échappé au PS dans le département en 2012.

le spectre du FN

Le duel un peu terne annoncé entre ces deux candidats, moqués jusque dans leurs camps respectifs pour leur manque de charisme, ne sera toutefois pas un simple « remake » de 2008. La gauche apparaît cette fois divisée alors que la droite se présente pratiquement réunie sous la bannière du maire qui avait assuré l'intérim de Philippe Douste-Blazy avec la bénédiction de Dominique Baudis, les frères ennemis du centrisme toulousain. Le FN, singulièrement absent lors de la dernière confrontation, tente un « come back » en surfant sur les règlements de compte qui ensanglantent depuis peu les quartiers nord de la ville, deux ans après le traumatisme de l'affaire Merah. Le parti de Marine Le Pen n'a plus d'élus au Capitole depuis 2001 et la scission avec le MNR de Bruno Mégret. Vieux compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, Serge Laroze n'avait alors réuni que 4% des suffrages. Il ambitionne aujourd'hui de provoquer une triangulaire qui serait fatale au candidat de l'UMP en renouvelant le score de la candidate du FN à l'élection présidentielle (10,34%). M Moudenc conjure le risque d'une formule : « il y a deux bulletins socialistes à Toulouse : celui du poing et la rose, et Laroze ».

le silence de Baudis et Douste-Blazy

Le candidat de l'UMP, qui avait préféré se passer de l'étiquette du parti de Nicolas Sarkozy en 2008, n'hésite plus à reprendre sa stratégie sécuritaire pour tenter de contenir le FN. Il promet 200 caméras de vidéosurveillance, 150 policiers municipaux supplémentaires, réarmés pour patrouiller la nuit, et le rétablissement des arrêtés municipaux contre « la mendicité agressive » étrennés lorsqu'il était aux manettes du Capitole. Une surenchère qui n'est pas du goût de tous les partisans de François Bayrou et Jean-Louis Borloo. « Je l'ai vu tranquillement se droitiser », déplore l'avocat Jean-Luc Forget. L'ancien chef de file du Modem en 2008 laisse entendre qu'il pourrait voter blanc au premier tour du scrutin. Christine de Veyrac, contrainte de céder la présidence locale de l'UMP à M Moudenc au terme d'un combat aussi féroce que le duel national Copé-Fillon, a échoué à fédérer les partis du centre autour de sa candidature. L'UDI lui a retiré l'investiture mais l'euro-député assure qu'elle maintiendra sa liste coûte que coûte. Philippe Douste-Blazy, qui en avait fait son adjointe au Capitole, reste muet. Dominique Baudis, dont la fille ne figure plus sur la liste UMP, aussi. Une page est définitivement tournée au centre.

 la gauche atomisée

A gauche, l'union qui avait permis à Pierre Cohen de l'emporter s'est lézardée. Si les communistes et les radicaux rempilent, les écologistes et le parti de gauche tenteront leur chance chacun de son coté. Sans espoir de retour pour le candidat de Jean-Luc Mélenchon, qui a refusé de voter le « budget d'austérité » du maire dans la logique d'opposition de son mentor. Concurrencé sur sa gauche par une liste LO et par le NPA tentant de mettre sur orbite une liste des jeunes des quartiers sur le modèle des Motivés qui avaient fait sensation en 2001 derrière le groupe Zebda, le candidat d'un Front de Gauche désormais divisé cherche à retrouver le score (15,91%) de son champion en faisant miroiter la gratuité des transports. Les sondages sont plus favorables à la liste constituée par EELV, avec le soutien du nouveau parti Pirate. Son jeune candidat espère faire mieux qu'Eva Joly (4,32%). Il annonce sans complexe viser « un score à deux chiffres » pour regagner la liste de Pierre Cohen au deuxième tour. « Je veux créer une dynamique au premier tour pour me passer de fusionner avec qui que ce soit », prévient le maire sortant. Les occitanistes, alliés traditionnels des écologistes, et deux anciens du groupe des élus verts ont préféré le suivre dès le premier tour.

Une dernière adjointe écolo tente de constituer une autre liste sous l'égide de la nouvelle « coopérative » politique lancée par Corinne Lepage. Un créneau de centre-gauche également investi par un ancien sénateur socialiste, passé au PRG pour retrouver son fauteuil parlementaire. Suspendu par le président du parti et PDG de La Dépêche du Midi, Jean-Pierre Plancade joue les trublions de la campagne en cherchant à fédérer les déçus du PS et de l'UMP.

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