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Cette édition de "l'art même" engage un état des lieux doublé d'une réflexion sur la création issue des nouvelles technologies de la communication.
Initié en 1985 par Mario Costa, professeur d'Esthétique au département de Philosophie de l'Université de Salerne, le cycle Artmedia a, dans un premier temps, cherché à thématiser la question des rapports entre la création artistique, la communication et ses technologies, avant de couvrir peu à peu tout le champ des arts électroniques. Fred Forest et Annick Bureaud -qui signent dans Art Press la chronique consacrée aux nouveaux média- se sont joints à Costa pour l'organisation d'Artmedia VIII (Paris, 29 novembre au 2 décembre 2002).
Il n’est guère d’usage de commencer une table ronde par une introduction, mais je vais pour une fois contrevenir à l’usage. Nous sommes très heureux et très honorés de la présence d’Andréa Davidson, Jacques Miermont et Jean-Louis Weissberg parmi nous à l’école des beaux-arts de Valence.
L'œuvre d'art pour Internet ne correspond plus au concept d'objet achevé, mais s'inscrit davantage comme un processus, un dispositif collectif ouvert et interactif. Du fait de la sophistication croissante des outils, sa conception mobilise des compétences hybrides. La nécessité d'une coopération avec des informaticiens pour l'élaboration du programme informatique entraîne dans ce contexte un glissement des notions d'œuvre et d'auteur.
Je suis un programmeur. Je programme les ordinateurs depuis l'age de 16 ans, et la programmation est pour moi une nécessité.
La manière la plus naturelle pour moi de travailler une idée ou d'explorer un concept est de réaliser des programmes. La plupart de mes pièces artistiques contiennent un programme, ce qui place mon travail artistique dans le champ de l'art algorithmique.
Partie nº1 : introduction 1-1 Mise en perspective des articles 1-2 Le numérique face à l'art, à son histoire et à son contexte 1-3 Matière espace-temps numériques: une nouvelle écologie de l'art Partie nº2 : Pour élargir et poursuivre la lecture 2-1 Ouvrages 2-2 Ouvrages collectifs et actes de colloques 2-3 Articles 2-4 Numéros spéciaux de revues et revues spécialisées 2-5 Études et rapports 2-6 Autres adresses de sites sur le sujet -- institutions et associations, de création, formation, diffusion, recherche -- Revues et magazines -- Collectifs d'artistes et galeries virtuelles
Cinecritic.biz - Un rapprochement entre l´art vidéo et de l'art digital - Un article de fond
L'ouverture spatiale et temporelle du monde conduit à l'émergence de nouveaux territoires de l'œuvre d'art. Ainsi, l'accélération du temps débouche sur le paradoxe d'une volonté d'ancrage de certaines œuvres de l'art contemporain dans la longue durée du patrimoine, ou encore sur l'extension de l'art à des espaces territorialisés et/ou ubiquitaires qui ne relèvent pas de ses lieux institutionnels. Dans ce contexte, on assiste à une multiplication de nouveaux espaces ouverts à la médiation culturelle. Il conviendrait de voir dans ces développements une réponse, fût-elle fondée sur une médiation technique ubiquitaire, aux besoins de participation des individus et des communautés à la création des formes symboliques, dont les industries culturelles les avaient détachés.
À quel point le support, c'est-à-dire l'inscription mais aussi la dynamique de la " lecture ", exerce-t-il un rôle prédicatif par rapport aux contenus qu'il prend en charge dans le processus de publicité des comportements esthétiques ? Voici la question relancée avec insistance dans le débat et les propos circulaires autour de la question des arts numériques.
On examine, dans cet article, certaines relations entre le domaine des formes sonores et celui des formes visuelles.
Un objet sonore peut conduire à son image, affichée sur l'écran du computer, et, réciproquement, un objet graphique peut conduire à une image sonore. On assiste donc à une transduction bi-univoque génératrice de formes que nous nommerons morphogenèse duale.
