Toulouse Métropole vous invite à marcher sur les traces de la biodiversité à l’aide de 6 balades nature accessibles à tous. Des boucles allant de 1 à 5 kilomètres sont proposées sur des sentiers existants. Des bornes pédagogiques jalonnent les chemins et vous permettent, à l’aide d’un QR Code, d’en savoir plus sur la faune et la flore observables sur le site.
La boucle de Pech David
Située aux portes de la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège, la zone verte de Pech David vous offre un paysage unique. Vous allez le découvrir au travers d’une boucle de 3,1 kilomètres, où vous passerez dans les prairies et les bosquets. En vous baladant, vous pourrez peut-être croiser un guêpier d’Europe, oiseau aux couleurs flamboyantes, ou encore l’aurore, un papillon colonisateur.
La boucle sport et nature de Pouvourville
La boucle de Pouvourville est de son côté très courte (680 mètres), mais la biodiversité y est importante. Au printemps, vous pourrez notamment observer des orchidées ainsi que de nombreux animaux. La couleuvre verte et jaune est une espèce qui vit sur ce site. Il s’agit d’un serpent très craintif, qui prendra la fuite au moindre bruit et qui ne possède pas de venin.
Au lac des Millères
Entre le lac et le fleuve de la commune de Gagnac-sur-Garonne, se trouve une boucle de 3,7 kilomètres. Ici, vous découvrirez une faune et une flore liées à l’eau. La grenouille rieuse juvénile en fait partie, tout comme le grand cormoran, un oiseau qui peut plonger en profondeur.
Au coeur du bois de Bouscassié
En bordure de Garonne et au cœur du bois de Bouscassié, une boucle de 2,5 kilomètres vous attend dans un cadre bucolique et ombragé, sur la commune de Seilh. Petits et grands pourront observer toute l’année l’aubépine, un petit arbuste aux bouquets de fleurs blanches et baies rouges. Côté faune, vous pourrez peut-être voir la mésange bleue sauter de branche en branche.
La boucle de Mondonville
Une boucle nature est également réalisable dans la petite ville de Mondonville, au Nord-Ouest de Toulouse. D’une longueur de 2 kilomètres, cet itinéraire débute au centre de la commune, pour rejoindre un bel arboretum, situé en bordure du ruisseau du Gajea. Lors de cette balade, vous pourrez observer une plante étonnante : lathrée clandestine. Cette dernière, de couleur violette, ne possède ni tige ni feuille apparente.
Le chemin de la biodiversité à Pibrac
L’association Jardin Nature Pibrac a mis en place un chemin de la biodiversité. Ce chemin de 4 kilomètres fait le lien entre Pibrac et la forêt de Bouconne. Le long de cet itinéraire, vous pourrez croiser de nombreuses espèces comme le hérisson d’Europe, le chevreuil ou encore de lapin de garenne.
Pour aiguiser votre regard sur la biodiversité, je vous invite à visiter jusqu'au lundi 18 mars 2024 l'exposition de Philippe Garcelon à La Gleysette de Lacroix-Falgarde.
La gare Matabiau, à Toulouse, le 12 septembre 1914.
Savez-vous à quoi ressemblaient les lieux les plus emblématiques de la Ville rose il y a un siècle ? On rembobine !
La place du Capitole
Un endroit symbolise plus que n’importe quel autre édifice la ville de Toulouse : il s’agit du Capitole, bâti sur la place éponyme. Aujourd’hui, il abrite, notamment, la mairie de la quatrième ville de France.
Mais les bâtiments qui entourent l’une des places les plus emblématiques de Toulouse ont longtemps été enduits de peinture blanche. C’est à partir de 1949 que le blanc s’efface progressivement des façades.
Les archives municipales ont publié une photo de la place le 9 août 1919, quelques mois seulement après la fin de la Première Guerre mondiale. La voici :
A quelques hectomètres du Capitole et pour rallier l’Ouest de la ville, le pont Saint-Pierre est l’un des passages obligatoires, avec le non moins réputé pont Neuf. Il permet également de se rendre devant le Dôme de la Grave.
Mais cet édifice a vécu plusieurs vies : un premier pont est livré en 1852, endommagé par la crue de 1855. Le deuxième subit le même sort suite aux inondations de 1875. Le troisième, achevé en 1877, vivra un règne bien plus long. Il a été photographié en 1924.
Il laissera la place à un quatrième pont, en 1931, pour assurer le développement de la circulation automobile. Enfin, le cinquième et dernier pont date de 1988 : il a permis de renforcer l’avant-dernier édifice.
Mais il y a un tout de petit peu plus d’un siècle, la Grande Guerre battait son plein en Europe. Comme l’expliquent les Archives municipales, « les gares toulousaines ont été des espaces stratégiques de circulation« . Ville de l’arrière, Toulouse « a pu soutenir l’effort de guerre grâce à ses gares ».
Voici à quoi ressemblaient la gare Matabiau et ses abords, le 12 septembre 1914, alors que la Première Guerre mondiale n’en était qu’à ses débuts…
Le quartier Arnaud-Bernard
En plein cœur de Toulouse, le quartier Arnaud-Bernard est aussi chargé d’histoire. Fin décembre 2021, la mairie de la Ville rose confiait à Actu Toulouse qu’il s’agissait « d’un poumon de Toulouse ».
Lui aussi en grande mutation, il laissait place, au début du XXe siècle, à une architecture totalement différente. En effet, il y a cent ans, une halle était située au beau milieu de la place. Construite en 1881, elle a finalement été détruite en 1964.
Un hôpital en plein milieu du boulevard de Strasbourg
Au rayon des artères incontournables de la Ville rose, le boulevard de Strasbourg est un produit phare. Depuis Jeanne d’Arc, il mène jusqu’au plein centre de Toulouse puisqu’il s’achève au secteur Jean-Jaurès, où les deux lignes de métro se croisent.
Et si de nombreuses adresses, notamment de restaurants, ont élu domicile aux abords du boulevard, celui-ci ne vivait pas au rythme des assiettes, il y a un siècle. Au numéro 72, c’était un hôpital qui y siégeait lors de la Première Guerre mondiale.
Pour soutenir le monde de la restauration mais également pour savoir où se fournir en repas de qualité, Atabula propose une sélection des meilleures offres de repas en livraison ou à emporter sur toute la France.
Notre sélection de plus de 80 tables est augmentée chaque jour pour permettre d’être le plus complet possible (sans prétendre à l’exhaustivité) et d’offrir la meilleure visibilité à toutes celles et à tous ceux qui maintiennent leurs activités au service de leur clientèle |
Dans l’assiette | Quatre formules à emporter : entrée, Terre ou Mer et Douceur.
Tarif | Plat à 15€/personne ; entrée et plat ou plat et dessert à 20€/personne ; menu : entrée, plat et dessert 25 €/personne ; bouteilles de vin blanc ou rouge, sélection du sommelier, 10€/bouteille
Précision | Du mardi au samedi ; retrait des plats au restaurant de 11h45 à 12h45
En cas de changement de l’offre de ce restaurant, n’hésitez pas à nous en faire part par mail : contact@atabula.com
Place de la Comédie à Montpellier / place Saint-Étienne à Toulouse La région Occitanie est l’une des plus attractives de France selon l'Insee, avec un dynamisme marqué par l’agglomération toulousaine, qui concentre à elle seule plus d’un tiers de la croissance démographique de la région. Montpellier n’est pas en reste avec 6 900 nouveaux habitants par an dans son agglomération.
Vivre à Toulouse ou à Montpellier ? La question taraude chaque année un grand nombre de personnes extérieures à notre région, attirés sans doute par le climat du sud, la proximité de la mer et de la montagne. Mais, à la fin, Toulouse gagne le match. La Ville rose a enregistré 7 999 nouveaux habitants entre 2013 et 2014, contre 3 234 la même année pour Montpellier. Sur cette période, la quatrième ville de France s'affiche donc comme la plus dynamique de France, celle qui attire le plus de nouveaux habitants : Paris a perdu au même moment 9 176 habitants, Marseille en a gagné 2 727 et Lyon 5 900.
Si l'on regarde cependant la moyenne des années observées, l'écart s'estompe entre les deux grandes villes d'Occitanie. En effet, Toulouse a gagné en moyenne 5 200 habitants par an, contre 4 000 pour Montpellier.