La question de l'art est liée à la présence ou l'absence d'une institution médiatrice qui consacre l'œuvre. Qui, sur l'internet, peut nous mettre en rapport avec une œuvre artistique et dans quelles conditions ? L'analyse des écrans d'accès aux œuvres permet d'observer les étapes de cette médiation et révèle deux nouveaux acteurs : le lecteur qui devient à la fois scripteur et prescripteur de l'art et les moteurs de recherche qui catégorisent l'art comme un produit. La polyphonie des " adresses-titres " des sites est le reflet de cette multiplicité des acteurs et des logiques en jeu : technique, économique, communicationnelle et artistique. La question de la médiation renvoie aussi à la place que les artistes donnent à l'art dans la société et les sites sont définis comme des espaces publics d'échanges ou des dispositifs de contestation sociale. ... nouvelle url : http://gabriel.gallezot.free.fr/Solaris/d07/7gentes.html
VIE ARTIFICIELLE ET CRÉATION ARTISTIQUE Michel BRET Professeur à l'Université PARIS 8 Mars 2000 Introduction J'ai lu le livre d'Edmond Couchot, La technologie dans l'art, comme un… Hébergé par OverBlog
Avant de parler du défi esthétique de l’art technologique, je dirai quelques mots du défi qui est le mien aujourd’hui, un défi qui pourrait facilement devenir un piège si je n’y prenais garde. Ce défi est celui du philosophe, formé à l’école de la philosophie traditionnelle de l’art, qui prétend traiter des formes les plus récentes de la création issues de techniques en constante évolution. J’éviterai donc le piège en adoptant, sans peine, la posture du béotien, du non-spécialiste, du « candide [...]
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A l'interconnexion des arts, des sciences et des technologies, les arts électroniques sont la nouvelle galaxie apparue au firmament du grand Univers artistique. Une galaxie faite de trous noirs et déjà de légendes, nourrie des explorations de ses habitants et de leurs incessantes allées et venues entre l'ancien monde et le nouveau. Une galaxie bien peu visitée par ceux qui -décideurs culturels, artistes installés, responsables de l'enseignement artistique- détiennent les rênes et les cordons de la bourse des arts traditionnels.
Aujourd'hui, les "Arts Electroniques" sont à la mode... festivals, expositions, un peu partout en Europe. Avec le succès des musiques électroniques, se popularise une expression recouvrant pas mal de pratiques artistiques dans une confusion mêlant l'ancien et le nouveau... Derrière ce passe-partout regroupant autant l'art digital ou numérique, l'art vidéo (né dans les années 60), la musique électronique savante (née dans les années 50 ou même bien avant si l'on prend comme point de départ le theremin de 1919) et 'populaire' (techno, ambiante, industrielle, post-ambiante, post-industrielle, ...), que se cache-t-il d'essentiellement nouveau?
L'ordre numérique impose un nouveau mode de figuration qui, quelles que soient les solutions hybrides qui apparaissent entre l'optique et le numérique, deviendra à son tour hégémonique. (Philippe Quéau) Notre temps préfère les modèles aux objets parce que l'immatériel est dépourvu d'inertie. (Pierre Lévy)
Vous savez combien nous sommes attachés à notre petit slogan de la non-interactivité revendiquée, inauguré en 1997 avec le premier numéro de KaFkaïens Magazine. Si vous vous en rappelez, il s'agissait alors de fustiger vertement les procédés les plus abscons de décoration des premiers sites web, et notamment le vaste mouvement qui perdure encore aujourd'hui qui consiste à masquer la vacuité du fond sous une débauche de fioritures de formes cligotantes, déroulantes, vibrionnantes, j'en passe et des meilleures.
Les signes d'un changement dans le domaine de la production esthétique, qui à présent sont évidents, commencent en réalité à apparaître dans quelques composantes fondamentales des avant-gardes des premières décennies du XXe siècle.
La diffraction de la notion d'œuvre en un ensemble de composantes et le remplacement de la médiation critique par les interfaces technologiques invitent les commentateurs de l'art à une autre forme de critique en ce qui concerne l'art numérique.