Dans le détail, les communes de la banlieue toulousaine sont restées dynamiques. En particulier Colomiers, deuxième commune du département de Haute-Garonne, qui a gagné en moyenne 850 habitants par an, mais aussi Ramonville-Saint-Agne (+ 3,8 %), Castanet-Tolosan (+ 2,7 %) et Balma (+ 2,9 %).
Dans l'agglomération montpelliéraine, ce sont les communes de Castelnau-le-Lez, Jacou et Juvignac qui ont attiré le plus, avec des croissances démographiques supérieures à 3,5 % sur la période étudiée.
Autre enseignement de cette étude de l'Insee : partout les villes moyennes continuent de gagner de la population. C'est le cas en Haute-Garonne pour Saint-Gaudens (+ 0,4 %), Fonsorbes (+ 2,4 %) et Castelnau-d'Estrétefonds (+ 2,1 %). Dans l'Hérault, on peut citer Agde (+ 1,7 %), Béziers (+ 1,3 %) et Sète (+ 1 %).
L'enfant de 12 ans qui exécute un otage dans une vidéo mise en ligne par le groupe terroriste Daech a été reconnu par ses anciens camarades de classe d'un établissement toulousain, selon les informations de La Dépêche Premium.
Sur les images dévoilées par le groupe terroriste, on voit un jihadiste s’exprimant en Français avec l’accent de Toulouse en compagnie d’un enfant d’une douzaine d’années qui semble exécuter avec un pistolet un homme présenté comme un espion d’Israël. L'homme serait Sabri Essid, le demi-frère de Mohamed Merah, parti en Syrie au printemps 2014.
Une enquête a été ouverte en France, notamment pour assassinat. Une cellule psychologique aurait été mise en place dans l'établissement toulousain où l'enfant était scolarisé.
Ce week-end nous t’emmenons à la découverte de la célèbre ville rose, j’ai bien entendu nommé : Toulouse ! Tu as envie d’un week-end haut en couleur entre patrimoine, jolis coins et découvertes insolites ? Alors visiter Toulouse semble être le combo parfait.
Nous n’avions jamais mis les pieds dans cette ville avant notre découverte de la Haute-Garonne et nous devons avouer que nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre car nous n’avions aucunes images en tête de Toulouse, qui est pourtant la 4ème ville de France. Et il ne nous aura fallu qu’à peine 10 minutes de marche, pour que nous soyons déjà sous le charme de cette ville : ces couleurs flamboyantes contrastant avec la verdure omniprésente dans Toulouse nous ont immédiatement marqué. Puis au fur et à mesure de notre week-end, nous sommes complètement tombés amoureux de cette ville aussi chaleureuse que ses habitants le sont et où à chaque coin de rue on peut découvrir une nouvelle placette encore plus charmante que la précédente.
Nous avons presque constamment eu l’impression de nous balader dans un petit village alors que nous étions au cœur d’une métropole. Toulouse regorge de spots incontournables à visiter mais aussi de bonnes adresses à découvrir et il y en a pour tous les goûts.
Alors, si tu cherches que voir et que faire à Toulouse le temps d’un week-end alors cet article de blog est fait pour toi !
CE SAMEDI APRES MIDI LA FOULE A ENVAHI LES BERGES DE LA GARONNE
Un renforcement des contrôles de police a été réalisé, aujourd'hui, dans les lieux les plus fréquentés par la population à Toulouse. Pas suffisant pour empêcher la préfecture et la mairie de Toulouse de fermer l'accès aux berges de la Garonne, dès ce dimanche.
Malgré la mise en garde de la préfecture et le renforcement des contrôles de police la veille, dans les espaces de détente de la ville, des rassemblements statiques sans respect de la distanciation physique, ni port du masque, ont été constatés par les forces de l’ordre.
Ainsi, dès ce dimanche 28 février, plusieurs lieux de promenade seront interdits, en centre ville de Toulouse, sur les portions de voie publiques suivantes :
Les berges de la Garonne situées en contrebas de la place Saint-Pierre, du quai Saint-Pierre, du quai Lucien Lombard, du quai de la Daurade, du quai de Tounis et correspondant à la promenade Henri Martin,
La place de la Daurade,
La prairie des Filtres,
Le quai de l'Exil Républicain Espagnol.
Cette mesure s’applique jusqu’au lundi 8 mars.
Par ailleurs, la liste des lieux concernés par l’interdiction pourra être actualisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
"Pour se donner toutes les chances d’éviter un confinement territorialisé, il est indispensable de prendre des mesures plus fortes dès maintenant", fait savoir la préfecture de la Haute-Garonne dans un communiqué publié hier soir. Le non-respect de cette obligation expose les contrevenants à une amende de 135 €.
Il faut dire qu’une marée humaine s’était emparée des berges ensoleillées de la Garonne, hier, à Toulouse. Certains étaient venus pique-niquer entre amis, d’autres se détendre ou simplement s’aérer avant le couvre-feu. Il était aussi possible de constater que les contrôles de police avaient bien été renforcés. Pas moins de trois voitures de la police nationale et deux de la police municipales étaient stationnées sur le seul périmètre de la place Saint-Pierre, hier, à 15 h, avec le renfort de trois camions de CRS et d’une patrouille régulière d’un véhicule léger de l’armée de terre.
"On fait davantage attention aujourd’hui car la police est partout", constatait un groupe d’amis venu prendre le soleil. "Ça ne nous empêche pas dès que c’est plus calme de sortir une canette pour se faire du bien". Conscients que les Toulousains ont aussi besoin de prendre l’air, les policiers ont surtout fait de la prévention et joué sur leur présence dissuasive. Cela n’aura pas suffi.
"Cela fait quelques jours que le problème est posé. On a constaté que les gens s’agglutinaient, ne portaient pas le masque, ne respectaient pas les gestes barrières. Nous avons donc décidé de fermer les quais", a expliqué sur Twitter Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse.
Les fiches des 100 candidats évalués pour obtenir les 69 noms de la liste Archipel citoyen aux élections municipales de Toulouse en mars 2020.
Le collectif Archipel citoyen est le premier à dévoiler sa liste à Toulouse, en vue des prochaines élections municipales de mars 2020. Après deux jours d'évaluations et de synthèse, une liste de 70 noms a été constituée. Elle comporte 35 femmes et 35 hommes, dont neuf candidats tirés au sort. Le nombre de colistiers devant être de 69 personnes à Toulouse, l'un d'entre eux devra encore être éliminé. Leur ordre sur la liste et le nom de la personne qui la conduira seront connus ultérieurement. En attendant cette nouvelle étape, le collectif a résisté aux tensions internes et aux ambitions des uns et des autres.
«Archipel Citoyen fait la démonstration qu'il est possible de réunir les mouvements citoyens, les partis politiques et la société civile autour d'une démarche commune de constitution d'une liste, de valeurs qui rassemblent et d'une co-construction programmatique», indiquent les représentants du collectif. «Ensemble, nous sommes prêts et conscients de la responsabilité qui nous incombe à faire gagner notre démarche démocratique aux élections municipales de mars 2020, pour Toulouse écologique, citoyenne et solidaire».
Prochaine étape, la désignation de la tête de liste qui promet encore de longues heures de négociations.
De gauche à droite, Olivier Melet, Guillaume Vidoni et Aurélien Clauzel prêts pour une longue soirée de travail./
Les initiatives innovantes ne manquent pas dans notre région ; on peut en effet saluer la création de la start-up «Absolom Design» dont les locaux se situent à Verte Campagne. Avec leur application «Qui dit miam», 3 jeunes entrepreneurs font le buzz sur Internet ; son gérant Aurélien Clauzel, Guillaume Vidoni à l'origine de l'idée et Olivier Melet qui a porté l'application sur smartphone. Ils ont eu l'idée originale de rendre les menus des cantines scolaires consultables par tous, au premier chef les parents d'élèves à partir de leur smartphone. Cela répond à une préoccupation légitime des parents de connaître la composition des menus proposés à leurs enfants. Seul Aurélien Clauzel travaille à 100 % au projet, ses compères ingénieurs ont gardé leur emploi au CNES et entament jusqu'à tard le soir une seconde journée pour finaliser les programmes. Il nous précise : «Notre application initialement appelée «MyMenus» de restauration collective n'avait guère de notoriété. En changeant de nom pour «Qui dit miam», en la simplifiant et en la ciblant sur les cantines scolaires, nous avons suscité un plus grand intérêt, et avons réussi à intégrer le programme Smart City de Toulouse Métropole. Les premiers contacts ont été pris en fréquentant la «Cantine de Toulouse» (nom prédestiné !). C'est à la «nuit de la Mêlée» que nous avons ont fait la rencontre déterminante de Bertrand Serp, vice président Économie Numérique, qui a cru en notre projet et nous a apporté son soutien».