En permettant la reproduction d'une œuvre sur plusieurs médias, la numérisation menacerait la teneur de l'œuvre d'art qui met en jeu, comme le souligne W. Benjamin, la solidarité de son contenu et de sa forme mais aussi, fondamentalement, celle qu'elle entretient avec son support en tant qu'il participe de sa texture. Pour éviter l'écueil dualiste de la reproduction multimédia, l'enjeu de l'œuvre d'art serait de retrouver une nouvelle forme de teneur dans la relation qu'elle entretient avec sa texture numérique. On étudiera comment le travail sur la texture des images virtuelles prolonge le rôle de la texture dans les arts plastiques, en exacerbant la recherche de la "vie" de l'œuvre qui a traversé la quête du réalisme. On analysera en quoi l'ère de la reproduction numérisée peut apparaître comme la continuation, par d'autres moyens techniques, de la conception organique de l'œuvre, non sans l'ouvrir à la dialectique du vivant qui inscrit la potentialité, sinon de la mort, à tout le moins de l'altération du temps, source d'usure mais aussi d'évolution. On analysera en quoi cette inscription du temps dans la dynamique même de l'œuvre d'art, à l'ère de sa reproductibilité numérique, ressortit à l'esthétique de la dissémination en laquelle W. Benjamin voyait la mise en jeu la plus positive des techniques de reproduction. Enfin on examinera comment, dès lors que ce temps de l'œuvre d'art s'éprouve comme expérience du parcours dans la structure hypertextuelle du "World Wide Web",la texture numérique de l'œuvre peut s'actualiser comme "hypertexture".
Les artistes sont de plus en plus nombreux à investir le réseau Internet et l'on assiste, de fait, à l'émergence de nouveaux espaces pour la création et la diffusion artistique. L'œuvre de l'art avec Internet trouve des manifestations dans la conception distribuée de dispositifs interactifs, mais aussi dans la constitution de réseaux et de situations relationnelles ou communicationnelles médiées par cette technologie. Ces différentes inscriptions ainsi que les formes générées bousculent certains des fondements de l'art contemporain, les fonctions et statuts de l'auteur, de l'œuvre et du spectateur, et annoncent semble-t-il la naissance d'un nouveau monde de l'art au sens où l'entend le sociologue américain H.S Becker. Après avoir identifié les collectifs et les réseaux du cyberart, nous interrogeons la nature des formes, gestes et appropriations artistiques propres à cet espace. Enfin, à partir d'une analyse des différentes figures de l'habiter, nous envisageons les principaux enjeux qui en découlent pour la communauté artistique.
Les Sites À Venir est un texte qui propose une réflexion sur les enjeux et les chances que représente aujourd'hui la matière numérique du point de vue de la production de subjectivité. Le rôle de l'art dans la société électronique se trouve révisé et un nouveau genre d'expression et de créativité surgit à sa place.
On partira du constat suivant : l'auteur individuel est le produit de l'imprimerie qui a construit un lien irréductible entre la personne et sa production. Qu'advient-il de cette figure à l'heure du basculement vers l'édition et la distribution numérique sur Internet ? D'où l'idée couramment exprimée selon laquelle le numérique creuserait le déficit aussi bien de la culture de l'imprimé que de celle de l'auteur individuel, autre nom possible pour désigner cette culture. On discutera l'apparente évidence de cette déduction. Cette question de l'auteur engage en fait à un réexamen de la distribution des positions entre réception et production, réexamen dont les dimensions politiques sont primordiales.
L'ordinateur a été conçu, dans les années 1940, comme une machine universelle. C'est à dire une machine ayant la capacité de faire fonctionner n'importe quel processus, à partir du moment où celui-ci est préalablement entièrement décrit. Cette capacité en fait un médium différant radicalement de ses prédécesseurs tels que la peinture, la photo, le cinéma ou la vidéo. En effet, sur un ordinateur, une oeuvre peut continuer à changer pendant qu'on la regarde, et même parce qu'on la regarde. C'est à dire qu'elle a une capacité de fonctionnement autonome.
L'ordinateur a été conçu par ses inventeurs comme une machine universelle. C'est à dire une machine pouvant réaliser n'importe quel processus, à partir du moment où ce processus lui est décrit.
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