Lancée il y a 2 mois, l'application a été téléchargée 1 000 fois. On peut consulter le menu des 200 écoles toulousaines du primaire et de la maternelle, qui sont approvisionnées par la cuisine centrale avec un menu unique. Ils ont déjà d'autres idées pour améliorer l'application en y ajoutant des conseils diététiques, le menu type du soir en complément de celui de la cantine, et des jeux sur le bien-manger.
Ils sont par ailleurs finalistes du concours national Dataconnexions organisé par la mission Etalab, qui récompensera le 2 février 2016 lors de la cérémonie de remise des prix à l'Hôtel de la métropole de Toulouse, les projets les plus innovants réutilisant des données publiques.
Que mangent vos enfants à la cantine aujourd'hui ?
Vous pouvez désormais découvrir le contenu de leurs assiettes directement sur votre smartphone ! L'application «Qui Dit miam» vous permet d'accéder, en un clin d'œil, au menu du jour dans les écoles maternelles et élémentaires de Toulouse. Les allergènes entrant dans la composition des plats sont précises ainsi que tous les composants bio. Et si les repas ne peuvent pas être livrés, vous êtes alertés ! A télécharger, gratuitement, sur Google Play et App store.
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Vous ne vous en apercevez sans doute pas mais la communauté urbaine de Toulouse a cédé la place à une métropole ce jeudi 1er janvier. Un nouveau statut juridique que se partagent neuf agglomérations françaises, dont Toulouse, mis en place pour faciliter la gestion et la mise en place de grands projets.
Jeudi 8 janvier, une séance solennelle installera la nouvelle métropole toulousaine. Car en application de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (Maptam) du 27 janvier 2014, la communauté urbaine de Toulouse Métropole a changé de statut. Elle est devenue métropole ce 1er janvier, regroupant trente-sept communes et 727.000 habitants.
Qu’est ce qui change ? « Pas grand-chose », note Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole en charge des finances. « On change de terme pour marquer une étape psychologique. Car la métropole est super communauté urbaine et ce passage est le renforcement d’un processus de coopération entre les communes de l’agglomération toulousaine entamé il y a plus de vingt ans. »
Pas de révolution donc, mais un fonctionnement qui facilitera sans doute la gestion et la mise en place de grands projets autour d’une vision d’ensemble commune. Cette mutualisation devrait permettre également une maîtrise de la dépense publique et des investissements, la métropole étant dotée d’un budget annuel de 1 milliard d’euros.
D’autres étapes à l’horizon 2017
Ainsi, la métropole conserve les compétences de la communauté urbaine, avec quelques ajouts ou ajustements comme la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, celle du crématorium et l’aménagement, l’entretien et la gestion des aires d’accueil des gens du voyage.
« D’autres étapes sont prévues avec le transfert des compétences du conseil général de la Haute-Garonne en matière de politiques sociales. Les conditions de ce transfert font l’objet de discussions », affirme Sacha Briand. En effet, la loi prévoit que certaines compétences peuvent être transférées du conseil général, du conseil régional et de l’État, à la métropole au plus tard le 1er janvier 2017.
De plus, l’exercice de certaines compétences - la gestion des équipements culturels de Toulouse comme le Muséum ou le Théâtre du Capitole, et sportifs - est soumis à la définition de l’intérêt métropolitain, dont les critères sont à établir par le conseil de métropole au plus tard le 1er janvier 2017. A.S.
En décembre prochain, Toulouse Métropole votera le budget 2015 de la collectivité. Ce budget, fortement impacté par la baisse des dotations de l’État, sera discuté jeudi prochain par le Conseil communautaire. Pour maintenir l’investissement tout en faisant des économies, une augmentation des impôts locaux va être proposée, de l’ordre de +1,5 %. Les élus socialistes n'y sont pas opposés mais ne "signeront pas de chèque en blanc à Jean-Luc Moudenc". Explications.
Exercice de pédagogie imposé aujourd’hui pour Sacha Briand et Joseph Carles, respectivement vice-président de Toulouse Métropole délégué aux Finances, et président de la commission Finances au sein de la Communauté d’agglomération. Les deux élus ont expliqué aux journalistes le contexte budgétaire qui va probablement les contraindre à faire voter une augmentation des impôts lors de l’adoption du budget 2015. Leurs propositions sont issues d’un groupe de travail composé d’élus de la majorité et de l’opposition. Dotations de l’État : - 54 M€ d’ici 2020 pour Toulouse Métropole La baisse des dotations de l’État "à un rythme important" représente une diminution des recettes de Toulouse Métropole "de l’ordre de 14 M€ par an jusqu’en 2017", expose Sacha Briand. "Cette baisse se poursuivra jusqu’en 2020 à un rythme plus faible pour atteindre une baisse totale de 54 M€." Ce premier point s’accompagne d’une autre contrainte. "Sur la totalité du mandat, nous avons estimé notre capacité d’investissement à 1,5 Md€ (240 M€ par an). Or, il y a 2,5 Md€ de projets recensés. Il va falloir faire des choix stratégiques." Le contexte est posé. Sachant que 45 % de l’investissement de Toulouse Métropole sont financés par l’emprunt, "il va falloir dégager 104 M€ pour faire face à la baisse des dotations et au remboursement de l’emprunt", estime l’élu UMP.
Augmentation des impôts Parmi les pistes étudiées, l’augmentation de la fiscalité est celle qui va nécessiter le plus de pédagogie. "Si cette mesure est votée, nous devrons expliquer aux citoyens le contexte de baisse des dotations de l’État et montrer que cet effort est équilibré et responsable", anticipe Sacha Briand. Le calcul est le suivant : "dans l’hypothèse où la fiscalité permet de trouver 54 M€ (le montant de la baisse des dotations de l’État, NDLR), il faudrait une augmentation des impôts qui correspondrait à 25 € par an et par personne", annonce Joseph Carles. Autrement dit, 1,80 euro par mois et par personne. "Cela correspond grosso modo à une augmentation de 1,5 %", complète Sacha Briand. Seraient concernées la taxe d’habitation, la taxe sur le foncier bâti et la contribution foncière des entreprises (29 € par an et par entreprise selon les calculs présentés).
Autres pistes D’autres solutions seront présentées aux élus du Conseil communautaire pour faire des économies lors du débat d’orientation budgétaire : - la mise en place de la redevance spéciale sur l’enlèvement de déchets industriels - remonter au niveau métropolitain certains équipements gérés par la Ville de Toulouse (le Stadium et l’Orchestre national du Capitole par exemple) - demander aux communes de réduire leurs dépenses de voirie pour dégager des financements pour les "grands projets métropolitains" (le rond point du Ritouret ou l’échangeur de Borderouge par exemple) - réduire les dépenses des organismes "satellites" : Tisséo et Décoset (le syndicat mixte de traitement des déchets) - ne pas remplacer certains départs à la retraire ou départs volontaires.
"Pas de chèque en blanc" pour les socialistes Jeudi prochain, le Conseil communautaire procèdera au débat d’orientation budgétaire. Les discussions promettent d'être animées. En effet, le groupe socialiste de Toulouse Metropole a réagi aujourd’hui par la voix de Claude Raynal. "Nous ne signerons pas de chèque en blanc à Jean-Luc Moudenc pour augmenter les impôts de Toulouse Métropole. La question à ce stade n'est pas de s'entendre sur un scénario financier qui est par ailleurs techniquement correct, mais de mettre en débat les priorités et les projets qui pourraient justifier, aux yeux de la majorité de droite mais aussi et surtout aux yeux de nos concitoyens, une augmentation de la fiscalité. Ce débat sur les politiques publiques que doit conduire notre métropole doit maintenant s'engager sans tarder."
Le vote aura lieu au mois de décembre.
Sophie Arutunian
Jacques Le Bris's insight:
En savoir plus :
Le groupe de travail les finances de la collectivité est coprésidé par :
• Sacha Briand, adjoint au maire de Toulouse, vice-président délégué aux Finances ; • Joseph Carles, adjoint au maire de Blagnac, président de la commission finances.
Il est composé de : • Claude Raynal, maire de Tournefeuille, vice-président délégué à la Culture ; • Michel Aujoulat, adjoint au maire de Cugnaux, 1er vice-président délégué à l'Environnement et au développement durable ; • Grégoire Caeneiro , maire de Castelginest et 11e vice-président en charge de la Voirie • Marc Péré, maire de L'Union, vice-président délégué aux Déchets urbains ; • Raymond-Roger Stramare, maire de Saint-Alban ; • Éric Julla, directeur Sud du cabinet Ressources consultants finances ; • Sandrine Dussenty, DGA Finances et Administration Générale Toulouse Métropole ; • Élisabeth Laskawiec, direction Finances Toulouse Métropole.
Le tête de liste de "Place au Peuple", membre du Parti de gauche, est le premier des candidats toulousains à participer à un hang-out jeudi 6 février à 19h30 en direct sur notre site internet. Si vous êtes Toulousain, inscrivez-vous pour l'interroger depuis votre webcam.
France 3 Midi-Pyrénées innove dans cette campagne des élections municipales à Toulouse (23 et 30 mars). En partenariat avec Google, nous vous proposons de participer à undébat interactif (un vidéo-chat utilisant l'outil Google Hangout) avec chacun des candidats têtes de listes dans la ville rose.
Le premier aura lieu le jeudi 6 février à 19h30 en direct sur notre site internet avec Jean-Christophe Sellin, tête de liste "Place au peuple" et membre du parti de gauche.
Comment ça marche ?
Si vous êtes Toulousain, équipés d'un ordinateur connecté avec webcam et micro, que vous vous intéressez à la politique sans être militant, nous vous proposons de vous inscrire via le formulaire ci-dessous. 4 d'entre-vous seront sélectionnés et pourront poser leurs questions et débattre avec le candidat jeudi 6 février à partir de 19h30.
Qui peut le regarder ?
Tout le monde. Le video-chat sera diffusé en direct sur la page d'accueil du site internet de France 3 Midi-Pyrénées à partir de 19h30. Accessible à tous, il sera ensuite proposé librement en replay sur notre site internet.
Jacques Le Bris's insight:
Date du Hangout : Jeudi 6 février à 19h30
Invité : Jean-Christophe Sellin, candidat PG aux municipales de Toulouse
Nombre de places disponibles : 4
Matériel requis : ordinateur relié à internet avec webcam et micro
Clôture des inscriptions : Jeudi 6 février à 14h
Un compte Google+ est nécessaire pour participer à un Google Hangout en direct. Si vous n'en avez pas, veuillez cliquer ici pour en créer un.
Veuillez cliquer sur le bouton "Connexion" [NDC : sur le site FR3] pour remplir automatiquement votre formulaire d'inscription.
A dix mois du prochain scrutin municipal des 9 et 16 mars 2014, l'enquête réalisée par BVA pour «La Dépêche du Midi» (1) révèle une élection encore incertaine à Toulouse, et un rapport de force politique très serré qui, au final, tourneraient cependant à l'avantage de Pierre Cohen. Dans le cadre d'un duel de second tour face à Jean-Luc Moudenc, le maire socialiste sortant est crédité de 52 % d'intentions de vote, contre 48 % pour son adversaire UMP auquel il a ravi le Capitole en 2008.
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NDC :
Pour aiguiser votre regard sur la biodiversité, je vous invite à visiter jusqu'au lundi 18 mars 2024 l'exposition de Philippe Garcelon à La Gleysette de Lacroix-Falgarde.
Elle vaut le détour !
Voici l'itinéraire depuis le Capitole : http://bit.ly/1CZdPze
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